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X-Files Résurrection 2 Golden Eyes

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X-Files Résurrection 2 Golden Eyes Empty X-Files Résurrection 2 Golden Eyes

Message  Humbug Mar 1 Sep 2015 - 7:30

Titre : X-Files Résurrection 2 Golden Eyes

Auteur : Humbug

Avertissement : R (c'est quand même un peu violent)

Catégorie : X

ship : ++

Résumé : Tooms ! Ce nom résonna comme un écho venu du fond de l'abîme pour Mulder et Scully. Le monstre était mort mais quelqu'un semblait posséder les mêmes facultés paranormales et tuait selon le même mode opératoire, en 2015. Scully, Mulder, Wright et Black devront l'arrêter coute que coute avant qu'il n'ait trouvé les 5 foies humains nécessaires à son hibernation.


Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent pas.




X-Files





Resurrection






Episode 2





«Golden Eyes»











Chapitre 1 «2»





St Paul - Minnesota
Mardi 7 Avril 2015 -20h02

Ses yeux étaient dorés comme le soleil. Dorés et lumineux mais aussi menaçants comme une meute de loups affamés. Ils transperçaient les ténèbres dans lesquels était plongée l’arrière boutique. Il y avait des cartons de vêtements et d’accessoires, comme des ceintures et des bracelets, neufs et soigneusement emballées dans des sachets plastiques. C’était une boutique de vêtements pour femmes, le « KARMA » situé au numéro 867 de la Grande Avenue. Elle venait de fermer ses portes pour la journée et la gérante, Stefanie Remick, avait descendu l’épais et lourd rideau de métal. Encore une bonne journée de passée. Elle compta sa caisse et eut l’heureuse surprise d’avoir engrangé plus 10000 dollars en seulement dix heures et pour un mardi, ce n’était pas si mal. Elle était très fière d’elle et de sa vendeuse, Sofia Federkiewicz, une jeune fille de 20 ans qu’elle avait laissé partir à 19 heures car dans la dernière heure d’ouverture, elle savait pertinemment que les clientes étaient moins nombreuses. Une seule ombre demeurait au tableau de cette journée idyllique comme il en existait parfois dans le commerce. Il y avait eu une altercation entre elle et une cliente à l’heure du déjeuner. Stefanie avait accordée une pause de 30 minutes à sa vendeuse Sofia pour qu’elle se restaure, aux alentours de midi. C’était quelque chose d’habituel, la jeune femme ne faisait que quelques mètres et se rendait dans un bar à salade non loin de la boutique. C’était durant son absence qu’une cliente blonde, avec un carré long et des yeux bleus était entrée. Elle portait des vêtements et des bijoux qui n’avaient pas vraiment l’air de breloques, des diamants et des saphirs tous plus gros les uns que les autres, ainsi qu’un collier de perle. La gérante avait alors pensé que si quelque chose lui plaisait dans sa boutique, elle allait à coup sûr gagner sa journée car elle ne semblait pas avoir un quelconque souci de porte-monnaie. Mais tout ne s’était pas passé comme prévu. La cliente fit un tour rapide dans la boutique d’un air relativement hautain, comme si elle se moquait de la collection de Stefanie. Et l’histoire aurait pu s’arrêter là mais la gérante eut la très mauvaise idée de venir à sa rencontre.

-Bonjour Madame ! Puis-je vous aider ?

C’était la question banale, innocente et bienveillante d’une vendeuse envers sa cliente, mais la réponse de la femme blonde d’une trentaine d’année se fit cinglante.

-Oui, en effet, vous pouvez me rendre service. En brûlant tous ces rideaux que vous osez mettre sur des cintres et en les remplaçant par de vrais vêtements.

La gérante garda son calme face à cette provocation gratuite et tenta de comprendre un peu mieux la réaction de cette inconnue.

-Je ne comprends pas. Vous n’aimez pas notre collection ?
-C’est le moins qu’on puisse dire !
-Alors il vous suffisait de finir votre tour et de repasser la porte dans l’autre sens.
-C’est ce que j’allais faire mais vous m’avez accosté. Ça m’a déplu !
-Attendez, vous m’insultez parce que vous n’avez pas accepté que je vienne vous demander si vous vouliez quelque chose alors que vous n’appréciez pas nos vêtements ?
-Exactement !
-Et ça ne vous parait pas exagéré comme réaction ?
-Absolument pas !
-Mais pour moi ça l’est, alors je vais vous demander de quitter ma boutique s’il vous plait.
-Vous n’acceptez pas qu’on vous dise la vérité ?
-Si mais il y a aussi une manière de la dire. Et vous m’avez clairement manqué de respect. Alors je vous le demande une deuxième fois mais il n’y aura pas de troisième fois : sortez de ma boutique s’il vous plait.

Soudain, la gérante crut avoir une hallucination car lorsqu’elle regarda sa cliente hautaine et mal polie dans les yeux, il lui sembla voir que ces derniers étaient devenus dorés, qu’ils avaient changé de couleurs et qu’ils n’avaient plus ce bleu-océan que la cliente affichait au début de leur discussion. Mais cette vision ne dura que quelques secondes car lorsqu’elle la regarda à nouveau dans les yeux, ceux-ci étaient redevenus couleur lagon. La cliente afficha un sourire narquois.

-Bien, je m’en vais de votre boui-boui, mais soyez sûre qu’on se reverra vous et moi, nous n’en avons pas encore fini.

Elle tourna les talons et sortit de la boutique sous les yeux de madame Remick. Ce que cette dernière ne savait pas c’était que les yeux de la cliente étaient redevenus couleur or lorsqu’elle lui avait tourné le dos et qu’elle avait passé la porte. Ce n’était donc pas une vision ni une hallucination. Et ce regard menaçant et doré qui la caractérisait scrutait toujours la gérante de la boutique Karma, plusieurs heures après cette légère altercation, caché dans la pénombre de la remise. Sofia était rentrée de sa pause déjeuner quelques secondes plus tard et sa patronne lui avait raconté ce qu’il venait de lui arriver. Le jeune femme avait croisé la cliente blonde mais ne s’était pas imaginé une seule seconde qu’elle avait pu se comporter ainsi dans la boutique. Une fois, la mauvaise surprise passée, le travail avait repris son cours et les deux femmes mirent de côté cette mauvaise anecdote. Stefanie semblait même l’avoir oubliée mais visiblement pas son interlocutrice. Elle avait bien l’intention de tenir sa promesse et c’était exactement ce qu’elle avait fait. D’ailleurs, elle avait sa victime en ligne de mire et la voyait en couleur alors que tout le reste de son champ de vision était en noir et blanc, malgré le peu de lumière qui éclairait l’endroit. Madame Remick s’apprêtait à partir en sortant par derrière, comme à son habitude, et envoya un SMS à son mari, comme tous les soirs pour le prévenir qu’elle partait.

« Je pars. Je pendrais des plats chinois en passant. Je te prends comme d’hab’. Bisous. A tout de suite. »

Mais elle n’eut pas le temps de passer la porte car la femme blonde, habillée en juste-au-corps noir et les yeux définitivement dorés venait de lui sauter dessus alors que la gérante avait remis son Smartphone dans son sac. L’attaque fut d’une violence inouïe. La femme blonde qui paraissait si distinguée malgré son attitude détestable était devenue un véritable animal sauvage, une bête féroce et incontrôlable. Elle griffa sa victime au visage et l’étrangla tout en la secouant telle une poupée de chiffon pour abréger l’effort et la tuer le plus vite possible. Elle lui cogna également plusieurs fois la tête contre les mûrs et l’arrière de son crane finit par se fracasser après un cinquième coup très violent contre un pilier en métal. Le sang gicla et la victime s’écroula, causant la satisfaction extrême de la personne qui venait d’écourter sa vie. Cette dernière se pencha vers elle avec délectation et enleva le haut de ses vêtements pour lui arracher le foie à main nues, comme elle l’avait déjà fait plusieurs jours auparavant avec Tony Giardelli.

Sitôt son forfait accompli, elle retourna dans la remise et se contorsionna, allongeant son corps pour pouvoir entrer dans la gaine de ventilation du magasin. C’était son lieu d’entrée mais également son lieu de sortie. Elle remit la grille en place car c’était très important pour elle que les enquêteurs découvrent ses victimes avec le foie arraché dans une pièce hermétiquement close, cela la faisait jubiler. Son pouvoir la rendait invincible à ses yeux. Mais avant de partir, elle accomplit un ultime rituel, sa signature. Elle écrivit sur la vitre intérieure de la vitrine du magasin un immense chiffre avec le sang de sa victime. Il s’agissait du chiffre « 2 ».


Dernière édition par Humbug le Mer 4 Nov 2015 - 9:02, édité 2 fois

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X-Files Résurrection 2 Golden Eyes Empty Re: X-Files Résurrection 2 Golden Eyes

Message  Humbug Mar 1 Sep 2015 - 7:55



Chapitre 2 « Eugene Victor Tooms »






J. Edgar Hoover Building – Siege du FBI – Washington D.C
Lundi 13 Avril 2015

-Vous plaisantez, j’espère ? Répondit l’ancienne Agent Spéciale Dana Scully, avec effroi.

Fox Mulder, son compagnon et ancien partenaire au FBI, et elle, ne pouvaient pas y croire. Un fantôme particulièrement retors et violent de leur passé était de nouveau face à eux, en 2015, ou du moins, son mode opératoire. Mulder enchaina car Scully était trop secouée pour l’instant.

-Eugene Victor Tooms fut l’une de nos affaire les plus difficile. Il est venu nous hanter par deux fois. Il a même fait croire que je l’avais molesté. Il a passé avec succès le test du détecteur de mensonges, il a tué cinq personnes comme il l’avait prévu et leur a arraché le foie pour le dévorer. La cinquième victime a d’ailleurs failli être l’agent Scully. Il l’a agressé chez elle mais nous avons réussi à l’arrêter.

L’agent Wright regarda Scully, désolé pour ce qu’elle avait dû subir de la part du mutant. Mulder arrêta alors sont récit et fit peser un lourd silence puis reprit.

-Moins d’un an plus tard, il est sorti de la maison de santé de Druid Hill parce que pour les juges, il était impossible que cet individu qui avait l’air d’un gamin très ordinaire puisse compresser son corps afin d’entrer dans des endroits inaccessibles pour tuer cinq victimes tous les trente ans.
-Avouez qu’on peut les comprendre ! Coupa Darren Wright, nouveau pensionnaire des X-Files.
-C’est compréhensible, avec le recule, mais ils auraient quand même dû m’écouter. Il est sorti par la grande porte et je l’ai gardé à l’œil mais il a fait croire que je l’avais agressé. Il s’est introduit chez moi et s’est frappé le visage avec l’une de mes baskets pour me tenir à l’écart.
-Il était très malin ! Nota Jordan Black.
-Oh oui ! Fit Scully. Vraiment très malin !

Mulder repris à nouveau.

-Grâce à ce stratagème, il fut enfin tranquille pour commettre son cinquième meurtre. C’était le docteur Aaron Monte, le psychiatre qui l’avait laissé sortir.
-Une certaine ironie du sort !

Scully, Mulder et Black furent tous d’accord avec l’agent Wright.

-Avec Scully nous sommes allés au 66 Exeter Street à Baltimore, c’était là qu’était sa tanière et ce fut également le lieu de son premier meurtre. Le bâtiment avait été détruit et ils venaient de construire un centre commercial à la place. Nous avons devinés qu’il avait fait son nid d’hibernation pour les trente prochaines années sous l’escalator de la galerie marchande et je m’y suis glissé, mais il a surgit de son antre et m’a poursuivit sous l’escalator. Il a bien failli m’avoir.

Le docteur Wright suivait le récit avec un grand intérêt.

