Instants de Glace
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Instants de Glace
Titre : Instants de Glace
Auteur : Mary Fiévé
Classification : R
Résumé : Mulder et Scully se trouvent enfermés dans une chambre froide...
Disclamer : Mulder et Scully sont la propriété exclusive de CC, je ne fait qu'empreinter ces personnages le temps de l'aisser s'exprimer mon imagination.
Note de l'auteur : Cette fic est une réponse à un défi que l'on m'a lancé sur le forum Gillianderson.
-Et MERDE !!!! Le poing de Mulder s’écrasa avec violence contre la porte métallique de cette chambre froide qui venait de se refermer sur eux, faisant ainsi de cette pièce glaciale une prison hostile pour leurs vies.
-Calme-toi Mulder ! Ce n’est pas comme ça que l’on sortira d’ici !
Il se retourna dans un geste brusque pour faire face à la jeune femme. Lorsque ses yeux rencontrèrent l’océan calme et serein du regard de sa partenaire, il sentit son corps se détendre immédiatement, décidément elle avait un sang froid à toute épreuve qu’il ne pouvait qu’admirer.
-Bien ! Pour commencer il faut trouver un moyen de garder de l’énergie et surtout il ne faut pas qu’on laisse le froid s’immiscer en nous, la température est maintenue au dessous de zéro !
-Je vois que le médecin est en train de prendre le dessus !
-Mulder…
-Ok, je m’incline ! Tu peux m’expliquer comment on a pu se laisser enfermer dans le frigo d’une morgue Scully ?
-Une chambre froide, Mulder, une chambre froide !
-Oui, peu importe !
-Le loquet destiné à maintenir la porte ouverte a du céder !
-Charmant ! Nous sommes enfermés dans une chambre froide d’une morgue dans une petite ville pommée au milieu de nulle part ! Il se tourna vers Scully, inquiet. Je suis désolé, je t’ai encore embarquée dans une de mes lubies…
-Ca va, ne t’inquiète pas !
A ces mots, il sourit intérieurement, jamais elle ne lui dirait qu’elle allait mal, sauf peut-être involontairement dans ses regards toujours très expressifs pour lui. Il leva les yeux pour rencontrer ceux de la jeune femme qui le dévisageait avec insistance.
-Oui ?
-Est-ce que par hasard tu aurais une idée pour éviter que l’on nous retrouver littéralement pétrifiés dans la glace de cette pièce demain matin ?
-J’y réfléchis…il regarda son portable, pas de réseau…on a toujours nos armes non ?
-oui…
-Mais ? Elle lui lança un regard interrogatif. Il y a bien un « mais » non ?
-Mais les ricochets que pourraient effectuer les balles pourraient nous blesser voire nous tuer !
Ils passèrent ainsi une heure à discuter d’un moyen qui leur permettrait d’échapper à cet enfer glacial, mais la conversation fut stoppée net par un tremblement qui envahit tout le corps de Scully sans crier gare. Il s’approcha d’elle pour la prendre dans ses bras dans le but de la réchauffer. D’abord réticente elle resta crispée à cette étreinte qui se voulait protectrice et salvatrice, puis, n’en pouvant plus de résister contre le froid qui l’assaillait de toute part elle se détendit et se blottit d’avantage contre le torse de son partenaire. Un tas de remords trottaient dans la tête de Mulder, comment avait-il pu la privée une nouvelle fois de son week-end pour la mettre dans cette situation ? Il posa son menton dans les cheveux de la jeune femme, resserrant d’avantage son étreinte sur elle pour lui apporter encore plus de chaleur. Le bruit clair et franc de ses dents qui s’entrechoquaient finit par enfin diminuer pour disparaitre totalement, témoignant de l’efficacité du geste de Mulder.
-Tu veux t’assoir ? Nous conserverons plus de chaleur et d’énergie si on peut replier nos jambes ! Il murmurait presque à l’oreille de sa partenaire, se voulant rassurant, protecteur.
-Oui…bonne idée… mais il ne faut pas s’endormir !
-Ca fait presque deux heures que nous sommes là, le shérif ne nous voyant pas il va surement finir par venir nous chercher, il ne va pas tarder…
-Tu as surement raison…
Mulder se laissa glisser contre le mur, emmenant sa partenaire avec lui dans sa chute. Une fois sur le sol, il la laissa s’installer plus confortablement lui faisant une place entre ses jambes. Elle s’adossa à son torse, repliant ses genoux sur sa poitrine pour les enserrer de ses bras. Mulder écarta les pans de son manteau pour les reposer sur elle, leur apportant ainsi plus de chaleur mutuelle. Le noir de la pièce, la présence des cadavres en attente d’autopsie, le froid, autant d’éléments qui rendaient l’atmosphère lourd et de moins en moins supportable, Mulder regarda son téléphone, toujours pas de réseau, il était 18H00, 4H00 qu’ils étaient bloqués dans cette prison de glace !
