Sequel - The Unnatural
XFM Creations :: Fanfic :: Ginnain
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Sequel - The Unnatural
Titre : Sequel - The Unnatural
Auteur : Gat/Ginnain
Classification : PG
Résumé : Hips after hands...
Disclamer : Mulder et Scully sont à moi et je me fais une tonne de fric avec!
Note de l'auteur : Ma première fanfic, écrite en 2007. J'avais cette scène en tête depuis des années et j'ai tenté de la mettre par écrit.
THE UNNATURAL
Encerclée par les bras de Mulder qui menait la partie depuis une demie heure, Scully commençait à véritablement prendre goût au baseball. Elle se laissait porter par l'élan que prenait son partenaire pour frapper dans la balle, chaque fois que le garçon en face d'eux mettait en marche la machine. L'humour dont faisait preuve Mulder aidait à détendre l'atmosphère. Scully était ennivrée par cette belle nuit étoilée. Les mains toujours placées au milieu de la batte, elle se sentait protégée. Rien ne viendrait perturber cette mémorable partie de baseball.
Cette nuit, Mulder était gagnant sur toute la ligne. Il venait de prouver à sa partenaire qu'il pouvait effectivement avoir d'autres occupations en dehors du bureau, même si celles-ci lui avaient paru dérisoires et d'un ennui mortel quelques minutes auparavant. Et surtout, Scully s'était rendue compte, grâce à lui, que le baseball était, en vérité, un bon moyen de s'évader, d'échapper à tous les problèmes du quotidien. Il suffisait de se concentrer sur cette petite balle en cuir et de ne penser à rien d'autres. Elle seule guidait son regard. Plus rien autour
n'avait d'importance.
Tandis que Scully continuait à rêvasser, toujours portée par les mouvements de son partenaire, ce dernier lui glissa gentiment à l'oreille:
« Tu vois que ça te plaît? Tu ne dis plus rien depuis un bon quart d'heure. Tu ne râles plus! Je suppose que c'est bon signe... »
Scully tourna légèrement la tête pour lui lancer un sourire rayonnant. Il comprit le message.
« Je suis heureux que ton cadeau d'anniversaire te plaise finalement! »
Elle ne répondit rien à cette nouvelle petite touche d'humour. Toute cette soirée lui paraissait irréelle. Elle se sentait légère, comme flottant sur un nuage.
« L'heure est terminée! » cria soudain le jeune garçon. Est-ce que je redémarre pour une heure? »
Ces paroles firent redescendre Scully de son nuage.
Gardant les bras autour d'elle et les mains sur la batte, Mulder répondit au gamin qu'ils en resteraient là pour ce soir et qu'il le reverrait la semaine suivante. Le gamin lui adressa un large sourire complice et se dirigea vers le terrain pour ramasser les balles qui gisaient sur la pelouse du stade.
« Tu peux lâcher la batte Mulder? »
« Quoi? Oh! Pardon... »
Il libéra ainsi Scully, qui, elle, garda la batte quelques instants dans ses mains. Elle l'examina avec attention, comme si elle avait eu un objet précieux et fragile entre ses doigts.
Voyant sa partenaire songeuse, Mulder se demanda ce qu'elle pouvait bien avoir en tête à cet instant précis. A de nombreuses reprises, il aurait aimé pouvoir se plonger dans son esprit pour découvrir le fond de ses pensées.
Il l'observa, envoûté par la beauté qui se dégageait, ce soir, de ce petite brin de femme qui partageait sa vie, sans vraiment la partager comme il le souhaitait. Il fixa
longuement sa nuque, sur laquelle retombaient ses beaux cheveux roux. Son cou était dégagé. Il était attiré comme un amant vers cette petite parcelle de peau qu'il aurait aimé caresser.
Scully se retourna. Elle lui tendit la batte:
« Tiens, je te rends ton gourdin! »
Ils rirent tous les deux.
Une fine mèche de cheveux courait le long du visage de Scully. Mulder la fixait, subjugué.
« Mulder, j'ai quelque chose sur le visage? »
« Oh! non non... »
Déstabilisé par la question, il n'ajouta rien. Il prit la batte dans une main et glissa délicatement son autre bras sur l'épaule de Scully.