-Mais sitôt sorti, nous avons mis le mécanisme en route et il a été broyé. Eugene Victor Tooms était donc l’un de nos pire cauchemar aux affaires non classées mais il est mort, c’est une certitude ! Conclu Fox Mulder.
-Sauf qu’apparemment quelqu’un utilise ses méthodes et semble posséder la même particularité génétique que lui ! Répliqua Darren Wright.
-Un autre mutant élastique ? Demanda Scully.
-Ça en a tout l’air, en tout cas ! Approuva l’agent Jordan Black, coéquipière de Darren Wright.
-Où ont eu lieu ces crimes ? Demanda à nouveau la docteur en médecine.
-A St Paul, Minnesota.
-Ça fait loin de Baltimore et de l’État du Maryland. Souligna Mulder.
-Certes. Approuva Wright. Mais il nous faudra quand même aller là-bas pour enquêter sur ces meurtres. Et surtout, comprendre pourquoi quelqu’un tue selon le même modus operandi qu’Eugène Tooms.
-Et comme vous êtes les personnes qui l’ont le mieux connu, on a vraiment besoin de vous. Ajouta Jordan Black.
Mulder se retourna vers Scully.
-J’ai l’impression qu’on est devenu comme Frank Briggs, les vieux enquêteurs incollables sur une ancienne affaire sortis de leur retraite pour aider des petits jeunes à coincer un tueur particulièrement efficace.
-J’aimais beaucoup Frank Briggs mais si tu me compares encore à lui tu vas le regretter ! Lança Scully.
Mulder sourit et cessa ses remarques de ce type. Il se tourna vers les nouveaux enquêteurs des X-files. Scully et lui n’était plus que des consultants.
-Vous avez une piste ? Quelque chose sur quoi s’appuyer ?
-Pour l’instant rien du tout. Répondit Wright.

Soudain, Scully qui regardait les photos des scènes de crimes avec attention remarqua quelque chose d’intéressant.

-Et ces chiffres, écris avec le sang des victimes, qu’est ce que ça pourrait être ?
-Une signature, sans doute. Répondit l’agent Black. Il numérote ses crimes. C’est surement une manière provocatrice de revendiquer ses meurtres.
-Victor Tooms tuait cinq victimes tous les trente ans et hibernait dans un nid fait de bile et de journaux entre chaque série de meurtres. Il avait la faculté d’étirer son corps et pouvait donc atteindre ses victimes dans des pièces hermétiquement fermés de l’intérieur. Rien ne pouvait l’arrêter. Il avait également une sorte de rituel. Il prélevait un trophée sur les lieux de chaque meurtre. Quelque chose qui n’avait aucune valeur mais qui lui servait de talisman et de connexion avec ses victimes, comme ça il pouvait garder une partie de sa proie, en plus de leur avoir dévoré le foie. C’était un souvenir morbide qu’il conservait précieusement sur un guéridon qui lui servait presque d’autel. Et c’est d’ailleurs comme ça que j’ai su qu’il allait s’en prendre à Scully. Lorsque je suis retourné dans la tanière de Tooms j’ai aperçu le collier de ma coéquipière parmi ses trophées.
-Vous pensez donc que cette numérotation est une espèce d’équivalent aux trophées de Tooms ?
-Absolument, agent Black ! Mais je pense que nôtre tueur doit être très différent d’Eugène Tooms. Ce dernier avait besoin de revivre ses crimes au travers de ces objets sans valeur qu’il emportait avec lui tandis que l’assassin qui nous intéresse aujourd’hui n’emporte rien. Par contre, il signe son œuvre, comme un artiste et tient un compte, une numérotation, pour nous narguer. Je pense donc qu’il doit être beaucoup plus subtil que Tooms qui travaillait au service vétérinaire de la ville de Baltimore et sillonnait la ville pour ramasser les animaux morts.

-Vous pensez sérieusement que nôtre tueur peut être quelqu’un d’instruit, avec une certaine éducation ou même une situation aisée ? Demanda Wright.
-C’est fort possible agent Wright ! En tout cas ce n’est surement pas quelqu’un de similaire à Victor Tooms, si c’est ce que vous voulez savoir.
-Je pense comme vous, Mulder ! Approuva Jordan Black.
-En allant dans le Minnesota, nous en auront le cœur net. Dit Mulder. Si ces chiffres écrits avec le sang des victimes est bien un décompte de ses crimes et qu’il a la même faculté que Tooms, il lui reste encore trois meurtres à commettre mais plus tôt nous iront sur place et plus nous auront de chance de le coincer rapidement.
-C’est ce que j’appelle une « sage parole ». Acquiesça Wright.
-Mulder ? S’étonna Scully. Tu es à présent capable d’être raisonnable et d’avoir de « sages paroles », tu vieillis vraiment très mal, méfie-toi.


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Message  Humbug Mar 1 Sep 2015 - 7:57



Chapitre 3 « Minnesota »






Minnesota State FBI Building - Minneapolis - Minnesota
Mardi 14 avril 2015

Les agents spéciaux et leurs précieux consultants étaient arrivés au siège local du FBI pour l’État du Minnesota. Ils avaient rendez-vous avec l’agent special Thornton, agent en charge du bureau local, ainsi qu’avec Kyle Loven, le responsable de la coordination avec les media. Le bâtiment était situé au 1501 Freeway Boulevard du Brooklyn Center. C’était un immeuble rectangulaire et massif où deux couleurs dominaient, le gris clair et l’anthracite, lui donnant un coté austère mais également très efficace et racé.

Les quatre enquêteurs étaient arrivés en avion de Washington DC. L’ancienne agent Scully associait bien malgré elle l’État dans lequel elle venait d’arrivée, le Minnesota, avec un personnage qui l’avait traumatisé au plus haut point, l’un des monstres les plus retors qu’elle avait eu à affronter aux affaires non classées, tout comme Eugène Victor Tooms, Donnie Pfaster.

Pfaster était un tueur en série fétichiste et ayant fait une fixation sur elle, il l’avait enlevé. L’agent Mulder réussi à la secourir juste à temps mais cet évènement la marqua profondément, d’autant que, captif, son ravisseur lui était apparu l’espace d’un instant, avec les traits d’un démon cornu. Elle avait mis cela sur le dos du stress intense dû à sa position d’otage bâillonnée et entravée. Pour elle c’était une hallucination. Mais cinq ans plus tard, Donnie Pfaster, s’évada de la prison de St Paul grâce au révérend Orison, un prêtre qui évangélisait les prisonniers et qui avait le pouvoir d’arrêter le temps. Grâce à cette faculté, Pfaster pu s’échapper. Il tua le révérend et entreprit de finir ce qu’il avait commencé cinq ans plus tôt avec Scully. Il se rendit à son domicile et tenta de la tuer mais Mulder la secouru à nouveau et elle fini par le tuer de sang froid, pressentant que c’était un monstre sanguinaire qui ne la laisserait jamais tranquille et qu’il ferait d’autres victimes tant qu’il serait en vie. Elle avait ensuite déclaré à son partenaire ne pas vraiment savoir qui ou quoi avait guidé son geste à ce moment là.

Involontairement, son esprit ne pouvait s’empêcher de faire une connexion entre cet État du nord et ce tueur psychopathe, elle y retournait donc à contre-cœur. Sauf que là, c’était à un autre de leur fantôme passé qu’ils étaient confronté son collègue et elle : Tooms.

Quelqu’un copiait son modus operandi et semblait posséder les mêmes facultés paranormales que lui. Mulder les avait attribués à une mutation génétique. Il y avait donc un autre mutant similaire à lui qui semait la mort à St Paul, mais comment cela était-il possible ? Comment un monstre aussi atypique que Victor Tooms pouvait ne pas être unique en ce monde ? Les quatre enquêteurs avaient bien l’intention de répondre à ces questions et d’arrêter le meurtrier.

L’agent Spécial Richard Thornton les attendait de pied ferme, tous comme Kyle Loven, et ils se saluèrent d’une poignée de main. Ils n’étaient pas encore en poste à Minneapolis quand Mulder et Scully avaient arrêtés Donnie Pfaster mais ils en avaient beaucoup entendu parler par les agents présents à ce moment là. Thornton les accueilli avec le sourire car il savait au fond de lui qu’il faisait face à des enquêteurs d’expérience. Très vite, il avait emmené ses quatre renforts dans une pièce entièrement dédiée à cette affaire.

Lorsqu’ils pénétrèrent dans la pièce, il y avait une table et des chaises mais surtout un immense tableau blanc où étaient affichés de nombreuses photos des meurtres ainsi que des cartes détaillées de St Paul marquant les endroits des crimes pour aider au profil géographique du meurtrier. On voyait des éclaboussures de sang sur le sol et les mûrs, un homme et une femme éviscérés, une véritable boucherie. Il y avait également, en grand format, des clichés des signatures du tueur, les chiffres « 1 » et « 2 » écrits sur des surfaces vitrées réfléchissantes.

Au moment où elle se retrouva face à cette grande quantité de détails concernant les deux meurtres particulièrement barbares, l’agent spéciale Jordan Black eu des flashs des crimes. Les photos qu’elle avait pu consulter au Hoover Building étaient beaucoup moins nombreuses et bien moins précises. Là, la vision s’apparentait d’avantage à un cauchemar mais cela inspira la jeune agent aux cheveux noirs. Elle vit les victimes, encore vivantes et en couleur, alors que tout ce qui les entourait était en noir et blanc. Elle ressentit la peur et l’effroi dans les regards de Tony Giardelli et Stefanie Remick. Elle avait une empathie paranormale qui la reliait aux deux victimes. Une empathie qui résultait du pouvoir qu’elle avait hérité de son père, une faculté qui était à la fois son don mais aussi sa malédiction.
Elle vit des gaines d’aération, beaucoup de sang et de fureur, de la détermination mais aussi quelque chose de beaucoup plus profond, quelque chose de naturel et génétique à la fois, un appel profondément ancré dans l’ADN du tueur comme le besoin ancestral et vital de manger et de se reproduire. Elle eu la certitude à ce moment là que l’assassin n’était pas un psychopathe ordinaire mais un prédateur qui avait besoin de se nourrir du foie de ses victimes pour survivre, tout comme son modèle Eugène Victor Tooms. Ce n’était donc pas seulement un copycat, un imitateur, c’était son semblable, son double, peut-être quelqu’un de sa famille. Elle sortie de sa torpeur visionnaire en ayant oublié où elle se trouvait. Elle regarda furtivement autour d’elle et se rappela qu’elle était à Minneapolis, au siège local du bureau.

-Ça va, Black ? Lui demanda son partenaire, l’agent Wright.
-Oui !

Elle était heureuse que son collègue s’inquiète ainsi pour elle. Il avait pourtant l’habitude de la voir, le regard vide, entrain de « visionner » les scènes de crimes, à distance, à travers les yeux du tueur.

-Alors ?

C’était une question rituelle pour lui, à chacun des retours à la normale de sa partenaire.

-J’ai quelque chose ! Informa-t-elle les autres.

Ils étaient tout ouïs. Elle précisa.

-J’ai pu apercevoir le tueur entrain d’écrire les chiffres sur les vitres avec le sang des victimes.
-Et ? Lui demanda Mulder.
-Ça reste des visions mentales, c’est assez flou. Mais il y a une chose dont je suis sûre : C’est une femme !



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Message  Humbug Mar 1 Sep 2015 - 8:00



Chapitre 4 « L’Histoire de Jordan Black »





11h27

Elle avait affirmé cela avec la plus farouche des déterminations. Elle était sûre d’elle. Scully et Mulder étaient interloqués car ils ne connaissaient pas ses pouvoirs, contrairement à son partenaire, qui s’y était habitué à force, depuis un an que durait leur collaboration. Évidemment, on ne pouvait pas deviner qu’un tel don l’habitait en voyant cette jeune femme brune de 24 ans.

