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Message  noisette Sam 29 Juin 2013 - 21:34

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas. Je ne m'en sers que pour le plaisir de mon Imagination et celle des Autres.

Avertissement : je ne sais pas trop

Mots Clés : Suspense, policier, MSR

Ship : un petit peu

***********



Cela faisait un mois. Oui, un mois que mon mari avait été opéré.

Cette nuit-là, tout s’était passé comme toujours. Un repas, un film et nous nous sommes couchés. Et moi, comme toutes les nuits je me suis endormie avec cette peur au ventre. Peur qu’il ne se réveille pas. Peur, que demain, je sois devenue veuve avant même d’avoir fini ma première année de mariage.

Cela ne faisait que cinq mois que nous étions mariés, quand Fabien, mon mari, avait eu cette douleur lancinante dans la poitrine. Après de multiples consultations chez le docteur, le verdict était tombé : il fallait un nouveau cœur. Et tout s’enchaîna très vite. Cardiologue, traitement, espoirs et faux espoirs.

Mais cette nuit-là, tout changea. A 23h21, un bip déchira l’obscurité. Un bruit strident et répétitif. Nous avons sauté hors du lit. C’était l’hôpital. Un accident, une mort cérébrale et un cœur libre, pour l’homme que j’aime depuis notre première rencontre.

Celle-ci s’était déroulée sept ans plus tôt. Sur un chantier ferroviaire à l’ouest de Washington. Ils avaient retrouvé un cadavre poignardé. Poignardé, le mot est faible. Empalé serait plus approprié. Empalé sur une canne de topographe. Canne qui appartenait à Fabien. Projeteur Topographe sur ce chantier. Et surtout premier suspect sur cette affaire de meurtre. En tant qu’agent du FBI, j’ai dû me résoudre à l’interroger. Pour moi il semblait évident qu’il était innocent. C’était trop évident.
Quand je l’ai vu, je savais qu’il était innocent. Ou je voulais qu’il le soit. J’étais tombée sur un homme d’un mètre quatre-vingt-trois, de quatre-vingt-deux kilos. Élancé, élégant, musclé, des grands yeux noirs perçants, sombre et mystérieux, à croire qu’il pouvait lire dans l’âme de quelqu’un. Tellement pénétrant, ce regard.

- Fabien Staples ? Agent Spécial Max Pivalone ! » Lui dis-je en essayant de reprendre mes esprits.
- Enchanté !

Sa voie était douce et chaleureuse. Pour la première fois de ma vie, j’ai eu le Coup de Foudre.

- J’aurai quelques questions à vous poser sur le corps retrouvé ce matin.
Ma profession étant ce qu’elle est, je sais cacher certaines émotions.
- Je vous écoute.

Son interrogatoire m’avait conforté dans l’idée qu’il était effectivement innocent. A l’heure de la mort, il était en train de fêter la naissance de son neveu.
L’enquête avait conduit à l’arrestation d’un ouvrier du chantier, pour une histoire de drogue, l’ouvrier avait tué avec la première chose qu’il avait vue, la Canne de Topographe.
Après la clôture de l’enquête, Fabien et moi, nous nous sommes vus à de nombreuse reprises. Et de toute évidence, le coup de foudre était réciproque.
Puis, après six ans de vie commune, remplie de rires, remplie d’amour, il me demanda de l’épouser. Et honnêtement, il m’était physiquement impossible de dire non. Ça aurait été comme si je m’arrachais le cœur moi-même. Inhumain.