« Viens, je t'emmène manger une glace. Le vendeur à l'extérieur du stade possède
des parfums excquis. Mais je suis sûr que tu préfèreras une glace zéro pour cent au tofu... »
Il leva les yeux au ciel avec un air moqueur.
« En fait, j'ai plutôt envie d'une bonne glace au chocolat avec du coulis et de la chantilly! »
Mulder la dévisagea avec des yeux ronds. Elle se mit à rire.
« Tu m'étonneras toujours, tu sais! »
Ils se regardèrent droit dans les yeux. Cet échange en disait long sur la complicité qui s'était installée entre eux depuis des années. Il leur suffisait d'un regard pour échanger ce que des mots ne sauraient traduire.
Ils sortirent du stade pour rejoindre le marchand de glaces. Scully entoura la taille de Mulder avec son bras. Il resserra son étreinte sur l'épaule de sa partenaire. Elle le sentit et esquissa un sourire qu'il ne distingua pas.
Depuis quelques mois, ces petits gestes affectueux étaient devenus de plus en plus fréquents. Chacun se demandait ce qu'ils signifiaient vraiment, sans jamais oser en toucher mot à l'autre. C'était comme cela entre eux, ils le savaient. Etait-ce une énième marque de tendresse et d'amitié? Ou était-ce plus que cela?
Sans se l'avouer, les deux partenaires savaient pertinemment que depuis quelques temps, les petits gestes affectueux s'accompagnaient toujours d'un sentiment de gêne et de timidité. Etait-ce dû à leur profonde amitié? Ils n'auraient su dire depuis quand, mais tous deux savaient que leur amitié avait évolué en des sentiments plus
intimes, bien que leurs rapports fussent toujours restés professionnels ou amicaux.
La petite roulotte du marchand était maintenant à leur portée. Ils s'approchèrent et saluèrent le vendeur que Mulder commençait à bien connaître.
A suivre
Auteur : Gat/Ginnain
Classification : PG
Résumé : Hips after hands...
Disclamer : Mulder et Scully sont à moi et je me fais une tonne de fric avec!
Note de l'auteur : Ma première fanfic, écrite en 2007. J'avais cette scène en tête depuis des années et j'ai tenté de la mettre par écrit.
THE UNNATURAL
Encerclée par les bras de Mulder qui menait la partie depuis une demie heure, Scully commençait à véritablement prendre goût au baseball. Elle se laissait porter par l'élan que prenait son partenaire pour frapper dans la balle, chaque fois que le garçon en face d'eux mettait en marche la machine. L'humour dont faisait preuve Mulder aidait à détendre l'atmosphère. Scully était ennivrée par cette belle nuit étoilée. Les mains toujours placées au milieu de la batte, elle se sentait protégée. Rien ne viendrait perturber cette mémorable partie de baseball.
Cette nuit, Mulder était gagnant sur toute la ligne. Il venait de prouver à sa partenaire qu'il pouvait effectivement avoir d'autres occupations en dehors du bureau, même si celles-ci lui avaient paru dérisoires et d'un ennui mortel quelques minutes auparavant. Et surtout, Scully s'était rendue compte, grâce à lui, que le baseball était, en vérité, un bon moyen de s'évader, d'échapper à tous les problèmes du quotidien. Il suffisait de se concentrer sur cette petite balle en cuir et de ne penser à rien d'autres. Elle seule guidait son regard. Plus rien autour
n'avait d'importance.
Tandis que Scully continuait à rêvasser, toujours portée par les mouvements de son partenaire, ce dernier lui glissa gentiment à l'oreille:
« Tu vois que ça te plaît? Tu ne dis plus rien depuis un bon quart d'heure. Tu ne râles plus! Je suppose que c'est bon signe... »
Scully tourna légèrement la tête pour lui lancer un sourire rayonnant. Il comprit le message.
« Je suis heureux que ton cadeau d'anniversaire te plaise finalement! »
Elle ne répondit rien à cette nouvelle petite touche d'humour. Toute cette soirée lui paraissait irréelle. Elle se sentait légère, comme flottant sur un nuage.