-Comment pouvez-vous le savoir ? Demanda scully.
-Depuis toute petite, j’ai des visions.
-Comme des flashs ?
-C’est exact monsieur Mulder. D’habitude ils se manifestent lorsque j’arrive sur les lieux d’un événement violent, un crime la plupart du temps. Quand je rentre dans la pièce ou même lorsque j’arrive sur une scène de crime, j’arrive à voir à travers les yeux du tueur, je suis dans sa tête.
-Comment avez-vous acquis cette faculté ? Voulu savoir Mulder.
-Je tiens ce don de mon père.
-Frank Black ?
-Oui ! Répondit-elle à Scully. C’est à cause de ce don, ou plutôt cette malédiction, comme il l’appelait très souvent, qu’il est devenu policier, puis qu’il a rejoint le FBI. Il a arrêté un nombre conséquent de tueurs en série mais son travail a fini par empiéter sur nôtre vie de famille.
-Effectivement, j’imagine que ça n’a pas dû être facile tous les jours ! Compati Scully.
-Nous avons été traqués par un homme qui nous prenait en photo grâce à un appareil Polaroid. C’est suite à cela que mon père à décidé de quitter le FBI et de rentrer à Seattle, sa ville natale. Mais l’homme au Polaroid a continué de nous traquer et il enlevé ma mère à l’aéroport de Seattle-Tacoma alors que nous rentrions de quelques jours à DC, chez mes grands-parents maternels. Mon père a retrouvé ma mère et a tué l’homme au Polaroid. C’était un aspirant au groupe Millennium dont la candidature avait été rejetée et qui a fait une fixation sur mon père. Ca a brisé leur couple et ma mère à souhaité leur séparation. Ensuite mon père a découvert la véritable nature du groupe Millennium, pour lequel il avait accepté de devenir consultant, après son départ du bureau. C’étaient soit disant des experts conseils, tous anciens membres du bureau, qui aidaient les polices locales et le FBI dans des affaires particulièrement sordides et compliquées. Enfin ça c’était la vitrine officielle du groupe. En fait, c’était des fanatiques des prophéties et de l’Apocalypse. Ils croyaient en la fin du monde et certains ont même voulu la précipiter en rependant un virus sur Seattle et ses environs. Ils avaient vaccinés mon père à son insu car il faisait parti du groupe mais n’avait pas de vaccins pour les familles des membres. Lara Means, une autre membre de groupe et qui était amie avec mon père s’est sacrifiée pour que ma mère ou moi puissions avoir l’antidote. Mais il n’y avait qu’une seule dose pour nous deux. Ma mère Catherine s’est sacrifiée à son tour pour que je puisse vivre. Et les cheveux de mon père sont devenus tous blancs, en une seule nuit. Après ça il a réintégré le bureau pour essayer de combattre le groupe Millennium de l’intérieur, mais il a échoué. C’était pourtant le meilleur enquêteur de Quantico, notamment grâce à son pouvoir, ce don dont j’ai hérité.
-Il détient même le record du bureau je crois, très loin devant Jason Gideon.
-Mais je crois que vous êtes vous aussi dans les dix meilleurs profilers de Quantico, Mulder. Septième il me semble.
-C’est possible, ce genre de chose me laisse assez froid. Répliqua l'ancien agent, modestement.
Scully ignorait que son compagnon était le septième meilleur profiler historique du FBI en nombre de coupables arrêtés et cela l’impressionna mais elle préféra se recentrer sur l’affaire et continua de poser des questions à Jordan Black.
-Mais là, vous n’êtes même pas sur une scène de crime ?
-Non, c’est vrai ! Mais les photos sont tellement nombreuses et explicites qu’elles suffisent à mon esprit pour faire la connexion avec le tueur. Ça m’arrive assez rarement, je dois reconnaitre.
-Vous avez ce don en vous depuis longtemps ? Demanda Scully.
-Depuis toujours. Je me rappelle que lors du baptême de mon cousin Charly, ma tante Helen a été enlevé par un désaxé et j’ai été la première a savoir que quelque chose venait de se passer. C’est moi qui ai alerté les autres. Je n’avais que cinq ans.
-Et là, pour l’affaire qui nous amène, vous avez vu que c’était une femme, avec certitude ? Voulu savoir Mulder.
-Oui. A travers ses yeux, j’ai vu qu’elle écrivait les chiffres qui lui servent de signature. C’était des surfaces réfléchissantes et j’ai pu voir son visage dans le miroir. C’était une femme jeune, caucasienne…et blonde. Par contre, ses yeux étaient dorés.
-Exactement comme ceux de Tooms ! Releva Mulder.
-Elle avait une marque, une cicatrice, un tatouage ou le moindre signe distinctif ?
-Hélas non, Docteur Scully. Rien de tout ça. Par contre, elle était très jolie. Un visage très agréable. Mais j’ai vu l’instinct du prédateur dans son regard. Il y avait la même expression dans ses yeux que ce qui anime un animal sauvage lorsqu’il traque une proie ou lorsqu’il l’a enfin capturé entre ses griffes. Si l’on regarde attentivement son expression, on peut y voir de la délectation et de la satisfaction. Une jouissance extrême dû au constat d’être supérieur à celle qu’il tient entres ses pattes. Il se considère comme un dieu et sa victime, celle qui le nourrira n’est qu’un pantin. Voilà ce que ressent nôtre tueuse.
-Elle est donc très proche de Tooms dans son attitude prédatrice ! Constata Scully.
-Oui ! Ils ont exactement le même profil à ce niveau là.
-Mais qu’en est-il de son éducation ? De son érudition ? Demanda Mulder.
-Mis à part son visage angélique et agréable, je n’ai pas pu confirmer cette impression lors de la vision que je viens d’avoir.
-Ce sera peut-être le cas si nous nous rendons sur la dernière scène de crime. Mais qui pourrait être cette femme, bon sang ? Se demanda le consultant.
-Lorsqu’on lui a demandé si la journée s’était déroulée normalement, la jeune vendeuse du magasin de vêtement à déclarée que sa patronne s’était disputée avec une femme blonde pendant qu’elle-même déjeunait. Précisa Darren Wright. Elle l’a croisé en revenant au magasin. Apparemment c’était une femme assez chic et ça a même étonné la vendeuse lorsque la victime lui a dit s’être disputé avec elle quelques secondes plus tôt.
Mulder était ravi de ce progrès dans l’enquête.
-Elle a donc vu la tueuse ?
-Exact ! Approuva l’agent Black. On va la convoquer pour qu’elle fasse un portrait robot de la cliente qui s’est disputé avec sa patronne ce jour là et on va comparer le résultat avec ma propre vision. On aura alors un portrait assez fidèle de nôtre mangeuse de foie.


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Message  Humbug Mar 1 Sep 2015 - 8:02




Chapitre 5 « 3 »





Minneapolis - Minnesota
23h27

Georges Collins avait presque 65 ans et affichait un important surpoids. Il était même atteint de ce qu’on nommait communément de l’obésité morbide. Son indice de masse corporelle dépassait les 40 au lieu des 20 à 25 préconisés par les médecins. Lorsqu’il travaillait encore, avant d’être à la retraite, il avait été un Directeur des ressources humaines particulièrement efficace et respecté. Il était hyperactif et tenait une grande forme physique. 1,87m pour 79kg. Il faisait régulièrement du jogging, du vélo et même du squatch. Mais à l’époque, sa plus grande fierté, c’était ses enfants.

Ses deux filles avaient eu des scolarités exemplaires et elles étaient devenues mères à leur tour. Shawnee était devenue productrice de séries télé à Hollywood pour la chaine Fox et avait eu deux garçons avec sa femme Elaine McFly, une actrice de soap-opera. Elles étaient ensemble depuis 13 ans et s’étaient mariées en janvier. Betty, quant-à elle avait rencontré son mari Tim dans une grande société pétrolifère et elle l’avait bien évidemment suivi lorsqu’il avait eu une promotion qui l’avait emmené jusqu’en Alaska. Ils avaient quant-à eux trois enfants et l’ainé venait même d’avoir un petit garçon. Georges Collins était donc arrière grand-père et il adorait ses deux filles mais ne les voyaient plus pour des raisons bien différentes. L’éloignement pour l’une et le mode de vie pour l’autre. Sa femme, Mischa, qui était née aux USA mais dont les parents avaient émigrés de Russie juste après la seconde guerre mondiale, était morte des suites d’une sclérose en plaque diagnostiquée alors qu’elle avait 38 ans. La mort de sa femme avait complètement anéantie Georges et il ne possédait plus vraiment l’étincelle de vie en lui pour se maintenir en forme. Il se levait le matin et n’avait pas la volonté d’en finir avec la vie mais n’avait pas non plus grand plaisir à la prolonger. Il avait vendu sa grande maison de banlieue après la mort de Mischa pour acheter un petit appartement dans le centre ville de Minneapolis et au rez-de-chaussée. Il avait trouvé refuge à son immense chagrin dans la nourriture et comme il était du genre passionné, ce nouveau centre d’intérêt occupa la majeure partie de ses journées et il ne faisait que manger, du matin au soir. Il n’avait plus du tout la volonté de faire du sport depuis son deuil alors qu’avant, il adorait ça. Il se mourrait seul et doucement. Son seul et unique exercice physique consistait à sortir de chez lui une fois par semaine et à faire quelques mètres afin de se rendre au kiosque à journaux du coin de la rue pour acheter un magazine. Pour se nourrir, il lui suffisait de se faire livrer ses courses par un service que proposait la superette de son quartier ou même de commander par téléphone une pizza ou un plat asiatique. Ce soir, il avait appelé « Ling & Louie’s » un peu avant 21 heures. Ils ne faisaient pas de livraisons habituellement mais faisaient une exception pour ce très vieux et fidèle client qui payait un supplément pour ne pas à avoir à sortir de chez lui. Il aimait tout particulièrement leurs nouilles aux légumes et au poulet. Un vrai délice. Il en avait commandé dix portions et les avait dévorés en regardant le sport à la télé. Il avait un grand écran plat et un fauteuil plus que confortable et passait ses journées à regarder des épreuves sportives dans son écran au lieu des les pratiquer lui-même comme il le faisait auparavant, avec assiduité.

Il venait de finir sa neuvième boite de nouilles chinoises et la posa sur la table basse qui se trouvait à droite de son fauteuil. Il était repu et avait l’intention de faire une pause avant d’ingurgiter la dixième et dernière boite blanche en carton fin. Pendant ce temps, des yeux dorés et menaçants l’observaient entrain de se nourrir depuis la gaine d’aération qui faisait face à son fauteuil et il ne s’en était même pas rendu compte.

Il regardait un match de hockey sur glace, le sport numéro un dans cet État du nord. Les Wild contre les Predators de Nashville. L’équipe de son état et qui était basée à St Paul avaient remportés ce match par sept buts à cinq. Malgré cela, son équipe était encore derrière leur adversaire au classement général de la division centrale de la conférence ouest.

-Et ben, ce n’est pas gagné pour le championnat cette année, même si ce soir c’était un bon match ! S’était-il contenté de commenter à la fin de la partie.

Les yeux dorés de la prédatrice le regardaient toujours et cette dernière attendait qu’il aille aux toilettes ou dans une autre pièce pour pouvoir s’extirper du circuit de ventilation et enfin passer à l’attaque. Mais le vieux Georges Collins n’avait pas l’air de vouloir bouger de son confortable fauteuil Hi-Tech.

Mais soudain, elle bougea malgré elle et il entendit ce bruit inhabituel qui venait de sa grille d’aération.

-Qu’est-ce que c’est que ça ? Dit-il à voix haute mais pour lui-même car il se savait pertinemment seul.

Après quelques instants d’hésitation, il daigna enfin se lever de sa place et se dirigea droit vers la grille, les yeux fixés dessus.