-Mulder…s’ils ne venaient pas nous chercher… elle grelottait, autant de froid que d’inquiétude.
-Chuuut…il déposa un baiser sur sa pommette glacée par la température de la pièce…ça va aller, je suis là, ils vont venir ! Il ne savait pas s’il prononçait ces mots pour elle ou pour lui, il ne lui avait pas dit depuis combien de temps ils étaient là, refusant de l’alarmer.
Elle leva les yeux dans l’espoir de rencontrer le regard de Mulder, cherchant dans l’éclat vert vif de ses prunelles un signe qui lui permettrait de se rassurée d’avantage que ses paroles ne l’avait déjà fait. Etait-ce le froid, l’inquiétude, le remord ? Elle ne comprenait pas cette lueur nouvelle dans ces yeux qui lui étaient pourtant si familiers. Il plongea sans hésitation dans le bleu rendu acier par le froid des iris de la jeune femme, espérant trouver une quelconque force qu’elle lui transmettrait. Mais il fut frapper par la fragilité qui avait envahit le corps et l’esprit de sa partenaire. C’est alors qu’il vit un anneau d’or se former autour des pupilles noires de sa partenaire, éclairant sont regard d’une flamme inconnue de lui jusque là.
Le lien de leurs regards dépassait déjà des limites insoupçonnées depuis que leur duo avait été formé, mais à cet instant précis, même un tremblement de terre les enfouissant dans les entrailles de notre planète ne les aurait empêchés d’accrocher leurs âmes par un lien encore plus puissant depuis quelques instants. Imperceptiblement, avec une lenteur qui dépassait l’entendement humain, leurs visages s’attirèrent l’un l’autre, mus par une attraction mutuelle incontrôlable. Dans un temps qui paraissait figé leurs lèvres se frôlèrent, leur procurant un frisson jusqu’alors inconnu, cet instant semblait imperturbable, inébranlable, mais un bruit les sortit de leur torpeur, ils s’éloignèrent timidement.
La lumière inonda leur prison d’un après midi, la porte laissant apparaitre la silhouette du shérif qui venait d’enfin les retrouver. Ils quittèrent la pièce, assurant qu’ils allaient bien, demandant à rejoindre leur motel dans l’espoir de se reposer.
Le trajet jusqu’à leur refuge pour la nuit fut effectué dans un silence pesant, aucun d’eux ne voulant aborder ce qu’il aurait pu se passer s’ils n’avaient pas été libérés à cet instant fatidique.
Chacun dans leur chambre, ils laissèrent le silence les envelopper, Mulder ne pouvait chasser de son esprit ce demi-baiser. Il se leva, se dirigeant vers le porte commune qui reliait leurs chambres, il était décidé à avoir une discussion, cet éclair qu’il avait aperçut dans le regard de la jeune femme ne pouvait pas être le fruit de son imagination, il en était sûr.
Timide mais déterminé il frappa sur cette plaque de bois, seul dernier obstacle physique que le séparait d’elle, le reste serait une question de caractère et de volonté.
-Oui ? Entre…
-Ca va ?
-La douche m’a quelque peu réchauffée… elle enfila un gilet par-dessus son pyjama de soie bleu nuit.
-Je…il soupira, ne sachant comment aborder le sujet qui lui brulait les lèvres…Je n’en peux plus…souffla-t-il finalement.
-De quoi tu parles ? Mulder ?...au fond d’elle elle espérait qu’il parle bien de ce frisson qui les avait parcourut quelques heures plus tôt.
-Tu le sais très bien, ce jeu m’épuise, je ne tiendrais pas la distance longtemps…
-Moi non plus…ces trois mots, tant espérés de Mulder, avait été prononcés si faiblement qu’il avait cru rêver.
Il s’approcha d’elle, saisissant ses mains pour les porter à sa bouche, couvrant ainsi ses paumes de baisers tendres et doux. Elle ferma les yeux, se mordant la lèvre inférieure pour accueillir cette tendresse trop longtemps attendue, espérée. Il l’attira à lui, plus aucun doute n’habitait son esprit, il déposa ses lèvres sur la douceur de la bouche de la jeune femme. Ils se séparèrent, accrochant leurs regards, et sans prononcer un mot, sans briser le lien de leurs yeux, ils s’allongèrent dans le lit, s’enfouissant sous les couvertures. Instinctivement il se plaça derrière elle, moulant son corps au sien, son souffle chaud s’écrasant dans la nuque de la jeune femme, un dernier baiser électrique les avait unis avant qu’ils ne plongent dans un sommeil profond.