« L'heure est terminée! » cria soudain le jeune garçon. Est-ce que je redémarre pour une heure? »
Ces paroles firent redescendre Scully de son nuage.
Gardant les bras autour d'elle et les mains sur la batte, Mulder répondit au gamin qu'ils en resteraient là pour ce soir et qu'il le reverrait la semaine suivante. Le gamin lui adressa un large sourire complice et se dirigea vers le terrain pour ramasser les balles qui gisaient sur la pelouse du stade.
« Tu peux lâcher la batte Mulder? »
« Quoi? Oh! Pardon... »
Il libéra ainsi Scully, qui, elle, garda la batte quelques instants dans ses mains. Elle l'examina avec attention, comme si elle avait eu un objet précieux et fragile entre ses doigts.
Voyant sa partenaire songeuse, Mulder se demanda ce qu'elle pouvait bien avoir en tête à cet instant précis. A de nombreuses reprises, il aurait aimé pouvoir se plonger dans son esprit pour découvrir le fond de ses pensées.
Il l'observa, envoûté par la beauté qui se dégageait, ce soir, de ce petite brin de femme qui partageait sa vie, sans vraiment la partager comme il le souhaitait. Il fixa
longuement sa nuque, sur laquelle retombaient ses beaux cheveux roux. Son cou était dégagé. Il était attiré comme un amant vers cette petite parcelle de peau qu'il aurait aimé caresser.
Scully se retourna. Elle lui tendit la batte:
« Tiens, je te rends ton gourdin! »
Ils rirent tous les deux.
Une fine mèche de cheveux courait le long du visage de Scully. Mulder la fixait, subjugué.
« Mulder, j'ai quelque chose sur le visage? »
« Oh! non non... »
Déstabilisé par la question, il n'ajouta rien. Il prit la batte dans une main et glissa délicatement son autre bras sur l'épaule de Scully.
« Viens, je t'emmène manger une glace. Le vendeur à l'extérieur du stade possède
des parfums excquis. Mais je suis sûr que tu préfèreras une glace zéro pour cent au tofu... »
Il leva les yeux au ciel avec un air moqueur.
« En fait, j'ai plutôt envie d'une bonne glace au chocolat avec du coulis et de la chantilly! »
Mulder la dévisagea avec des yeux ronds. Elle se mit à rire.
« Tu m'étonneras toujours, tu sais! »
Ils se regardèrent droit dans les yeux. Cet échange en disait long sur la complicité qui s'était installée entre eux depuis des années. Il leur suffisait d'un regard pour échanger ce que des mots ne sauraient traduire.
Ils sortirent du stade pour rejoindre le marchand de glaces. Scully entoura la taille de Mulder avec son bras. Il resserra son étreinte sur l'épaule de sa partenaire. Elle le sentit et esquissa un sourire qu'il ne distingua pas.
Depuis quelques mois, ces petits gestes affectueux étaient devenus de plus en plus fréquents. Chacun se demandait ce qu'ils signifiaient vraiment, sans jamais oser en toucher mot à l'autre. C'était comme cela entre eux, ils le savaient. Etait-ce une énième marque de tendresse et d'amitié? Ou était-ce plus que cela?
Sans se l'avouer, les deux partenaires savaient pertinemment que depuis quelques temps, les petits gestes affectueux s'accompagnaient toujours d'un sentiment de gêne et de timidité. Etait-ce dû à leur profonde amitié? Ils n'auraient su dire depuis quand, mais tous deux savaient que leur amitié avait évolué en des sentiments plus
intimes, bien que leurs rapports fussent toujours restés professionnels ou amicaux.
La petite roulotte du marchand était maintenant à leur portée. Ils s'approchèrent et saluèrent le vendeur que Mulder commençait à bien connaître.
A suivre
Dernière édition par Gat le Lun 27 Avr 2009 - 21:17, édité 1 fois
Gat- Cheveux de Scully saison 1
- Messages : 37
Date d'inscription : 27/04/2009
Re: Sequel - The Unnatural
« Bonsoir l'agent! Dites donc, vous avez enfin trouvé une partenaire pour jouer au baseball? »
Il adressa à Mulder un énorme clin d'oeil.