-J’espère que ce n’est pas un rat. Je déteste les rats !

Il tenta de regarder à l’intérieur mais ne vit rien du tout. La Prédatrice avait clos ses paupières il regarda mieux mais ne vit toujours rien. Il se souleva un peu sur la pointe des pieds et voulait absolument apercevoir le rat ou la souris qui venait de faire ce bruit dans son conduit, mais soudain, il aperçu quelque chose qui n’avait vraiment rien à faire derrière cette grille : deux yeux jaunes et brillants. Des yeux qui voyaient le gros homme en couleur au cœur du noir et blanc, telle une cible au milieu d’une lunette de visée.

Il eu très peur mais n’était pas au bout de ses peines car la créature aux yeux dorés lui sauta littéralement dessus en s’extirpant de la ventilation tel un serpent bondissant sur sa proie. La jeune femme blonde hurla en passant à l’attaque et Georges Collins eu une crise cardiaque à l’instant précis où elle se jeta sur lui. Elle n’eut donc pas à faire le moindre effort pour le tuer, les tissus adipeux qui entouraient son cœur s’en étaient chargés pour elle. Comme pour ses deux victimes précédentes, elle lui arracha sa chemise, c’était un rituel éculé, et lui préleva le foie avec ses mains et ses dents. Elle pouvait s’aider d’outils et d’instruments, pour faire les choses plus rapidement et plus proprement mais elle tenait à cet aspect bestial de la consommation.

Elle s’assit en tailleur, juste à côté de sa victime et dégusta le foie cru, à quelques centimètres de sa proie sans vie, exactement comme le faisaient les animaux sauvages. Elle dégusta la glande hépatique de Georges Collins avec gourmandise et ce n’était pas un hasard si elle s’était attaquée à un vieil homme en état d’obésité morbide, son foie était aussi gros que celui d’une oie qu’on gave en France notamment pour les fêtes de fin d’année. Cet homme était donc un repas de fête pour elle.

Lorsqu’elle eu fini, elle s’essuya avec des serviettes et des peignoirs qu’elle trouva dans la salle de bain et reparti par le conduit de ventilation sans avoir oublié de signer et de numéroter son œuvre, en écrivant le chiffre » 3 » avec le sang de Monsieur Collins sur son écran de télé.


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Message  Humbug Mar 1 Sep 2015 - 8:05



Chapitre 6 « Mangeuse de Foie »





DownTown Minneapolis - Minnesota
9h18

Les agents Wright et Black ainsi que leurs consultants, les anciens agents Mulder et Scully étaient arrivés de St Paul dès qu’ils avaient appris pour ce nouveau crime atroce. Lorsqu’ils entrèrent en fil indienne dans l’appartement de Georges Collins, ils regardèrent autour d’eux et des techniciens scientifiques s’activaient.

-Remarquez qu’elle a changée de ville un peu comme Tooms quand il est passé de Baltimore à Powhattan Mill. C’est sans doute pour brouiller les pistes.
-C’est fort probable, monsieur Mulder ! Lui répondit Jordan Black.
-J’ai un peu l’impression d’être au début du film « Seven » ! Lança quant-à lui Darren Wright lorsqu’il vit la corpulence très imposante de la victime.

Mulder, lui, se dirigea immédiatement vers la petite grille de ventilation qui faisait face au fauteuil, juste derrière l’écran de télévision où il y avait écrit le chiffre « 3 ».

-Je suppose que la poudre magnétique à empreinte à déjà été mise sur cette grille ? Demanda le consultant tout en fixant cette dernière.
-Oui ! Répondit Wright tout en consultant des papiers. Le Chef d’équipe de la police scientifique vient de me transmettre son rapport. La poudre magnétique n’a rien donné du tout. Ici, il n’y a qu’une série d’empreintes et ce sont celles de la victime, Georges Collins. Elle devait porter des gants. Elle a vraiment pris toutes les précautions.
Mulder était déçu. C’était grâce à cette maladresse qu’il avait réussi à prouver qu’Eugène Victor Tooms était bien le meurtrier de Georges Usher et des victimes de 1933 et de 1963. L’une de ses empreinte digital était strictement la même dans plusieurs affaires séparées par plusieurs décennies, mais il avait du étirer et allonger l’empreinte de Tooms pour qu’elle coïncide avec celle qui fut laissé sur les lieux du crime. Mais là, rien du tout, aucune empreinte. Le nouveau meurtrier qui partageait les mêmes particularités physiques et génétiques que Tooms et qui s’avérait être une femme était beaucoup plus intelligente que lui, comme l’avait soulignée l’agent Black. Pourtant, la jeune vendeuse, l’avait aperçu mais restait à savoir si ses souvenirs étaient assez précis pour en faire un portrait-robot ressemblant et permettant de l’arrêter.
-Dommage ! Se contenta de répondre Fox Mulder. Ça nous aurait facilité la tâche.
-Rassurez-vous Monsieur Mulder, on a de nouvelles technologies qui vont nous permettre de lui mettre la main de dessus. Dit l’agent Black.
-Et puis nous, on a une arme fatale que vous n’aviez pas ! Répliqua l’agent Wright. Nous avons l’agent Jordan Black.
Tous les quatre se regardèrent et sourirent, bien que ce ne soit ni le lieu et les circonstances.
-Vous avez-vu la corpulence de la victime ? Demanda aux autres Dana Scully.
-Cet homme était atteint d’obésité morbide si je prends en compte sa taille et sa corpulence. Répondit le docteur Wright. Et il avait plus de 60 ans.
-Et ça en dit long sur la victimologie ! Dit Mulder.
-Parce que c’était un vieil homme et qu’il n’avait pas la forme, physiquement ? Questionna l’agent Black.
-La première victime était infirme et souffrait d’un stress post-traumatique, la seconde victime était une femme relativement fluette et la troisième était un vieil homme obèse.
-Et qu’est-ce que ça montre, selon vous, Mulder ?
-Élémentaire docteur Wright. Ça renforce le fait que ce soit une femme et je pense qu’elle est d’un petit gabarit car elle s’en prend toujours à des gens relativement faibles.
-C’est une bonne déduction mais la victimologie est encore trop vague pour que ça puisse nous aider à prédire sa prochaine victime comme vous l’aviez fait pour le docteur Scully.

Soudain, l’agent Black eu une nouvelle vision d’apocalypse. Elle voyait la jeune femme blonde, assise en tailleur aux côtés de la victime et qui se régalait en dévorant son foie. Elle semblait affamée et avait du sang partout autour de la bouche. Lorsque la vision cessa, Jordan Black afficha une mine emplie par le dégout.

-Ça va ? Lui demanda son partenaire, inquiet.
-Oui, Ça va ! Cette fille est vraiment un monstre. S’il y a un truc que je peux te dire, c’est qu’elle aime vraiment le foie humain, ça ne fait aucun doute.
-Ça peut expliquer pourquoi elle a choisie une victime souffrant d’obésité. Le foie des obèses est souvent plus gros ! Dit Scully.
-Elle devait avoir une grosse faim, cette fois-ci ! Lança Mulder, toujours aussi sarcastique.
-C’est possible. Confirma le Docteur Wright. Grâce aux caractéristiques qu’elle partage avec Tooms et grâce à vos rapports sur cet individu, nous pouvons supposer qu’elle consomme des foies humains pour pouvoir hiberner, tout comme lui, en ralentissant son métabolisme afin de se rapprocher de l’éternité. Et nous savons aussi que le foie lui est essentiel car il possède de nombreuses fonctions. Il est primordial pour nôtre corps car il métabolise les glucides, notamment en décomposant l’insuline et d’autres hormones. Il fabrique une nouvelle molécule de glucose à partir d’une molécule non-glucidique. Il métabolise aussi les lipides, synthétise le cholestérol et le dégrade en acides biliaires, c’est d’ailleurs pour ça que Tooms secrétait énormément de bile et qu’il en faisait son nid avec des morceaux de papiers journaux. Il produit également des triglycérides et synthétise les lipoprotéines. Sans oublier qu’il emmagasine les vitamines liposolubles comme les vitamines A, D, K et E.

Le Docteur Scully enchaina.

-Il possède également plusieurs fonctions sanguines. Notamment parce qu’il métabolise les protéines et produit plusieurs facteurs de coagulation comme le fibrinogène. Il détruit les hématies et les leucocytes vieillis ainsi que certaines bactéries présentent dans le sang. Il détruit les toxines et converti l’ammoniac en urée. Il stock également de nombreuses substances en plus du glucose, comme la vitamine B12, le fer et le cuivre.
-Bref, on comprend pourquoi elle en est friande ! Lança Fox Mulder en guise de conclusion. C’est grâce à cela qu’elle hiberne et qu’elle peut vivre très longtemps. Il faut absolument qu’on la coince très vite car il ne lui reste plus que deux meurtres avant qu’elle ne disparaisse à nouveau dans sa tanière.

L’agent black Répondit.

-J’ai rendez-vous en début d’après-midi avec la vendeuse du magasin de vêtements pour qu’on face toutes les deux le portrait robot d’après ses souvenirs et mes visions. A mon avis, ça devrait beaucoup nous aider. On a des logiciels comparatifs qui vont l’identifier, c’est certain.

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Message  Humbug Mar 1 Sep 2015 - 8:10


Chapitre 7 « Portrait Robot »





Minnesota State FBI Building - Minneapolis - Minnesota
13h35

Jordan Black et Sofia Federkiewicz étaient assises de part et d’autre du technicien dessinateur qui travaillait pour l’antenne du Minnesota. C’était un jeune homme propre sur lui et avec des lunettes. Il était heureux que deux jolies jeunes femmes l’encadrent ainsi et soient aussi proche de lui car cela ne lui arrivait pas si souvent. C’était ce qu’on appelait communément un nerd et il en avait l’allure ainsi que la timidité. C’était un surdoué des arts plastiques et des nouvelles technologies mais il n’était pas du tout surdoué en ce qui concernait les relations avec le sexe opposé. Cette nouvelle proximité des deux jeunes femmes à ses côtés le rendait mal à l’aise autant que ça l’émoustillait. Il avait l’intention d’être le meilleur possible lors de la reproduction du visage de la tueuse en série mangeuse de foie humain car il avait vu beaucoup de films et de séries et espérait obtenir le même genre de récompense que ce qu’il avait pu voir dans les fictions, un baiser sur la joue. Cela lui suffirait amplement à gagner confiance en lui et à le galvaniser. Pour être honnête, il avait pensé à ce moment plusieurs fois, il en rêvait. Il s’appliqua donc comme jamais derrière son clavier et écoutait attentivement les indications de la vendeuse sous la supervision de l’agent Black.

-Le nez plus court, les yeux moins rapprochés, le front légèrement plus proéminent, le carré un peu plus long…
Il obéissait aux moindre de leur désir et le visage de la femme la plus recherchée du Minnesota pris forme petit à petit sur son écran d’ordinateur, grâce à son logiciel et aux indications des plus précises de la jeune femme.

-La bouche est légèrement plus large. Précisa la vendeuse qui ne l’avait pourtant vu que quelques secondes.

Elle s’étonna elle-même d’avoir une aussi bonne mémoire photographique.

-Le visage est un peu plus fin, ajouta Sofia.

Les traits angéliques de la jeune femme blonde contrastaient littéralement avec l’horreur viscérale de ses crimes. Plus ce visage prenait forme sous ses yeux et moins Dillon McFersen, le technicien aux petites lunettes rondes à l’allure d’adolescent y croyait.

-Elle avait aussi une très légère fossette au menton, il me semble, se souvint soudain la vendeuse.
-Et peut-être le regard un peu plus menaçant, plus déterminé aussi, insista Jordan Black.