Cette nuit-là, le bip me fit penser, qu’enfin, je sortais de l’abîme qui s’était glissée dans ma vie. Ce bip fut le son le plus mélodieux qui m’était donné d’entendre. Je savais que ça impliquait que quelqu’un avait dû mourir pour qu’un cœur se libère. Mais peu m’importait. Pour une fois dans mon existence, je remerciais dieu d’avoir rappelé quelqu’un à ses côtés.
Était-ce de l’égoïsme ? Peut-être ! J’avais de la peine pour la famille du donneur. Mais elle ne pesait rien dans la balance face à la joie, au bonheur de savoir que mon mari serait auprès de moi encore de nombreuses années.
J’appelai mon coéquipier et ami, Jack Daniels. Nous formions une équipe soudée. Nos noms respectifs nous donnaient de nombreuses occasions de blaguer, lui portant le nom d’un alcool, moi avec le prénom d’un garçon et le nom de d’une fourniture de bureau. Mais au-delà de ça nous avions une confiance et un respect mutuel que personne ne pouvait mettre en péril.
Fabien avait très bien compris que faire sa vie avec moi, c’était faire sa vie avec mon travail et mon coéquipier.
Je l’appelais donc, pour lui faire part de la nouvelle. L’immense nouvelle. J’étais dans une salle blanche et silencieuse, quelque tableau de fleur ou de paysage par ci par là. Une salle d’attente comme toutes les autres.
Jack est arrivé. Il me tendit un café, qu’il avait sans doute pris dans la machine au fond du couloir. Il s’était assis sur le siège près de moi, toujours silencieux, et ce silence nous a enveloppés durant les 5 heures de l’opération. Il savait, je ne lui avais pas demandé de venir mais il me connaissait par cœur.
Il savait que j’étais à la fois angoissée et tellement heureuse. Quand, au bout de 5 heures, le médecin fit son apparition un sourire sur les lèvres, j’ai compris, mais j’attendais.

- L’opération s’est extrêmement bien passée

Il était sauvé ! Tout d’un coup, je me suis sentie plus légère. Allégée de toute la pression et de la tristesse, de tous les sentiments qui étaient refoulés depuis l’annonce de la maladie. Tout disparut sous la pluie de la larme qui inondait désormais mon visage.
Le chirurgien avait continué de parler, mais je ne l’entendais plus.
Je n’étais pas allée au bureau ce jour la. Annonçant la nouvelle à nos famille, nos amis et collègues. Après l’annonce de la complète réussite de l’opération, Jack était reparti au bureau. Je lui laissais la joie d’annoncer la nouvelle là-bas. Tous nos proches étaient soulagés. Plusieurs me disaient qu’ils passeraient quand Fabien sortirait de son anesthésie.

Le 1 octobre 2012, à 10h13 exactement, Fabien ouvrit les yeux. Il me regarda et me sourit.
Soulagée, je me suis enfin dit « nous allons reprendre le cours de nos vies. »
Du moins c’est ce que je croyais.

noisette
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Message  Spooky1013 Ven 12 Juil 2013 - 8:03

Cela faisait une heure que j’étais là, assise derrière mon bureau, à lire et relire un dossier. Ce dossier je le connaissais par cœur. Sur le bout des doigts. Chaque témoignage, chaque aspect scientifique, chaque nom, adresse, profession. Tout ce qui sert normalement à résoudre une enquête.
Pourtant, impossible d’avancer. Il n’y avait ni suspect, ni soupçon qui pourraient amener un suspect. Il y avait un profil certes mais avoir un profil qui est applicable à une centaine de milliers de gens n’était guère utile. Alors comment pouvait-on expliquer qu’un être humain puisse arriver à de telles extrémités.

On nous apprend à l’université de psychologie de Berkeley, qu’il existe de multiples raisons pour tuer : amour, argent et pouvoir. Mais là il semblait qu’il n’y avait pas de raison. Juste tuer au hasard n’importe qui. La question restait à savoir : pourquoi ?

Une odeur de café s’infiltra dans mes narine, et me sortit de mes pensées. Jack venait d’arriver tout sourire.
- Encore en train de lire ce dossier. Tous les matins, tu arrives et tu lis ce dossier.
- Je n’arrive pas à faire autrement. Je me dis que peut-être aujourd’hui je verrai les choses différemment.