Scully comprit l'allusion et précisa aux deux hommes:
« Uniquement pour jouer au baseball... »
Elle insista bien sur le « uniquement » puis retira son bras de la taille de Mulder.
Le vendeur sourit poliment, quelque peu gêné. Il demanda à Scully ce qu'elle voulait. Elle réfléchit quelques secondes puis se décida pour une glace double
chocolat avec des morceaux. Mulder opta pour une glace à la noix de coco.
« Merci beaucoup » lança Mulder, tandis que Scully se contenta de sourire.
Le marchand les regarda s'éloigner. Il venait enfin de faire la connaissance de la fameuse Scully. Mulder lui en avait tant parlé, tous ces soirs où, seul, il venait
passer des heures à jouer au baseball après le boulot, et déguster une glace pour oublier sa solitude. L'homme avait reconnu Scully dès l'instant où il l'avait aperçue: petite femme élégante, rousse, réservée, un peu froide au premier abord et sur la défensive.
Mulder rompit enfin le silence:
« Alors, meilleur que la glace au tofu? »
Scully se sentit de nouveau à l'aise. La remarque du vendeur de glaces l'avait déstabilisée. Mulder le savait. Elle détestait se trouver en face de quelqu'un qu'elle n'avait jamais rencontré et qui en savait plus qu'elle sur la relation qu'elle entretenait avec Mulder et sur les sentiments qu'il éprouvait. Elle le connaissait par coeur. Elle savait qu'il était incapable de lui parler de ses sentiments directement.
Il fallait toujours qu'il passe par des chemins détournés. Il y avait bien eu cette fois où Mulder, sur son lit d'hôpital, lui avait glissé un « je t'aime »
à l'oreille. Jusqu'à présent, elle avait toujours considéré cela comme un moment dégarement. Mulder n'était alors pas dans son état normal. Mais ce
« je t'aime » lui était resté en tête, comme s'il l'avait prononcé quelques minutes plus tôt. Elle ne lui en avait jamais touché mot. Lui non
plus n'avait jamais remis cela sur le tapis. Tous deux étaient effrayés à l'idée que leur relation ne soit plus jamais aussi sincère et honnête qu'auparavant.
Mulder s'était rendu compte que pour faire comprendre à Scully ce qu'elle avait peur d'entendre, il lui faudrait être moins direct qu'en prononçant les mots
fatidiques et se comporter comme à l'ordinaire. C'était comme cela qu'elle l'appréciait.
« Succulent! » s'exclama-t-elle en riant.
Scully venait de dévorer sa glace en moins de temps qu'il n'avait fallu pour le dire.
Mulder s'arrêta un instant pour lui essuyer une petite tâche de chocolat au coin des lèvres. Ils continuèrent à marcher.
« Ca te dirait une petite marche sur le stade avant de rentrer? »
A suivre
A suivre
Il adressa à Mulder un énorme clin d'oeil.
Scully comprit l'allusion et précisa aux deux hommes:
« Uniquement pour jouer au baseball... »
Elle insista bien sur le « uniquement » puis retira son bras de la taille de Mulder.
Le vendeur sourit poliment, quelque peu gêné. Il demanda à Scully ce qu'elle voulait. Elle réfléchit quelques secondes puis se décida pour une glace double
chocolat avec des morceaux. Mulder opta pour une glace à la noix de coco.
« Merci beaucoup » lança Mulder, tandis que Scully se contenta de sourire.
Le marchand les regarda s'éloigner. Il venait enfin de faire la connaissance de la fameuse Scully. Mulder lui en avait tant parlé, tous ces soirs où, seul, il venait
passer des heures à jouer au baseball après le boulot, et déguster une glace pour oublier sa solitude. L'homme avait reconnu Scully dès l'instant où il l'avait aperçue: petite femme élégante, rousse, réservée, un peu froide au premier abord et sur la défensive.
Mulder rompit enfin le silence:
« Alors, meilleur que la glace au tofu? »
Scully se sentit de nouveau à l'aise. La remarque du vendeur de glaces l'avait déstabilisée. Mulder le savait. Elle détestait se trouver en face de quelqu'un qu'elle n'avait jamais rencontré et qui en savait plus qu'elle sur la relation qu'elle entretenait avec Mulder et sur les sentiments qu'il éprouvait. Elle le connaissait par coeur. Elle savait qu'il était incapable de lui parler de ses sentiments directement.