L’agent du FBI avait surtout été troublé par son regard lorsque cette dernière avait fait face aux miroirs où elle avait écrit les chiffres avec le sang de ses victimes, à la boutique de vêtement et chez Georges Collins. C’était surtout le regard doré de la tueuse qui l’avait glacée d’effroi.

La vendeuse se souvenait par contre parfaitement de cette femme et cela jouait contre elle. Une chose était sûre, elle était beaucoup moins anodine qu’Eugène Victor Tooms, le tueur sanguinaire dont elle semblait partager les caractéristiques.

Soudain, le portable de l’agent Black se mis à vibrer dans sa poche. Elle sembla gênée puis le sortie et regarda qui l’appelait. C’était son père, Frank Black. Il fallait absolument qu’elle prenne cet appel.

-Excusez-moi. Dit-elle l’air confuse aux deux personnes qui se trouvaient avec elle dans cette petite pièce.

Elle se leva sous les regards médusés de la vendeuse et du nerd et s’éclipsa, sortant de la pièce et refermant la porte derrière elle. Une fois seule et dans le couloir, juste de l’autre côté de la porte, elle décrocha enfin, après six ou sept vibrations.

-Allo, papa ?
-Jordan, ça va toi ?
-Mais pourquoi tu m’appelles ? Je suis au travail là.
-Je sais. Il fallait que je t’appelle.
-Mais pourquoi ?
-L’affaire dont tu t’occupes en ce moment, avec les anciens agents Mulder et Scully…
-Oui ?
-C’est beaucoup plus compliqué que tu ne l’imagines !
-J’ai vu la tueuse papa, on est entrain de faire le portrait-robot avec une autre témoin et on va l’arrêter très bientôt.
-Ça ne sera pas aussi simple, Jordan. J’ai vu des choses moi aussi.
-De ta maison de Tacoma ?
-Oui.
-Mais quand ?
-Toute la nuit et ça m’a poursuivi aussi toute la matinée. Ça faisait des années que je n’avais pas ressentit ça !
-Ces visions, c’était quoi exactement ?
-C’était flou, très vague, mais on aurait dit une secte de tueurs.
-Une secte de tueurs ? Mais il n’y a qu’un seul tueur, papa, qui, en l’occurrence est une tueuse et ça nous en sommes sûrs.
-Ne crois pas ce qui te saute aux yeux Jordan. Je vois plusieurs personnes.
-Désolé mais c’est impossible !
-Crois-moi, s’il te plait. Je te vois en grand danger aussi !
-Comment ça ?
-Ta tueuse est très puissante et elle ne se laissera pas attraper si facilement. Elle a des relations, beaucoup d’argent et elle n’est pas toute seule.
-Nous savons qu’elle a de l’argent, une témoin nous l’a dit. Mais quand tu dis qu’elle n’est pas toute seule, tu parles de ses avocats qui vont tout faire pour que les charges soient abandonnées si on arrive à lui mettre la main dessus ?
-Non, à moins que ses avocats ne soient aussi des tueurs de la même veine qu’elle !

L’agent speciale Jordan Black était quelque peu décontenancé par les révélations de son cher papa qui ne se trompait que rarement dans ce genre d’affaire. Son sixième sens en matière criminelle étant toujours aussi affuté que lorsqu’il était au FBI.

-Écoutes papa, je te remercie pour ces infos mais il faut absolument que je te laisse, là.
-OK, mais prends soin de toi surtout. Fait attention.
-Promis Pap’s. Bisous.
-Bisous.

Le taciturne Frank Black sourit et raccrocha en même temps que ça fille. Elle était bien la seule personne à qui il pouvait dire de sa voix grave et caverneuse « bisous ». La tendresse et l’amour qui les unissait était tout simplement belle.

L’agent Black retourna dans la petite salle et s’excusa à nouveau. Mais elle eu la divine surprise de voir que le portrait robot de la tueuse en série avait progressé sans elle et qu’il était à présent terminé.

Elle avait devant les yeux une meurtrière multirécidiviste qui avait peut-être cent ans tout en paraissant trente et dont le visage, reconstitué en 3 dimensions par le logiciel surpuissant de Dillon McFersen s’offrait à présent à elle dans son intégralité et d’une manière des plus réaliste. Elle avait presque l’impression d’avoir la suspecte devant elle.
-Et voici vôtre tueuse ! Cru bon de préciser le technicien.


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Chapitre 8 « 4 »




Minneapolis - Minnesota
19h55

Thomas Edward Nixon avait un rendez-vous galant ce soir. Il attendait une très jolie jeune femme depuis une dizaine de minutes. Elle n’était pas en retard, c’était lui qui était en avance, trop heureux qu’il était de ce que cette soirée pouvait lui offrir. Il avait un bouquet de fleurs à la main et consulta son smartphone pour regarder l’heure. Il trépignait d’impatience. Il lui restait encore au moins cinq minutes à attendre la demoiselle qui occupait toutes ses pensées depuis plusieurs semaines maintenant, si elle était à l’heure et si elle ne lui posait pas de lapin, ce qu’il redoutait le plus.

Ils s’étaient connus au travail, dans une société d’assurance. Il était commercial, tout nouvellement embauché et elle était secrétaire depuis plus d’un an maintenant. Il était très timide elle aussi mais sa beauté radieuse et sa gentillesse extrême avait poussé le jeune homme à faire le premier pas. Contre toute attente et à sa grande surprise, elle avait accepté son invitation à diner. Elle avait appréciée sa gentillesse qui lui avait paru authentique et sa galanterie plus que rare de nos jours. Son attitude lui avait paru d’un autre temps et ça lui avait beaucoup plu. C’était ce qui la charmait le plus chez un homme car elle aussi avait un goût et des préoccupations d’une autre époque. Pour des jeunes gens de leur âge, 24 ans tous les deux, ils pouvaient paraitre « vieux jeu » aux autres personnes qui les côtoyaient et avaient un esprit beaucoup moins romantique et infiniment plus pragmatique. Le sentimentalisme et le côté fleur bleu, c’était une valeur qu’ils partageaient et c’était ce qui les avait attirés chez l’autre. Tous deux recherchaient quelque chose de sérieux et non une relation d’un soir ; le Fast Love, très peu pour eux. Tous leurs amis ne pensaient qu’à draguer mais eux n’y arrivaient pas.

Tandis qu’il attendait dans le froid nordique d’Avril, Tom repensa à la première fois qu’il avait aperçu Christina, une belle brune venue tout droit du Brésil. Elle était aux USA depuis ses douze ans mais avait conservé un accent espagnol des plus charmant. Elle avait des yeux verts lumineux et une beauté simple, naturelle et sans far. Plusieurs de ses amis s’étaient cassés les dents en lui demandant un rendez-vous, mais pas lui. Ils avaient été beaucoup trop sûrs d’eux, trop « modernes » et cela avait rebuté la jeune femme. Elle se méfiait de ce type d’homme car elle avait peur d’être jeté comme un kleenex aussitôt l’affaire conclue. La démarche de Tom lui avait paru infiniment plus sincère et elle avait accepté son invitation immédiatement au grand dame de tous les mâles célibataires ou non de l’agence. En apprenant cela, ils l’avaient taquiné, tous plus jaloux les uns que les autres et l’avaient harcelés de questions pour savoir comment il s’y été pris pour obtenir les faveurs de cette Joconde inaccessible. Il avait ri mais n’avait rien répondu, tout simplement parce qu’il n’avait aucune réponse à leur donner. Pour leur clouer le bec, il s’était contenté de répliquer par l’humour en sortant une phrase du type : « Elle à bon gout, c’est tout ! », ce qui les énerva encore plus. Mission accomplie. Mais à cet instant, il ne faisait pas le fier, il était angoissé à l’idée qu’elle ne vienne pas et cette idée le hantait. Il regarda à nouveau son smartphone de la main gauche tout en tenant son bouquet de fleurs dans la main droite. 8h. l’heure du rendez-vous. Dans une minute elle serait en retard et cette perspective le tétanisa. Mais la jolie sud-américaine ne fit pas durer le suspense bien longtemps car elle arriva, pile à l’heure et plus belle que jamais. Il la vit s’avancer vers lui et son cœur se souleva. Bien que naturelle, il la trouvait à tomber et ne regretta pas un seul instant d’avoir pris son courage à deux mains pour l’inviter. Lorsqu’elle arriva jusqu’à lui, elle lui posa un baiser sur la joue. Il s’en contenta mais espérait que la soirée se passerait assez bien pour lui permettre un baiser sur la bouche. Il lui tendit le bouquet et son visage s’illumina. Son sourire « banane » ravi le jeune homme timide. Thomas avait de petites lunettes rondes, il était grand et mince avec les cheveux courts et châtains. C’était un Geek dans l’âme et en cela il était parfaitement en accord avec son époque.

-Où va-t-on ? Lui demanda-t-elle avec un petit sourire coquin.

Il sourit à son tour.

-Surprise ! Viens, suis-moi !
Le jeune homme lui prit la main et l’emmena dans un très bon restaurant, le Borough Minneapolis sur Washington Avenue. Il avait tout prévu pour qu’elle passe une excellente soirée. Il avait préféré réserver pour ne pas se retrouver le bec dans l’eau si la salle venait à être pleine et il avait eu raison, le restaurant était bondé. Le maître d’hôtel les installa à leur table et la jeune femme fut très impressionnée. La soirée se déroula à merveille mais les deux tourtereaux n’avaient pas remarqués qu’ils avaient été dévisagés et observés durant tout le repas par une jeune femme blonde coiffé d’un carré long. Ses yeux étaient habituellement bleus mais ils avaient laissé place à deux soleils menaçants. Durant tout le repas elle était beaucoup plus intéressée par eux que par ce qui se trouvait dans son assiette. Elle avait ciblé le couple mais lequel des deux allait être sa quatrième victime ? A moins qu’elle ne tue les deux jeunes gens en même temps mais s’attaquer à deux personnes était des plus risqué, l’un pouvait s’enfuir tandis qu’elle était occupé avec l’autre. La tueuse dînait avec un vieil homme ventru qui n’avait pas l’air en forme, un homme à l’allure richissime mais qui semblait malade. Il avait toussé durant tout le repas. La tueuse semblait se moquer de son état de santé précaire.

Les tourtereaux finirent de dîner peu avant 22h et firent une petite ballade mais elle ne s’éternisa pas car Christina souhaitait rentrer chez elle. Tom cru que la soirée lui avait déplu et il fut dépité mais elle le rassura en lui posant un baiser sur la bouche.

-C’était parfait. Lui-dit-elle. C’est juste que je ne veux pas me coucher trop tard.

Il sourit, rassuré. Ce langoureux baiser lui avait apporté joie et plénitude. Ils se séparèrent en ayant beaucoup de mal à se lâché la main mais ils finirent par partir tous les deux de leur côté. Le jeune homme était au Nirvana, ça n’aurait pas pu mieux se passer pour un premier rendez-vous, même dans ses rêves les plus fous.

En rentrant chez lui, plein d’étoiles dans les yeux, il alla s’assoir devant son ordinateur pour surfer sur le Dark-Net, comme il le faisait tous les soirs. Il aimait décidément le coté secret du Deep-Web, il y voyait des choses qu’on ne pouvait pas trouver grâce à Google et il adorait faire partie d’une caste d’affranchis. Il était heureux mais ne pu s’empêcher de nuancer son bilan en se demandant comment cela allait se passer le lendemain, au bureau. Allait-elle l’ignorer ou au contraire, allait-elle raconter à ses amies secrétaires qu’elle avait passée une divine soirée avec un jeune homme charmant ? Il le saurait demain matin mais ça lui faisait un peu peur. Tandis qu’il surfait sur des sites non référencés par les moteurs de recherches, son smartphone, qui était posé sur son bureau devant lui, se mis à tinter comme une clochette. Intrigué, il regarda.

-Incroyable ! Pensa-t-il.