Il me sourit comme si je lui annonçais que je cherchais des preuves de l’existence du père noël. Je bue une gorgée de café.

- Pourquoi tuer des gens sans raison et surtout avec une telle cruauté ? Les victimes sont toutes différentes. Extrêmement différentes. Tu sais, je me dis que peut-être il y une autre explication.
- Laquelle ?
- Je ne sais pas. J’essaie juste d’envisager la possibilité qu’il y ait autre chose derrière tout ça.
Je replongeai dans mes pensées. Essayant d’imaginer qui était ce tueur. A quoi il pouvait bien ressembler.

Le profil nous indiquait qu’il s’agissait d’un homme âgé entre 35 et 45 ans. La précision et la rigueur de ces crimes nous avaient permis d’établir qu’il avait certainement eu un passé militaire. Peut-être avait-il fait une guerre. Ou peut-être que, au contraire, il n’avait pas pu avoir la formation militaire qu’il souhaitait. Dans ce cas-là, n’aurait-il pas dû s’en prendre aux personnes qui lui auraient refusé ce droit ? Pourquoi des inconnus de toutes origines, de tous âges et de tous sexes ? Ça n’avait pas de sens. Et le cas inverse n’apportait pas plus de réponse. Pourquoi s’en prendre à des gens innocents ? En tant que militaire, n’est-il pas censé protéger les civils ??

- Comment va Fabien ??

Jack me fixait. Je le regardais dans les yeux et j’ai vu un point de compassion mélangé à une grande inquiétude. En effet, cela faisait maintenant 1 mois qu’il avait été opéré. Et moi qui avais pensé que nous retrouverions notre vie d’avant. Mais ce n’était pas le cas.

Certains jours, mon mari, l’homme que j’avais épousé, était là, drôle et charmant. Et parfois, c’était une toute autre personne, irascible et jalouse. La peur de mourir l’avait-elle changé ?

Au cours du dernier mois, j’avais passé ma vie entre l’hôpital et le bureau. Ne dormant que très peu, j’avais cru que c’était de ma faute, que j’imaginais toute ces choses. J’avais les nerfs à fleur de peau. Mais le jour où il a fait une crise de jalousie concernant Jack, j’ai su que quelque chose avait changé. Il alla jusqu’à me reprocher d’avoir souhaité qu’il ne trouve pas de cœur pour que je puisse faire ma vie avec « l’autre connard » selon ces termes.

Le lendemain, il était redevenu mon mari, et quand je lui en avais parlé, il avait été comme perdu, il avait oublié.

- Ça va ! Il est toujours aussi étrange. Mais je pense que le fait de rentrer à la maison lui fera du bien.
- Tu sais, il a quand même vécu une sacrée épreuve. Alors laisse lui le temps de se dire qu’il est de nouveau vivant et qu’il peut enfin penser à un avenir.
- Oui, tu as probablement raison.
- Et le fait qu’il rentre te fera du bien à toi aussi d’ailleurs. Tu vas pouvoir te reposer un peu plus. Tu me fais limite mal au cœur, avec tes cernes, tes joues creuses, ton teint limite blanchâtre. Mais bon je ne t’ai jamais trouvé aussi belle.

Me dit-il avec un sourire. Je levais vers lui les yeux et lui répondis un sourire moqueur au coin des lèvres :

- Si c’est ça le genre de femme qui t’intéresse, je peux te présenter la dame blanche.
- Bon ton dossier, tu le refermes. On a une réunion, pour justement en parler. Ils veulent mettre de nouvelles personnes dessus.

Assis l’un à côté de l’autre, Jack et moi regardions les autres personnes autour de la table. Une dizaine d’agents étudiait, ou faisait semblant d’étudier le dossier. La porte s’ouvrit sur un homme d’1,75 et de 80 kilos. Chauve.
- Directeur Adjoint Skinner, voici l’agent spécial Dana Scully. Une petite rousse, fluette, apparut à ces côtés. Des immenses yeux d’un bleu profond scrutèrent toutes les personnes présentes. Elle nous salua d’un signe de tête et alla s’asseoir au côté du directeur adjoint.