Il fallait toujours qu'il passe par des chemins détournés. Il y avait bien eu cette fois où Mulder, sur son lit d'hôpital, lui avait glissé un « je t'aime »
à l'oreille. Jusqu'à présent, elle avait toujours considéré cela comme un moment dégarement. Mulder n'était alors pas dans son état normal. Mais ce
« je t'aime » lui était resté en tête, comme s'il l'avait prononcé quelques minutes plus tôt. Elle ne lui en avait jamais touché mot. Lui non
plus n'avait jamais remis cela sur le tapis. Tous deux étaient effrayés à l'idée que leur relation ne soit plus jamais aussi sincère et honnête qu'auparavant.
Mulder s'était rendu compte que pour faire comprendre à Scully ce qu'elle avait peur d'entendre, il lui faudrait être moins direct qu'en prononçant les mots
fatidiques et se comporter comme à l'ordinaire. C'était comme cela qu'elle l'appréciait.
« Succulent! » s'exclama-t-elle en riant.
Scully venait de dévorer sa glace en moins de temps qu'il n'avait fallu pour le dire.
Mulder s'arrêta un instant pour lui essuyer une petite tâche de chocolat au coin des lèvres. Ils continuèrent à marcher.
« Ca te dirait une petite marche sur le stade avant de rentrer? »
A suivre
A suivre
Gat- Cheveux de Scully saison 1
- Messages : 37
Date d'inscription : 27/04/2009
Re: Sequel - The Unnatural
Elle acquiéça.
« Tant que tu ne me fais pas courir, je suis partante! »
Ils pénétrèrent sur le terrain. Le stade était vide, mis à part quelques irréductibles, qui comme Mulder venaient sûrement oublier leur journée de galère en se consolant avec leur partie de baseball.
Deux bonnes minutes s'étaient écoulées, lorsqu'ils rompirent le silence au même moment:
« Je voulais... »
« Tu... »
Ils se mirent à rire.
« Vas-y », lança Scully.
« Non, je t'en prie »
Elle hésita.
« Je... Je voulais juste te dire que j'étais désolée de toujours t'enfoncer en te disant que tu n'as pas de vie et que tu ne penses qu'aux affaires non classées... Je... »
« Non, coupa-t-il, tu n'as pas à t'excuser... Tu as raison. Parfois, j'ai l'impression d'être pathétique, toujours en train de chercher la moindre trace de paranormal même lorsqu'il n'y a rien à trouver, pour me prouver que ma soeur a bien été enlevée par des extra-terrestres et que je n'ai pas rêvé. Et quand je
suis chez moi, je me repasse en boucle des films débiles pour ne penser à rien d'autres. J'aime venir ici jouer au baseball pour m'évader et oublier ma vie pathétique. »
« Ta vie n'est pas pathétique, Mulder... ou la mienne l'est tout autant en tout cas.»
Il sourit, gêné.
« C'est vrai, Mulder! Je ne me moque pas. Depuis que je te connais, je ne vois plus mes amis. Ma famille refuse catégoriquement de se mêler de tout ce qui se passe au FBI. Je passe aussi toutes mes journées au bureau ou à cavaler à l'autre bout du pays à tes côtés. »
Il baissa la tête, l'air encore plus désolé.
« C'est de ma faute. »
« Non, Mulder. Je n'ai pas dit ça... Ma vie est peut-être pathétique, mais je n'ai pas dit qu'elle me déplaisait... » Elle lui lança un regard énigmatique et lui sourit. « C'est juste que parfois, j'aimerais sortir et faire ce que font toutes les autres femmes quand elles ont du temps libre. »
Mulder choisit ce moment pour placer une petite touche d'humour:
« A part faire du shopping, les sorties d'une femme se résument à quoi exactement? »
Il se recula brusquement en protégeant son visage de ses mains, comme si pour rire, elle allait lui faire regretter ce qu'il venait de dire.