C’était un texto de Christina. Un basique et cliché « Tu Dors ?». Il s’empressa de répondre. « Non, trop occupé à penser à cette magnifique soirée ». C’était risqué mais il tenta quand même le coup. « Moi aussi » répondit-elle et il fut rassuré au plus haut point. Soudain il reçu un deuxième texto de suite « Skype ? » et s’empressa de répondre « Avec plaisir ! ». Il ferma son logiciel et double-cliqua sur Skype. La belle latino était entrain de l’appeler et il décrocha, avec la vidéo.

Mais au lieu de voir Christina en gros plan et face caméra, il vit ce qui ressemblait à une lutte. Sa belle était entrain de se faire agressée, chez elle alors qu’elle venait de l’appeler via-Skype. Il était le témoin involontaire de l’agression barbare que subissait la jeune femme dont il était amoureux. Elle hurlait à pleins poumons et il ne pouvait intervenir. Tom était horrifié par cette situation désespérée. Il hurlait lui aussi et pestait d’impuissance. Il décrocha son téléphone et fit le 911 mais ses espoirs de la sauver s’évanouirent lorsque son écran vira soudainement au rouge, du sang venait de recouvrir l’objectif de la web-cam.


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Message  Humbug Mar 1 Sep 2015 - 8:14




Chapitre 9 « Skype »






8h10

Comme ils en avaient pris la sinistre habitude, les agents spéciaux et leurs deux consultants, tout aussi spéciaux, pénétrèrent sur la scène de crime, dans le petit appartement de la victime. Cette routine macabre commençait sérieusement à les agacer.

-J’imagine qu’il s’agit de la victime numéro 4 ? Demanda l’agent Wright.
-C’est même certain ! Répondit Mulder en montrant du doigt l’écran LCD du PC de la jeune femme.
Ce dernier portait un « 4 » écrit avec du sang, très certainement le sien.
-Sauf que cette fois, nôtre mangeuse de foie a commis une erreur qui risque de lui être fatal ! Précisa le scientifique du FBI.
-Comment ça ? Lui demanda le docteur Scully. Une empreinte ?
-Non, beaucoup mieux ! Jubila Darren Wright. Elle s’est laissé filmer.
-Et c’est encore plus efficace dans le cadre d’une enquête qu’une de mes vision, aussi précise soit-elle ! Ajouta Jordan Black.
-Elle s’est laissé filmer ? Demanda, stupéfait, Fox Mulder. Par une caméra de surveillance ?
-Même pas ! Répondit le rouquin. Les gens passent leur temps à se filmer et à raconter les moindres détails de leur vie privée sur les réseaux sociaux. Facebook, Twitter, Instagram, Tumblr et j’en passe ! Aujourd’hui les gens ne peuvent plus s’en passer, surtout les jeunes.
-Et donc ? Demanda Mulder.
-Nôtre tueuse à été filmée grâce à Skype !
-Vous dites que le crime a été filmé et la meurtrière aussi ?
-Oui, répondit l’agent Black à Scully. Mais ce n’est pas la seule bonne surprise de cette affaire, puisqu’il y avait quelqu’un de l’autre coté de son ordinateur.
-Qui ? Demanda le docteur Scully, impatiente.
-Le nouveau petit copain de la victime. Thomas Nixon. Ils sont sortis ensemble hier soir et elle l’a rappelé via Skype un peu plus tard dans la soirée pour prolonger un peu leurs échanges. Mais lorsqu’il a décroché, il a vu sa petite amie se faire agresser et étrangler par derrière. C’est lui qui a prévenu la police.
-Il a vu la tueuse ?
-Oui, docteur Scully ! Lui répondit son homologue. L’image était sombre et un peu flou mais il a vu une femme blonde. Des agents lui ont montré le portrait robot et ça correspond, mais le plus important c’est que nous ayons enfin son visage et grâce à nos logiciels, on va enfin pouvoir savoir qui est nôtre bête humaine.

Mulder sourit à nouveau.

-Ce monde meilleur ou nous sommes tous nos propres Big Brother peut avoir du bon parfois.

Soudain, le téléphone portable de l’agent Wright se mit à sonner. Il décrocha et s’éloigna sous les yeux des trois autres. Au fur et à mesure de la conversation, ses traits se crispèrent. Ça avait l’air très important, peut-être même grave.

-OK ! Je les préviens tout de suite ! Dit-il au bout de deux minutes qui avaient paru une éternité à ceux qui l’attendaient.

Quand il revient vers eux, ils l’interrogèrent du regard, surtout Scully, avec toute l’expressivité de ses yeux pers.
Il se tourna alors vers Mulder et Scully, la mine affectée.

-Il s’est passé quelque chose à Sham-Rock, au Texas. Des incendies, à plusieurs endroits en même temps. A l’hôpital, au lycée, au central de police, à la prison. Mais il n’y pas eu de victimes. Tout le monde a survécu. D’après plusieurs témoins, vôtre fils William était là-bas avec un homme plus âgé.

-Le gourou ? Demanda Mulder.
-Apparemment oui.
-Allons-y ! S’empressa Scully.
-C’est inutile, désolé. Il a disparu aussitôt avec Huysmans. Et ils sont tous les deux à nouveau introuvables. Les Rangers ont aussi été mis sur le coup mais rien ! Aucune trace !

La docteur était dépité, écœurée.

-Quoi, c’est tout ? Il était là-bas, il a sauvé tout le monde et il a disparu à nouveau ? Pourquoi ? Demanda-t-elle, les larmes aux yeux.

L’agent Wright ne savait que répondre.

William était réapparu, il avait encore commis un miracle, comme lors de l’assaut de la forteresse de la secte de Dothan où il avait trouvé refuge puis il s’était envolé, pour la deuxième fois.

Scully se lova dans les bras de Mulder pour y trouver du réconfort.

-Vraiment désolé pour vous. Lui dit l’agent Black. Vous voulez continuer à nous aider dans nôtre enquête sur la mutante en attendant d’avoir une autre piste sur William ou Huysmans ? Nous sommes presque au bout !
Après une longue hésitation, Scully approuva silencieusement. Mais avait-elle vraiment le choix ? Il fallait qu’elle se remette au travail pour oublier que son fils avait refait surface sans qu’elle ait pu le voir. Une immense tristesse l’envahi.



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Message  Humbug Mar 1 Sep 2015 - 8:16



Chapitre 10 « Barbara Dickerson »






14h25

-Nous avons un nom ! Hurla l’agent spécial Jordan Black à l’adresse de son coéquipier et de leurs deux consultants de luxe.

Tous les trois la regardèrent de manière interrogative. Scully était heureuse que l’enquête ait enfin fait un grand bond en avant. Peut-être allaient-ils pouvoir se concentrer sur la recherche de William, une fois pour toute.

-Il s’agit d’une certaine Barbara Cavanaugh. Précisa-t-elle en leur montrant une photo de la jeune femme.
-Qu’est-ce qu’on sait sur elle ? Demanda Fox Mulder.
-Tout ! Répondit l’agent Wright.
-Tout ? Effectivement, ce monde du tout numérique a du bon.
-Bienvenue dans le monde merveilleux de la haute technologie ! Lança Jordan Black.
-Vous pouvez préciser ce que vous entendez par tout ? Demanda Scully, pragmatique.
-Bien sûr ! Dit l’agent Black. Alors, déjà, Barbara Cavanaugh n’est pas son vrai nom.
-Elle a changé d’identité ?
-Non, elle s’est mariée !
-Pardon ?

Mulder et Scully n’y croyaient pas. Comment un tel monstre pouvait avoir trouvé un époux ? La fille de Frank Black précisa.

-Barbara Dickerson est soudainement apparu dans la vie de Raymond Cavanaugh au mois de juillet 2014, 70 ans et fondateur de la société « RC Electronics ». Veuf et multimillionnaire, elle lui a mis le grappin dessus comme un couguar attrape une antilope sans défense. Elle s’est présentée au siège de sa société pour, soi-disant, être sa nouvelle secrétaire car la précédente venait de tomber gravement malade. Elle lui a tapé dans l’œil et il l’a embauché très vite puis elle lui a fait du rentre dedans comme on n’a jamais vu. Elle lui a fait comprendre qu’elle voulait plus qu’être sa secrétaire, tout ce qu’elle voulait c’était être sa femme.

-Et je suis sûr qu’elle y a mis du cœur à l’ouvrage ! Se moqua Scully.
-C’est le moins qu’on puisse dire ! Six mois après leur rencontre, en décembre 2014, ils se sont mariés à Las Vegas.
-Elle a eu ce qu’elle désirait ! Conclu Mulder. Et ça explique ce qu’a dit d’elle la vendeuse du magasin de vêtements, son allure chic, ses bijoux etc…Une chose est sûre, elle est beaucoup plus intelligente que Tooms. Elle se sert de ses charmes pour dormir dans la soie le temps qu’elle est en ville, car, après tout, pourquoi vivre dans un taudis ? Mais ça ne la rend pas moins dangereuse, au contraire. Et lorsqu’elle a commis ses cinq meurtres, elle retourne dans sa tanière de bile et de journaux, comme son congénère du service vétérinaire de Baltimore. Le temps de manger ses cinq foies humains, elle se pavane dans des fringues de luxe et conduit très certainement une belle voiture.

-Et son mari ne se doute de rien ? Demanda Scully tout en subodorant déjà de la réponse.
-Nous pensons que non, répondit Wright. Raymond Cavanaugh est, hélas, vieux et faible et c’est certainement pour ça qu’elle l’a choisi. Elle l’a ciblé comme un chasseur tenant dans sa lunette de visée une biche boitillante.
-Par contre, il y a quelque chose que je ne comprends toujours pas ! S’étonna Mulder. Tooms a commencé à tué tous les trente ans à partir de 1903. 1933, 1963 et enfin 1993. Mais si nous admettons que Barbara Dickerson a commencé à tué en même temps que lui et pour les mêmes raisons, 2014 ne correspond à rien. Si elle a réussi à tuer ses cinq victimes en 1993, elle n’aurait pas due sortir de son hibernation avant 2023. Elle a donc 9 ans d’avance.
Jordan Black lui répondit du tac au tac.
-J’ai anticipé vôtre question monsieur Mulder. J’ai fait quelques recherches complémentaires sur elle et j’ai découvert que son cycle n’est pas de trente ans mais de trente-sept ans.
-Son temps d’hibernation est plus long que celui de Tooms ? Demanda Scully.
-Ça peut s’expliquer par son métabolisme. Répondit le docteur Wright.

L’agent Black continua son exposé.

-Il n’existe aucune trace de Barbara Dickerson dans l’état du Minnesota mise à part en 1903, 1940, 1977 et enfin 2014.
-Elle n’était donc pas dans la nature en même temps que Victor Tooms, mise à part en 1903. Fit remarquer Mulder. C’est donc à cette date que tout à commencé. Reste à savoir quoi.
-Exact ! Approuva Darren Wright, on doit savoir comment ces deux êtres sont devenus des mutants centenaires et mangeurs de foie humains.
-C’est vrai, dit Scully, mais pour l’instant on doit arrêter ce monstre qui ne fait pas que voler et dévorer le foie de ses victimes mais profite également de la faiblesse d’un vieil homme. Et j’imagine que ce mode opératoire n’est pas nouveau.
-Tout juste docteur Scully ! Une certaine Barbara Dickerson s’est marié avec des hommes fortunés et beaucoup plus vieux qu’elle en 1940 et en 1977. On pourrait croire que ce sont des homonymes mais nous savons à présent que c’est la même personne.
-Et où est-ce qu’on peut la trouver ?
-J’ai envoyé une unité au domicile de Raymond Cavanaugh à St Paul et une au siège de RC Electronics. Si elle se pointe à l’une des deux adresses, on lui met le grappin dessus.