Il manquait de toute évidence une personne. J’en conclu par moi-même qu’il manquait le partenaire de l’agent Scully, l’agent spécial Fox Mulder.

Tous les deux, au sein du bureau, s’étaient construit une réputation assez loufoque. Traquant apparemment les petits hommes verts à travers tout le pays. Mais au-delà de ça, on disait d’eux que c’était la meilleure équipe de tout le bureau. Ils avaient résolu un nombre incalculable d’affaires. Ils avaient selon la légende, oui parce que tous les deux était des légendes vivantes ici, subit divers traumatismes, enlèvements, côtoyé la mort, mais ils avaient réussi toujours à s’en sortir.

Quant au directeur adjoint, on disait de lui qu’il était loyal, gentil et honnête. Il aurait soit disant mis sa carrière en jeu pour les agents Mulder et Scully. Mais pourquoi ? Qui ferait ça ? En tous cas, pas mon supérieur.
Il était d’ailleurs assis en bout de table à lire le dossier, et préparant son introduction afin de mettre au courant toutes les personnes présentes.

- Pouvons-nous commencer ? Demanda-t-il en fixant le siège vide à côté de Scully.

Le directeur adjoint regarda Scully. Et d’un accord commun, sans qu’un mot ne soit prononcé, il déclara :
- Oui vous pouvez y aller !
- Bonjour à tous. Nous sommes là afin de discuter de l’affaire numéro 221256….

J’observais Dana Scully. C’était assurément une femme magnifique. Elle fixait la porte, ses yeux étaient tellement profonds qu’il était impossible de s’en détacher. Elle semblait soucieuse en fixant cette porte voire inquiète. Elle sentit mon regard sur elle. Je la détaillais. Elle avait un visage doux mais sérieux. Elle semblait immunisée contre le ravage du temps.
Elle me regarda essayant de comprendre mon intérêt pour elle. Puis elle se retourna vers la porte.

Son regard si inquiet se modifia, je ressentis comme de l’apaisement. La porte s’ouvrit et un sourire discret naquit sur ses lèvres pulpeuses.

Le directeur arrêta de parler. Et tous les regards se portèrent sur l’intrus qui venait d’ouvrir cette porte.

- Agent Mulder, toujours à l’heure à ce que je voie.

Il regarda sa partenaire, lui sourit, contourna la table et vint s’asseoir auprès d’elle, ignorant complètement mon directeur. Elle le suivait du regard. Quand il fut assis, il regarda discrètement Skinner, puis il se pencha légèrement vers elle sans doute pour lui dire bonjour. Elle l’interrogea du regard pour savoir la raison de son retard. Il se repencha vers elle. Elle sourit et rougit. Il lui sourit en retour, satisfait. J’aurais donné cher pour savoir ce qui s’était dit.

- Agent Mulder, pouvons-nous avoir votre attention désormais.
- Mais allez-y, je vous écoute, je suis toujours attentif.

Il était grand, brun, les cheveux trop longs peut-être pour être un agent du FBI. Il était beau, avait un nez imposant mais qui s’accordait parfaitement avec le reste de son visage. Et ses yeux gris transpiraient d’intelligence et de malice. Il semblait complètement ailleurs.

- Bon comme je le disais, nous sommes là concernant le dossier numéro 221256. 16 corps ont été retrouvés sur une période de 4 ans tous torturés, démembrés, et tués de la même façon.

Un changement notable se fit dans les yeux de l’agent Mulder. Il avait l’air plus concentré, attentif. Il se disait que c’était le meilleur profiler du FBI. Comment en était-il arrivé là ? Comment était-il arrivé à ce qu’on l’appelle « Le Martien » ?