Elle n'en fit rien. Regardant toujours droit devant elle, elle répondit calmement:
« Elles sortent avec l'homme qui partage leur vie... »
Mulder la regarda tendrement. Il avait compris le message.
« Viens, je voudrais te montrer quelque chose! »
Il attrapa la main de Scully et l'attira vers le centre du terrain. La pelouse venait d'être fraîchement coupée. Au milieu du stade, il s'arrêta. Il tendit sa main libre vers
le ciel et pointa du doigt l'immensité. Il énuméra quelques noms de constellations et s'arrêta sur celle qui se trouvait juste au-dessus d'eux:
« Tu vois ce losange? C'est la Lyre. L'étoile la plus brillante, c'est Véga. »
Il y a quelques années, Scully en connaissait sûrement autant que Mulder en astronomie, mais avec le temps, elle avait tout oublié. Il faut dire que Washington n'est pas le meilleur endroit du monde pour observer les étoiles. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas vu le ciel aussi dégagé. Du moins, elle n'y avait pas fait attention depuis longtemps.
« C'est magnifique », se contenta-t-elle de dire, éblouie.
Mulder baissa alors les yeux vers sa partenaire. Une brise soufflait sur le stade et faisait voler les cheveux de Scully. Une mèche vint se déposer sur son visage. Il l'écarta délicatement derrière son oreille. Il aimait ses cheveux roux, qu'elle coiffait soigneusement tous les matins et qui, le soir, se retrouvaient toujours tout en désordre.
Scully esquissa un nouveau sourire, plus rayonnant que tous ceux qu'il avait pu voir jusqu'à présent.
Elle le fixait, avec un regard profond, comme si elle allait pénétrer ses pensées. Personne, à cet instant, n'aurait pu résister à un tel regard.
Debouts au milieu de la pelouse déserte du stade, ils étaient seuls au monde.
Scully le fixait toujours avec ses magnifiques yeux d'un bleu que l'océan pouvait envier. Mulder approcha lentement son visage et déposa un délicieux baiser sur ses lèvres, un baiser comme elle n'en avait jamais reçu: tendre, doux et passionné. Pour la première fois, en six ans, ils venaient de franchir le cap. Ils avaient toujours eu peur de sauter à pieds joints dans un précipice, mais au lieu de cela, ils se sentaient légers, transportés sur un nuage, dans cette nuit étoilée.
Scully lâcha la main de Mulder, se posta sur la pointe des pieds et glissa ses bras autour de son cou pour resserrer leur étreinte. Leur baiser était de plus en plus passionné. Il posa ses mains sur le bas du dos de sa partenaire. Relevant légèrement sa chemise, il sentit la peau douce et chaude de Scully.
Au loin, dans sa petite roulotte, le marchand de glaces observait la scène.
« Partenaires de baseball uniquement », soupira-t-il en riant.
Mulder et Scully s'embrassèrent passionnément aussi longtemps que leur souffle le leur permit.
Au-dessus de leur tête, une étoile filante traversa le ciel étincelant.
FIN
« Tant que tu ne me fais pas courir, je suis partante! »
Ils pénétrèrent sur le terrain. Le stade était vide, mis à part quelques irréductibles, qui comme Mulder venaient sûrement oublier leur journée de galère en se consolant avec leur partie de baseball.
Deux bonnes minutes s'étaient écoulées, lorsqu'ils rompirent le silence au même moment:
« Je voulais... »
« Tu... »
Ils se mirent à rire.
« Vas-y », lança Scully.
« Non, je t'en prie »
Elle hésita.
« Je... Je voulais juste te dire que j'étais désolée de toujours t'enfoncer en te disant que tu n'as pas de vie et que tu ne penses qu'aux affaires non classées... Je... »
« Non, coupa-t-il, tu n'as pas à t'excuser... Tu as raison. Parfois, j'ai l'impression d'être pathétique, toujours en train de chercher la moindre trace de paranormal même lorsqu'il n'y a rien à trouver, pour me prouver que ma soeur a bien été enlevée par des extra-terrestres et que je n'ai pas rêvé. Et quand je
suis chez moi, je me repasse en boucle des films débiles pour ne penser à rien d'autres. J'aime venir ici jouer au baseball pour m'évader et oublier ma vie pathétique. »
« Ta vie n'est pas pathétique, Mulder... ou la mienne l'est tout autant en tout cas.»