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Message  Humbug Mar 1 Sep 2015 - 8:19



Chapitre 11 « La Bête Humaine »






RC Electronics
St Paul - Minnesota
9h05

Les quatre traqueurs de la tueuse en série étaient dans une voiture grise, juste devant le siège de la compagnie fondée par Raymond Cavanaugh. L’immeuble possédait quatre étages et l’on ne voyait que des vitres teintées et des montants en fer peints en noir.

-Je suppose que si on est là, c’est parce que la suspecte n’est pas rentré chez elle ? Demanda Fox Mulder.
-Exact ! Répondit Darren Wright. Les deux équipes du bureau local sont resté en faction durant 24 heures et c’est celle située ici même qui a signalé sa présence. Elle n’est donc pas rentrée au domicile conjugal cette nuit.
-J’espère qu’elle n’en a pas profité pour commettre son cinquième meurtre. Soupira Scully.
-Je ne pense pas. La rassura Jordan Black. Si c’était le cas, on serait surement au courant.
-Espérons que vous disiez vrai. Car si elle a commis son dernier crime, il ne lui reste plus qu’a disparaitre pour les 37 prochaines années et elle ne réapparaitra qu’en 2052. Vous, vous serez encore là mais nous, c’est peu probable.
-Qu’est devenu vôtre légendaire optimisme, Mulder ? Lui demanda la brune aux cheveux bouclés.
-J’ai dû le rendre en même temps que mon arme et mon badge ! Répondit-il sans avoir rien perdu de sa répartie ni de son ironie mordante.
-N’ayez craintes, poursuivi l’agent Wright. Elle est entrée il y a environ trente minutes et il y a peu de chances qu’elle ait commis son ultime forfait. De toute façon, on va l’arrêter d’ici quelques minutes.
-Je me demandais quant est-ce que vous alliez dire ça, je commence à m’impatienter ! Dit l’ancien agent spécial.
-Qu’est ce qu’on attend au juste ? Demanda sa compagne juste après l’avoir regardé.
-Un mandat.
-A ce que je vois, certaines choses n’ont pas changé ! Remarqua Mulder avec un sourire narquois.
Soudain, une voiture arriva et se gara juste derrière eux. Un homme grand et portant un costume cravate sombre en sorti et se dirigea vers eux avec une feuille de papier. Il alla directement vers le côté droit, celui où se trouvait l’agent Black. Elle baissa sa vitre d’une pression sur le bouton et l’homme lui tendit la feuille.
-Merci ! Lui dit-elle.
Il repartit vers son véhicule et son chauffeur démarra en trombe. Jordan Black déplia le papier et le lu en diagonal.
-C’est bon, on l’a. Allons-y.
-Vous avez prévu des renforts au cas où elle ne se laisserait pas passer les menottes ? Demanda Scully.
-Oui, on a tout prévu ! Répondit Wright. Mais pour l’instant il sont très discrets et en retrait. Pas la peine de l’effrayer avec un déploiement de force un peu trop visible.
-Allez, on y va ! Ordonna l’agent Black tout en ouvrant sa portière, bientôt suivi par ses trois acolytes.
Ils se dirigèrent vers l’entrée du siège social de RC Electronics et passèrent la porte un à un. La jeune agent ouvrait la marche et regarda fixement la réceptionniste qui était assise derrière son guichet sur lequel était posé un ordinateur et trois téléphones.
-Je peux vous aidez ? Demanda-t-elle aux nouveaux arrivants.

Les agents Black et Wright sortirent leur badge.

-FBI. Nous voulons parler à Barbara Cavanaugh.

La jeune femme fut très surprise.

-Elle est dans son bureau, au quatrième étage mais…
-Merci ! Lança Darren Wright.

Les quatre enquêteurs se dirigeaient déjà vers l’élévateur et Scully remarqua que la réceptionniste avait décroché un des téléphones, précipitamment. Ils montèrent dans l’ascenseur et Jordan Black, très excitée à l’idée d’arrêter enfin cette prédatrice sans pitié appuya sur le numéro 4. En voyant ce chiffre, elle eu une vision d’un autre numéro 4, celui que la mutante avait inscrite sur l’écran d’ordinateur de Christina Del Rio avec le sang de sa victime et sa détermination décupla encore. Elle trouvait décidément cet ascenseur beaucoup trop long pourtant l’ascension n’avait durée que quelques secondes lorsqu’ils arrivèrent à destination et que la double porte en métal s’ouvrit, laissant place à de la moquette et des parois vitrées qui séparaient les bureaux. Ils s’avancèrent comme un seul homme et dans chaque bureau, tout le monde les regardait en se demandant qui pouvait bien être ces quatre personnes inconnues. Au niveau du troisième bureau sur la droite, ils virent inscrit sur une plaque « Barbara Cavanaugh – Vice Présidente ».

-Pas mal comme promotion pour une tueuse sanguinaire qui ne connait le PDG que depuis six mois ! Fit remarquer Mulder.
-Elle a dû sacrément donné de sa personne ! Poursuivi Wright, sur qui l’attitude sarcastique de Mulder avait due déteindre.

Jordan Black frappa à la porte.

-Entrez ! Entendirent-ils tous distinctement et prononcé par une femme avec une certaine autorité.

Ils s’exécutèrent et purent enfin voir de leurs yeux la femme qu’ils recherchaient depuis plusieurs jours. La bête humaine leur faisait enfin face. Elle était devant eux, assise derrière un large bureau en acajou. Une belle trentenaire blonde aux yeux bleus avec un carré long. Les visions de Jordan Black étaient enfin rejointes par la réalité. La vice présidente raccrocha son téléphone et Scully compris que la réceptionniste venait de la prévenir.

-Oui, que puis-je faire pour vous ?
-Barbara Dickerson, épouse Cavanaugh ? Demanda l’agent Black pour une simple vérification d’usage.
-Oui ! Répondit la jeune femme avec un étonnement et une incompréhension feinte qui ne leurra personne.

Les agents dégainèrent à nouveaux leur badge officiel.

-FBI, agents spéciaux Wright et Black ! Précisa la jeune profileuse. Vous êtes en état d’arrestation pour meurtre avec préméditation accompagné de sauvagerie et de cannibalisme. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz…

La jeune femme l’aida à se lever de son fauteuil en cuir et lui passa les menottes.

-C’est du délire ! Protesta l’interpelée.
-Ce n’est pas ce que dit le juge qui nous a signé ce mandat ! Répondit Darren Wright en lui montrant le papier officiel.

Il lui mit littéralement sous le nez comme on faisait avec un chien qui venait de faire ses besoins sur le tapis du salon. Jordan Black la serrait de prêt et l’emmena vers l’ascenseur, le sourire satisfait que l’arrestation se soit passée aussi bien. Les deux consultants et l’agent Wright entouraient les deux femmes comme des gardes du corps dévolues à des chefs d’état ou des rock stars. Entre temps, tous les employés de l’étage étaient sortis de leurs bureaux pour assister au spectacle. Barbara Dickerson se retourna soudain vers l’un des spectateurs avec détermination.

-Ruppert ! Appelez mes avocats, tout de suite !
-Ils ne pourront rien pour vous cette fois, lui lança Jordan Black, vous avez commis beaucoup trop d’erreurs. Remerciez donc la technologie qui nous entoure et qui n’existait pas il y a trente-sept ans.

Barbara Dickerson se savait coincée comme l’une de ses proies. Elle attendait l’ascenseur, menottée et entourée de deux agents du FBI ainsi que deux anciens agents. Il fallait qu’elle réagisse. Lorsque les portes de l’élévateur s’ouvrirent, ses magnifiques yeux bleus devinrent soudain dorés car elle avait décidé de se rebeller et de passer à l’attaque. Bien qu’entravée par les menottes que l’agent Black ne s’était pas privé de serrer au maximum, elle réussi à pousser ses gardiens de plusieurs coups d’épaules avec toute sa rage et sa fureur et eu enfin plus d’un mètre d’espace. Elle avait mis ses quatre geôliers à terre, dans un déchainement de haine dont aucun de ses employés ne l’avait cru capable jusqu’à ce qu’ils soient témoins de ce spectacle ahurissant. Elle se glissa dans l’ascenseur et appuya sur le rez-de-chaussée.


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Message  Humbug Mar 1 Sep 2015 - 8:21



Chapitre 12 « Capture »






9h30

-Prévenez les renforts ! Hurla Mulder. Il ne faut surtout pas qu’elle s’échappe.

L’agent Wright parla dans une petite radio qu’il avait sur lui.

-A toutes les unités ! La suspecte s’est enfui ! Cernez le bâtiment !

Mulder aboyait toujours.

-Il faut aussi des hommes dans les égouts ! Et mettez un officier derrière la moindre grille de ventilation. Dites leur de tirer à vue.

Wright s’exécuta.

-Suspecte non armée mais extrêmement dangereuse. Vous avez déjà sa photo. Blonde dans la trentaine. Je veux aussi des unités dans les égouts. Et surveillez la moindre petite ouverture. Elle a la faculté de se glisser dans les plus petits recoins.

Les quatre enquêteurs se regardèrent complètement désœuvrés. Si elle réussissait à leur échapper, il ne lui restait plus qu’à prélever un seul foie avant de retourner à son repaire pour les 37 prochaines années. Et contrairement à Tooms, ils n’avaient aucune idée de l’endroit où pouvait se trouver son nid. Il fallait absolument qu’ils l’arrêtent, coûte que coûte. Mulder se précipita dans les escaliers et l’ancien sportif qu’il était avait encore de beaux restes car il dévala les quatre étages qui le séparaient du rez-de-chaussée en un temps record et poussa la porte qui menait au grand hall d’accueil. La réceptionniste le regarda interloqué. Il se rendit juste devant la porte de l’ascenseur et cette derrière s’ouvrit au même instant. Incroyable. Il n’y avait là que la paire de menottes que l’agent Black lui avait passées aux poignets. Elle avait réussi à s’en défaire grâce à ses redoutables aptitudes et c’était parfaitement prévisible mais passer les menottes à un suspect était la procédure standard du bureau. Pourtant ce genre de criminelle, cette mutante génétique aux pouvoirs de compressions de son corps échappait aux procédures du standard. Mais, malgré son ouverture d’esprit relativement récente en ce a qui concernaient les phénomènes inexpliqués, ils n’avaient toujours pas adaptés leur procédure à ce genre de monstre. Mulder regarda partout, y compris au plafond de l’ascenseur, mais elle n’était plus là, elle avait déjà réussi à filer entre les mailles du filet, en quelques secondes seulement.

Une unité d’intervention mandatée par l’agent spécial Wright et plusieurs policiers en uniformes pénétrèrent dans le hall de RC Electronics. Mulder vit qu’il y avait aussi de nombreuses voitures de police juste devant le bâtiment. Au même moment, Black, Wright et Scully arrivèrent tous en même temps par les escaliers et se dirigèrent vers l’ancien agent. Il leur montra les menottes vides, avec le plus profond des dépits.

Le chef de l’unité d’intervention, portant casque, gilet par balle et fusil d’assaut se dirigea vers l’agent Wright.

-Surveillez la moindre bouche d’aération, ordonna-t-il, elle peut se trouver derrière. Et n’hésitez pas à tirer à vue.
-Compris !

Et le chef emmena ses hommes dans les escaliers pour inspecter les étages pendant que plusieurs policiers en uniforme vérifiaient les moindres recoins du rez-de-chaussée.

-Si elle nous échappe on aura l’air fin ! Déplora l’agent Wright.
-Et la prochaine fois qu’on aura l’occasion de la coincer ce sera dans 37 ans, poursuivit Jordan Black. Et on sera trop vieux pour courir après un mutant !

Mulder sourit et se tourna vers Scully.