- Agent Staples, on vous écoute.

Je reçus un coup de coude de la part de mon partenaire qui me fit émerger de mes pensées.
- Oui ! Excusez-moi ! Je jetais un coup d’œil à Jack qui avait l’air inquiet. Je lui souris et commençais mon compte rendu d’enquêtes.

- Au cours des 4 dernières années, nous avons retrouvé 16 victimes. Tous ages, sexes, et origines. Les 16 victimes ont été torturées de diverses manières. Mais toutes de la même façon. C’est-à-dire qu’elles ont toutes été soumises à des électrochocs, des brûlures, diverses entailles, 17 exactement. Puis ces dernières toujours en vie ont été démembrées. D’abord le bras droit, puis la jambe et l’œil droit. Enfin elles ont été égorgées.

Je regardais l’assemblée, après une série de diapositives. L’agent Scully scrutait avec attention chacune des photographies. Puis elle se reporta sur les photographies sur papier glacé jointes au dossier. Mulder, lui, détournait les yeux. A croire que la vue des victimes le dégoutait.

Un sourire amusé apparut sur mes lèvres alors que l’agent Scully le regardait un sourire narquois sur les lèvres. Comme si elle lui disait implicitement, « arrête de faire l’enfant et regarde, moi une fille de 45 kilos j’arrive à regarder »
Alors, par soucis d’orgueil, il regarda les photos, une légère moue de dégoût apparut sur son visage.

- Une idée sur le matériel utilisé pour démembrer les victimes ? demanda l’agent Mulder.
- Le médecin légiste pense que ça a été fait avec une scie circulaire, type scie de chantier.
- Je ne pense pas que toute…, me dit Scully de but en blanc.

Mulder la regarda et il sourit. Qu’il était beau quand il souriait.

- Scully, qu’est que tu en penses ?
- Écoutez, les rapports du médecin légiste sont clairs. Il nous indique clairement qu’il a utilisé une scie circulaire que l’on trouve sur les chantiers.
- Je pense que le médecin légiste se trompe. Elle me fixa et j’en fus déstabilisée, Mulder lui souriait de toutes ces dents. Il était fier d’elle. Fier de ce petit bout de femme qui me tenait tête.

Je jetai un regard à Jack, le questionnant. Il vint à mon secours.

- Écoutez tous les deux, nous sommes allés sur les lieux où on a découvert la première victime. Depuis le début on est sur cette affaire. Le médecin légiste affirme que les victimes ont été démembrées avec une scie circulaire alors c’est le cas. Point final.

Skinner intervient avant que l’agent Scully ne réponde, elle allait s’emporter, ça se voyait.

- Maintenant, à vous d'écouter tous les deux. Vous vouliez de l’aide pour cette enquête. On vous fournit les deux meilleurs agents de ce bureau. Si vous ne voulez pas les écouter,on sort de cette pièce et vous vous débrouillez. Si l’agent Scully dit qu’elle pense que toutes les victimes n’ont pas été démembrées, de la même façon alors c’est le cas. Agent Scully, on vous écoute.

- Le 4ème cadavre découvert, Victoria Bugey, a été découpé avec une scie à main. Cela se voit au niveau des stries laissées sur les os.
- Donc on peut supposer que le 4ème cadavre découvert est en réalité la première victime.
- Je pense effectivement que le tueur n’avait pas le matériel adéquat pour la tuer. Il a tué sur l’impulsion du moment. Et il a fait avec les moyens du bord.
- Et quand il a vu que tuer la première ne lui suffirait pas, il a décidé d’acheter ce qu’il fallait.
- En effet, imagine : démembrer quelqu’un qui est encore envie avec une scie à main a dû être un calvaire.
- Encore heureux qu’il ne se soit pas retrouvé avec un couteau en plastique.