Il sourit, gêné.
« C'est vrai, Mulder! Je ne me moque pas. Depuis que je te connais, je ne vois plus mes amis. Ma famille refuse catégoriquement de se mêler de tout ce qui se passe au FBI. Je passe aussi toutes mes journées au bureau ou à cavaler à l'autre bout du pays à tes côtés. »
Il baissa la tête, l'air encore plus désolé.
« C'est de ma faute. »
« Non, Mulder. Je n'ai pas dit ça... Ma vie est peut-être pathétique, mais je n'ai pas dit qu'elle me déplaisait... » Elle lui lança un regard énigmatique et lui sourit. « C'est juste que parfois, j'aimerais sortir et faire ce que font toutes les autres femmes quand elles ont du temps libre. »
Mulder choisit ce moment pour placer une petite touche d'humour:
« A part faire du shopping, les sorties d'une femme se résument à quoi exactement? »
Il se recula brusquement en protégeant son visage de ses mains, comme si pour rire, elle allait lui faire regretter ce qu'il venait de dire.
Elle n'en fit rien. Regardant toujours droit devant elle, elle répondit calmement:
« Elles sortent avec l'homme qui partage leur vie... »
Mulder la regarda tendrement. Il avait compris le message.
« Viens, je voudrais te montrer quelque chose! »
Il attrapa la main de Scully et l'attira vers le centre du terrain. La pelouse venait d'être fraîchement coupée. Au milieu du stade, il s'arrêta. Il tendit sa main libre vers
le ciel et pointa du doigt l'immensité. Il énuméra quelques noms de constellations et s'arrêta sur celle qui se trouvait juste au-dessus d'eux:
« Tu vois ce losange? C'est la Lyre. L'étoile la plus brillante, c'est Véga. »
Il y a quelques années, Scully en connaissait sûrement autant que Mulder en astronomie, mais avec le temps, elle avait tout oublié. Il faut dire que Washington n'est pas le meilleur endroit du monde pour observer les étoiles. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas vu le ciel aussi dégagé. Du moins, elle n'y avait pas fait attention depuis longtemps.
« C'est magnifique », se contenta-t-elle de dire, éblouie.
Mulder baissa alors les yeux vers sa partenaire. Une brise soufflait sur le stade et faisait voler les cheveux de Scully. Une mèche vint se déposer sur son visage. Il l'écarta délicatement derrière son oreille. Il aimait ses cheveux roux, qu'elle coiffait soigneusement tous les matins et qui, le soir, se retrouvaient toujours tout en désordre.
Scully esquissa un nouveau sourire, plus rayonnant que tous ceux qu'il avait pu voir jusqu'à présent.
Elle le fixait, avec un regard profond, comme si elle allait pénétrer ses pensées. Personne, à cet instant, n'aurait pu résister à un tel regard.
Debouts au milieu de la pelouse déserte du stade, ils étaient seuls au monde.
Scully le fixait toujours avec ses magnifiques yeux d'un bleu que l'océan pouvait envier. Mulder approcha lentement son visage et déposa un délicieux baiser sur ses lèvres, un baiser comme elle n'en avait jamais reçu: tendre, doux et passionné. Pour la première fois, en six ans, ils venaient de franchir le cap. Ils avaient toujours eu peur de sauter à pieds joints dans un précipice, mais au lieu de cela, ils se sentaient légers, transportés sur un nuage, dans cette nuit étoilée.
Scully lâcha la main de Mulder, se posta sur la pointe des pieds et glissa ses bras autour de son cou pour resserrer leur étreinte. Leur baiser était de plus en plus passionné. Il posa ses mains sur le bas du dos de sa partenaire. Relevant légèrement sa chemise, il sentit la peau douce et chaude de Scully.
Au loin, dans sa petite roulotte, le marchand de glaces observait la scène.
« Partenaires de baseball uniquement », soupira-t-il en riant.
Mulder et Scully s'embrassèrent passionnément aussi longtemps que leur souffle le leur permit.
Au-dessus de leur tête, une étoile filante traversa le ciel étincelant.
FIN
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