Auteur : Mary Fiévé
Classification : R
Résumé : Mulder et Scully se trouvent enfermés dans une chambre froide...
Disclamer : Mulder et Scully sont la propriété exclusive de CC, je ne fait qu'empreinter ces personnages le temps de l'aisser s'exprimer mon imagination.
Note de l'auteur : Cette fic est une réponse à un défi que l'on m'a lancé sur le forum Gillianderson.
Instants de Glace
-Et MERDE !!!! Le poing de Mulder s’écrasa avec violence contre la porte métallique de cette chambre froide qui venait de se refermer sur eux, faisant ainsi de cette pièce glaciale une prison hostile pour leurs vies.
-Calme-toi Mulder ! Ce n’est pas comme ça que l’on sortira d’ici !
Il se retourna dans un geste brusque pour faire face à la jeune femme. Lorsque ses yeux rencontrèrent l’océan calme et serein du regard de sa partenaire, il sentit son corps se détendre immédiatement, décidément elle avait un sang froid à toute épreuve qu’il ne pouvait qu’admirer.
-Bien ! Pour commencer il faut trouver un moyen de garder de l’énergie et surtout il ne faut pas qu’on laisse le froid s’immiscer en nous, la température est maintenue au dessous de zéro !
-Je vois que le médecin est en train de prendre le dessus !
-Mulder…
-Ok, je m’incline ! Tu peux m’expliquer comment on a pu se laisser enfermer dans le frigo d’une morgue Scully ?
-Une chambre froide, Mulder, une chambre froide !
-Oui, peu importe !
-Le loquet destiné à maintenir la porte ouverte a du céder !
-Charmant ! Nous sommes enfermés dans une chambre froide d’une morgue dans une petite ville pommée au milieu de nulle part ! Il se tourna vers Scully, inquiet. Je suis désolé, je t’ai encore embarquée dans une de mes lubies…
-Ca va, ne t’inquiète pas !
A ces mots, il sourit intérieurement, jamais elle ne lui dirait qu’elle allait mal, sauf peut-être involontairement dans ses regards toujours très expressifs pour lui. Il leva les yeux pour rencontrer ceux de la jeune femme qui le dévisageait avec insistance.
-Oui ?
-Est-ce que par hasard tu aurais une idée pour éviter que l’on nous retrouver littéralement pétrifiés dans la glace de cette pièce demain matin ?
-J’y réfléchis…il regarda son portable, pas de réseau…on a toujours nos armes non ?
-oui…
-Mais ? Elle lui lança un regard interrogatif. Il y a bien un « mais » non ?
-Mais les ricochets que pourraient effectuer les balles pourraient nous blesser voire nous tuer !
Ils passèrent ainsi une heure à discuter d’un moyen qui leur permettrait d’échapper à cet enfer glacial, mais la conversation fut stoppée net par un tremblement qui envahit tout le corps de Scully sans crier gare. Il s’approcha d’elle pour la prendre dans ses bras dans le but de la réchauffer. D’abord réticente elle resta crispée à cette étreinte qui se voulait protectrice et salvatrice, puis, n’en pouvant plus de résister contre le froid qui l’assaillait de toute part elle se détendit et se blottit d’avantage contre le torse de son partenaire. Un tas de remords trottaient dans la tête de Mulder, comment avait-il pu la privée une nouvelle fois de son week-end pour la mettre dans cette situation ? Il posa son menton dans les cheveux de la jeune femme, resserrant d’avantage son étreinte sur elle pour lui apporter encore plus de chaleur. Le bruit clair et franc de ses dents qui s’entrechoquaient finit par enfin diminuer pour disparaitre totalement, témoignant de l’efficacité du geste de Mulder.
-Tu veux t’assoir ? Nous conserverons plus de chaleur et d’énergie si on peut replier nos jambes ! Il murmurait presque à l’oreille de sa partenaire, se voulant rassurant, protecteur.
-Oui…bonne idée… mais il ne faut pas s’endormir !
-Ca fait presque deux heures que nous sommes là, le shérif ne nous voyant pas il va surement finir par venir nous chercher, il ne va pas tarder…
-Tu as surement raison…
Mulder se laissa glisser contre le mur, emmenant sa partenaire avec lui dans sa chute. Une fois sur le sol, il la laissa s’installer plus confortablement lui faisant une place entre ses jambes. Elle s’adossa à son torse, repliant ses genoux sur sa poitrine pour les enserrer de ses bras. Mulder écarta les pans de son manteau pour les reposer sur elle, leur apportant ainsi plus de chaleur mutuelle. Le noir de la pièce, la présence des cadavres en attente d’autopsie, le froid, autant d’éléments qui rendaient l’atmosphère lourd et de moins en moins supportable, Mulder regarda son téléphone, toujours pas de réseau, il était 18H00, 4H00 qu’ils étaient bloqués dans cette prison de glace !