La conversation s’était déroulée entre les deux agents, Mulder et Scully tous les deux échafaudant leur théorie et remettant en cause toute notre affaire en à peine dix minutes. Le tout sur le regard bienveillant de leur supérieur, et celui réprobateur du mien.

Je fixais l’agent Scully qui souriait à Mulder suite au couteau en plastique.

- Agent Scully, êtes-vous sure de vous ?
- Oui ! Écoutez, je suis médecin légiste aussi, alors oui je suis sûre de moi. Le médecin légiste voyant les mêmes traumatismes a dû se dire que même mode opératoire, même tueur, mais matériel. Il aurait dû vérifier. Cependant je comprends qu’il ne l’ait pas fait. Mais je vous affirme que cette victime est la première. Mais si vous le souhaitez, je peux réexaminer le corps.
- D’accord, nous allons faire ça. Mais il vaudrait mieux s’attarder sur la dernière victime.
- Non ! Cette fois-ci c’est l’agent Mulder qui m’interrompit. Désolé mais je pense qu’au contraire, nous devons nous concentrer sur sa première victime. Scully va découvrir sur le corps de nouvelles informations pour faire évoluer l’enquête.
- Qu’est-ce qui vous fait croire qu’elle va découvrir de nouvelles choses ?

Il se tourna vers elle :

- C’est la meilleure.

Elle rougit au complément, il lui sourit puis ajouta :

- Je ne mets pas en doute les compétences du médecin légiste. Mais je sais que l’agent Scully a l’habitude de ce genre de cas. Elle est la plus compétente pour cela. Je pense sincèrement qu’il faut se concentrer sur Victoria Bugey.

- Bon on va faire plus simple que de se couper la parole indéfiniment. Agent Mulder vous allez nous expliquer où vous voulez en venir avec le cas Victoria Bugey et on pourra reprendre le cours de cette réunion normalement. Ça te va Max ?

La voix de jack était autoritaire, comme elle l’était souvent quand les choses commençaient à l’agacer. Je lui souris et il s’apaisa un peu. Et moi aussi par la même occasion. Je dois avouer que même si ces deux agents étaient les seuls qui semblaient intéressés par l’affaire, on aurait dit qu’ils se l’appropriaient. Et ça m’énervait profondément. Depuis quatre ans, nous étions à la recherche de ce tueur. Nous faisions bien d’autres choses également mais cette enquête était la mienne et celle de jack.

Et j’avoue, j’aimerais bien voir à l’œuvre le génie en psychologie qu’on disait qu’il était.

- Oui ça me va.

Je suis partie m’asseoir et j’ai laissé ma place à l’agent spécial Fox Mulder. Mais ce dernier ne se leva pas. Il resta assis, perplexe, le regard dans le vide. Je ne sais ce qu’il attendait au juste, mais il attendait.
Puis je compris : il n’attendait rien du tout. Il essayait de rentrer dans la tête du tueur. Il fixait la photo du cadavre de Victoria Bugey. Il était tellement concentré qu’il n’entendit même pas mon directeur l’appeler à trois reprises :

- Agent Mulder, on vous écoute. Agent Mulder, AGENT MULDER. Sa voix allait crescendo, mais Mulder restait stoïque.
Puis ce fut au tour de Skinner :

- Agent Mulder, on se réveille.
Mais toujours rien.
Puis Scully se pencha doucement vers lui, tendit la main et lui effleura la sienne :

- Mulder, tu te sent bien ?

Il releva la tête brusquement et se retourna vers Scully. Leurs visages n’étaient qu’à quelques centimètres. Il lui fit comprendre que tout allait bien. Elle se recula sur son siège avec un léger sourire.
Leur relation était semblable à celle de Jack et moi. Cependant, il y avait quelque chose de différent. Je ne sais pas ce que c’était. Peut-être que la rumeur était vraie, peut-être qu’ils étaient plus que de simples coéquipiers et amis ? Mais j’avais des doutes. L’agent Scully semblait tenir aux règles.





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