-Bon sang, où est-ce qu’elle peut se cacher ? S’agaça l’agent Black, énervée par cette situation qui était entrain de leur échapper.

Comme c’était elle qui avait passée les menottes à Barbara Dickerson et qu’elle l’empoignait directement, elle se sentait responsable de la situation.

L’esprit de Fox Mulder cogitait à cent à l’heure, comme à la grande époque où il était responsable des affaires non-classées. Cette affaire lui avait redonnée tous ses réflexes de jeune agent ou presque. Il se précipita vers la réceptionniste qui le regarda avec des yeux de merlan frit.

-Il y a un sous-sol ici ? Lui demanda-t-il le souffle court.

Elle afficha encore un visage stupéfait.

-Euh, oui. La porte est juste là. Mais c’est interdit.

Elle lui montra du doigt une lourde porte avec un panneau disant « Interdit à toute personne étrangère au service ».
Il s’y précipita et Scully le suivi.

-Mulder, où tu vas ?
-Tous les sorties sont bouclées et les étages sont déjà cernés ! Il ne lui reste plus que le sous-sol.

Les agents Wright et Black leur emboitèrent le pas. Ils avaient toute confiance dans l’intuition de l’ancien agent. Ils passèrent tous les quatre la porte et descendirent un escalier étroit et mal entretenu. Il n’y avait pas de lumière, heureusement que les agents spéciaux avaient emportés des lampes de poche surpuissantes. Quand ils les allumèrent et que les marches grises furent visibles dans les deux faisceaux de lumière, Mulder se retourna soudain vers sa compagne.

-Ça me rappelle pas mal de souvenirs ! Lui confia-t-il.

Elle sourit à cette évocation de leur passé commun aux X-Files où ils avaient dû utiliser de tels lampes torches à de nombreuses reprises.

-Tu te rappelles de ce que tu m’avais dit lorsque tu t’es glissé dans la tanière de Tooms, sous l’escalator du centre commercial ? Lui demanda-t-elle.
-Comme si c’était hier ! Je t’ai dit que je te laisserai le prochain mutant !
-Et tu n’as jamais tenu ta promesse ! Alors aujourd’hui, tu pourrais au moins me laissé passé devant.
-Avec plaisir Scully ! Fit-il en faisant un geste noble de la main signifiant « après vous ! ».
-Vous avez fini avec vos politesses ? Leur demanda Darren Wright qui n’était pas d’humeur aussi badine qu’eux.

Plus ils descendaient dans ce sous sol lugubre, plus ils avaient l’impression de se rapprocher des enfers. Sauf qu’ils ne s’attendaient pas à trouver Cerbère mais, avec un peu de chance, Barbara Dickerson.

Une fois en bas, les rayons des lampes des agents balayaient le périmètre sans rien trouver. Mais ils ne s’avouèrent pas vaincu et continuèrent leurs recherches. Soudain, ils entendirent un bruit suspect. Ils s’approchèrent en concentrant les faisceaux des torches dans la zone suspectes.

-Miaouh !
-Un chat ! Un maudit chat ! S’exclama Jordan Black, légitimement déçue.
-Si vous pouviez éviter qu’il s’approche, leur demanda Scully. J’ai découvert il y a quelques années que j’étais devenu allergique à leurs poils.
-L’espace d’un instant, j’ai cru que tu avais peur qu’il soit possédé par l’esprit d’une femme chamane.

Wright ne comprenait rien à toutes ces références à leurs anciennes affaires mais l’agent Black, elle, comprenait absolument tout.

-Attendez ! Dit soudain l’agent Black. Vous avez entendu ?
-Non ! Répondit Scully, en toute franchise.
-Je suis sûr qu’elle est ici ! Ajouta la jeune agent.

Elle balaya une nouvelle fois l’immense pièce de son faisceau de lumière et ce dernier mis à jour une toute petite grille qui leur avait échappé la première fois. Elle était carrée et ne mesurait pas plus de 15 cm de côté. Elle s’approcha de cette dernière, suivie par ses acolytes et se pencha pour regarder dans l’étroit conduit.

A sa grande surprise, elle vit deux yeux dorés qui l’observaient.

Calmement, elle s’empara de sa radio et parla d’une voix sereine.

-Agent Black à toutes les unités ! On l’a trouvé, elle est dans une toute petite gaine de ventilation du sous-sol ! Elle ne peut pas s’échapper. Terminé.



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Message  Humbug Mar 1 Sep 2015 - 8:24

Chapitre 13 « Révélations »





J. Edgar Hoover Building – Siege du FBI – Washington D.C
Vendredi 17 Avril 2015 - 10h13

Barbara Dickerson était dans une salle d’interrogatoire, entravée par une camisole de force de dernière génération. Ses yeux dorés de prédatrice avait de nouveau laissé place à de très beaux yeux bleu-lagon et la vision spécifique de sa prochaine proie avait également disparue. Elle était sous la garde immédiate et rapprochée de trois agents spéciaux du FBI en costumes sombres. Ils étaient aussi muets qu’elle et la captive les regarda un à un avec un sourire de défiance, paradoxalement amusée et pas du tout gênée par la situation.

Tout à coup, Wright et Black entrèrent dans la pièce, immédiatement suivi par Scully et Mulder. L’agent Black tenait un épais dossier dans ses mains.

-Merci, messieurs, vous pouvez nous laisser ! Lança Darren Wright à l’adresse des trois gardes.

Ils s’exécutèrent sans perdre une seconde et lorsqu’ils ne furent que tous les cinq, Barbara Dickerson daigna enfin ouvrir la bouche.

-Mes avocats surpayés ne vont faire qu’une bouchée de vous !
-Ce que vous n’avez pas pu faire avec le foie de vôtre cinquième victime ! Lui asséna Mulder avec son habituel ton sarcastique. Il vous faut cinq foies humains, n’est-ce pas ? Pour hiberner durant 37 ans.

La trentenaire blonde affichait un large sourire de satisfaction. Ce fut au tour du docteur Scully de l’interroger.

-Pourquoi vous n’hibernez pas 30 ans, comme lui ?
-Comme qui ?
-Eugène Victor Tooms ! Lança l’agent Black sur un ton des plus sérieux.
-Tooms ? Demanda la prédatrice.
-Vous le connaissez n’est-ce pas ? Voulu savoir Mulder.
-Ah, Eugène ! Oui c’est vrai, je l’ai rencontré une fois ou deux, il y a très longtemps.
-En 1903 ? Insista l’ancien agent.
-C’est bien ce que je disais, répondit-elle, mes avocats vont vous broyer !

L’agent Wright pris la parole à son tour.

-Ce sont les anciens agents Mulder et Scully qui ont traqués et tués vôtre ami, en 1993 puis en 1994.
-Eugène n’était pas mon ami.
-Alors pourquoi vous l’appelez par son prénom ? Demanda fort justement Jordan Black.
-Parce que pour moi, il était « Eugène », il n’était pas « Tooms ». Et c’est quoi cette histoire de 1903. Vous croyez que vous allez réussir à faire gober à un juge sain d’esprit que je suis âgé de 150 ans ?
-On n’aura même pas besoin de lui parler de cette partie de vôtre personnalité. Lui répondit Darren Wright. Nous, tout ce qu’on veut, c’est vous inculper pour les quatre meurtres que vous avez commis cette année.
-Quatre meurtres ? Demanda-t-elle sur un air faussement innocent.
-Tony Giardelli, Stefanie Remick, Georges Collins et Christina Del Rio.
-Ces noms ne me disent rien ! Répondit-elle avec toujours autant d’aplomb.
-Alors peut-être que ces photos vous parlerons un peu plus que de simples noms ! Lui dit l’agent Black en ouvrant le dossier et en lui balançant les photos de ses victimes sous les yeux.
-Vous vous en êtes pris à des gens faibles par ce que vous êtes quelqu’un de lâche. Lui lança l’agent Wright. Tony Giardelli était un vétéran de l’Afghanistan à qui il manquait une main. Georges Collins était un vieil homme obèse et les deux autres victimes, Stefanie Remick et Christina Del Rio étaient des femmes. Vous ne vous attaquez donc qu’à des gens qui ne peuvent pas se défendre.
-Vous n’avez aucune preuve. Pas d’empreinte. Pas d’ADN.
-C’est vrai, reconnu Scully. Mais lors du quatrième meurtre, celui de Christina Del Rio, vous avez commis une erreur fatale.
-Une erreur qui n’aurait pas eu lieu si vous aviez un peu mieux appréhendé l’omniprésence des réseaux sociaux chez les jeunes de nôtre époque.

Elle les regarda un à un.

-Ne me regardez pas comme ça ! Dit Mulder. Moi aussi je n’y connaissais rien à tous ces trucs et pourtant je ne me suis pas réveillé il y a 6 mois d’une sieste qui a commencé en 1977.

Elle était perdue.

-Qu’est ce que vous racontez ?

Jordan Black décida de lui répondre.

-Christina Del Rio venait d’appeler son petit ami via le logiciel Skype et sa web-cam vous a filmé entrain de l’assassiner. Quant-à son petit ami, il était derrière son PC et il a tout vu. C’est vous qui l’avez tué et nous avons la preuve en image.

Et elle joignit le geste à la parole en balançant la photo tirée de la web-cam où on la voyait étrangler la jeune brésilienne, sur la table.

Darren Wright en rajouta une couche.

-Sans compter que la vendeuse du magasin de Sefanie Remick vous a positivement identifié et peut témoigner que vous avez eu une altercation avec la victime quelques heures seulement avant son meurtre.
-Voilà ce que c’est que de draguer les petits vieux pour trouver un mari plutôt que de se renseigner sur les us-et-coutumes de ses futures victimes alors qu’on n’a pas vu le soleil depuis trente-sept ans. Lui lança Mulder, pince-sans-rire.

La prédatrice était piégée.

-OK, vous m’avez eu ! Et maintenant je suppose que vous voulez en savoir plus sur l’expérience.

Les enquêteurs se regardèrent circonspects. Ils crurent que c’était une sorte de diversion, une invention qui avait pour but de leur faire perdre du temps.

-Quelle expérience ? Demanda le docteur Wright.
-Celle qui nous a changés, Eugène et moi en ce que nous sommes devenus.
-Qu’est ce que vous racontez ? Demanda à son tour Dana Scully.
-Je ne suis pas née comme ça, vous vous en doutez, n’est ce pas ? J’étais normale à la base, mon corps ne se contorsionnait pas.
-Et vous et Tooms avez participé à une expérience médicale ? Voulu savoir Jordan Black.
-C’est ça ! Mais je croyais que vous étiez au courant, vous aviez l’air de vraiment tout savoir !
-Disons que ce détail nous avait échappé ! Reconnu Fox Mulder. Alors comme ça c’est la science qui vous a transformé vous et Victor Tooms en monstres mangeurs de foies humains.
-Oui ! Mais nous n’étions pas tous seuls.

Les enquêteurs se dévisagèrent à nouveau et eurent peur de bien comprendre ce que cela signifiait.

-Comment ça « pas tous seuls » ? Lui demanda l’agent Wright.

Barbara Dickerson eut un petit sourire et ses yeux s’emplirent de nostalgie.

-Nous étions cinq !

Cinq monstres similaires à Eugène Tooms et Barbara Dickerson. Dont trois étaient encore dans la nature. Quand ils comprirent ce que cela impliquait, les enquêteurs en eurent le vertige, surtout lorsqu’ils repensèrent aux difficultés qu’ils avaient eu à arrêter ou tuer les deux premiers. Mais cela n’était rien en comparaison de la phrase que leur sorti ensuite la mutante blonde.

-Nous étions cinq ! Eugène et moi étions, de loin, les plus gentils et les plus inoffensifs du groupe. Les trois autres, eux, ce sont vraiment des gens dangereux ! Et je vous souhaite bien du courage pour les attraper.




A Suivre…

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