-Mulder…s’ils ne venaient pas nous chercher… elle grelottait, autant de froid que d’inquiétude.
-Chuuut…il déposa un baiser sur sa pommette glacée par la température de la pièce…ça va aller, je suis là, ils vont venir ! Il ne savait pas s’il prononçait ces mots pour elle ou pour lui, il ne lui avait pas dit depuis combien de temps ils étaient là, refusant de l’alarmer.
Elle leva les yeux dans l’espoir de rencontrer le regard de Mulder, cherchant dans l’éclat vert vif de ses prunelles un signe qui lui permettrait de se rassurée d’avantage que ses paroles ne l’avait déjà fait. Etait-ce le froid, l’inquiétude, le remord ? Elle ne comprenait pas cette lueur nouvelle dans ces yeux qui lui étaient pourtant si familiers. Il plongea sans hésitation dans le bleu rendu acier par le froid des iris de la jeune femme, espérant trouver une quelconque force qu’elle lui transmettrait. Mais il fut frapper par la fragilité qui avait envahit le corps et l’esprit de sa partenaire. C’est alors qu’il vit un anneau d’or se former autour des pupilles noires de sa partenaire, éclairant sont regard d’une flamme inconnue de lui jusque là.
Le lien de leurs regards dépassait déjà des limites insoupçonnées depuis que leur duo avait été formé, mais à cet instant précis, même un tremblement de terre les enfouissant dans les entrailles de notre planète ne les aurait empêchés d’accrocher leurs âmes par un lien encore plus puissant depuis quelques instants. Imperceptiblement, avec une lenteur qui dépassait l’entendement humain, leurs visages s’attirèrent l’un l’autre, mus par une attraction mutuelle incontrôlable. Dans un temps qui paraissait figé leurs lèvres se frôlèrent, leur procurant un frisson jusqu’alors inconnu, cet instant semblait imperturbable, inébranlable, mais un bruit les sortit de leur torpeur, ils s’éloignèrent timidement.
La lumière inonda leur prison d’un après midi, la porte laissant apparaitre la silhouette du shérif qui venait d’enfin les retrouver. Ils quittèrent la pièce, assurant qu’ils allaient bien, demandant à rejoindre leur motel dans l’espoir de se reposer.
Le trajet jusqu’à leur refuge pour la nuit fut effectué dans un silence pesant, aucun d’eux ne voulant aborder ce qu’il aurait pu se passer s’ils n’avaient pas été libérés à cet instant fatidique.
Chacun dans leur chambre, ils laissèrent le silence les envelopper, Mulder ne pouvait chasser de son esprit ce demi-baiser. Il se leva, se dirigeant vers le porte commune qui reliait leurs chambres, il était décidé à avoir une discussion, cet éclair qu’il avait aperçut dans le regard de la jeune femme ne pouvait pas être le fruit de son imagination, il en était sûr.
Timide mais déterminé il frappa sur cette plaque de bois, seul dernier obstacle physique que le séparait d’elle, le reste serait une question de caractère et de volonté.
-Oui ? Entre…
-Ca va ?
-La douche m’a quelque peu réchauffée… elle enfila un gilet par-dessus son pyjama de soie bleu nuit.
-Je…il soupira, ne sachant comment aborder le sujet qui lui brulait les lèvres…Je n’en peux plus…souffla-t-il finalement.
-De quoi tu parles ? Mulder ?...au fond d’elle elle espérait qu’il parle bien de ce frisson qui les avait parcourut quelques heures plus tôt.
-Tu le sais très bien, ce jeu m’épuise, je ne tiendrais pas la distance longtemps…
-Moi non plus…ces trois mots, tant espérés de Mulder, avait été prononcés si faiblement qu’il avait cru rêver.
Il s’approcha d’elle, saisissant ses mains pour les porter à sa bouche, couvrant ainsi ses paumes de baisers tendres et doux. Elle ferma les yeux, se mordant la lèvre inférieure pour accueillir cette tendresse trop longtemps attendue, espérée. Il l’attira à lui, plus aucun doute n’habitait son esprit, il déposa ses lèvres sur la douceur de la bouche de la jeune femme. Ils se séparèrent, accrochant leurs regards, et sans prononcer un mot, sans briser le lien de leurs yeux, ils s’allongèrent dans le lit, s’enfouissant sous les couvertures. Instinctivement il se plaça derrière elle, moulant son corps au sien, son souffle chaud s’écrasant dans la nuque de la jeune femme, un dernier baiser électrique les avait unis avant qu’ils ne plongent dans un sommeil profond.
*Mary*- Sandwish de Tooms
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Date d'inscription : 27/04/2009
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