Au revoir mon ami
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Au revoir mon ami
Voici un texte que j'ai écrit il y a plusieurs mois, en pendant à un ami qui devait déménager pour raisons professionnelles.
Je vous laisse le découvrir... et me donner vos impressions !
AU REVOIR MON AMI
Au revoir mon ami, il faut que tu t’en ailles
Je sais bien mais attends, assieds-toi un moment
Ton train peut bien attendre et je me rappelle subitement
De cette bonne bouteille que j’avais mise au frais
Tiens, voilà ton verre, tu as bien le temps, alors trinquons, mon frère !
A toi, à l’avenir, à ces chemins nouveaux où tu t’en vas courir
A tes futurs amis, à tes futurs plaisirs
Attends encore un peu, ne te lève pas si vite
Prends un biscuit ou deux, il faut que tu en profites
Qui sait ce que tu mangeras, là-bas ?
Oh, ce sera sûrement très bon, je dis pas…
Mais enfin à ce qu’on m’a dit, ça vaut pas ce qu’on trouve ici.
Tu veux partir, déjà ? Tu me dis que le temps file
Laisse-moi un peu vérifier ça ; voyons voir, quelle heure est-il ?
Tu as déjà manqué ton train ? Ma foi, ce n’est pas un bien grand drame
Tu prendras celui du matin, je crois qu’il est plus confortable
En attendant, mets-toi à l’aise, car bien sûr, tu dors ici
Allons, ne raconte pas de fadaises, il est trop tard pour un taxi
Et leurs tarifs sont excessifs, des vrais voleurs que ces gens-là !
Tu n’es tout de même pas assez riche pour voyager à ce prix-là !
Oui, je sais bien, tu dois partir, j’ai bien compris, ne t’en fais pas
Je n’essaie pas de te retenir, je t’assure, ce n’est pas du tout ça !
…
C’est juste que quand tu seras parti, je serai bien seul, ici
C’est peut-être con à dire, mais tu me manqueras, mon ami
Oh, je sais bien, tu n’es pas mort et tu ne pars pas si loin
Nos chemins se croiseront encore, inch’allah, si Dieu veut bien
Mais tu ne seras plus là au quotidien
Mes pas dans la rue ne buteront plus dans les tiens
Je n’espérerai plus la joie de te croiser
Douce rencontre imprévue devant le boulanger
Je ne guetterai plus l’écho si chaud de ta voix
Lors d’une visite impromptue au café d’en bas
Pourtant, ta voix, mon frère, ta voix résonne dans ma tête
Pas moyen de la faire taire, elle reste là, elle s’entête
Elle finit, je te l’avoue, par m’arracher un sourire
Quand je pense à ces mots fous que tu t’amuses parfois à dire
Ces mots que tu manies si bien, joyeux jongleur de syllabes
Toi, l’habile magicien qui fait valser les vocables
Alors, je sais, l’ami, que tu t’en vas et que c’est bien
L’ailleurs t’appelle loin d’ici, déjà les sirènes du chemin
Ont susurré à ton oreille et tu t’es laissé séduire
Répondant à cet appel, tu as hâte de partir
Je sais pourtant le déchirement qui t’étreint
Oui, c’est un déracinement, ton cœur un peu te retient
Mais tu as fait ton choix et il se fait déjà tard
Va, tu auras trop froid si tu attends qu’il fasse noir
Il reste un train, je crois, qui doit partir ce soir…
Je vous laisse le découvrir... et me donner vos impressions !
AU REVOIR MON AMI
Au revoir mon ami, il faut que tu t’en ailles
Je sais bien mais attends, assieds-toi un moment
Ton train peut bien attendre et je me rappelle subitement
De cette bonne bouteille que j’avais mise au frais
Tiens, voilà ton verre, tu as bien le temps, alors trinquons, mon frère !
A toi, à l’avenir, à ces chemins nouveaux où tu t’en vas courir
A tes futurs amis, à tes futurs plaisirs
Attends encore un peu, ne te lève pas si vite
Prends un biscuit ou deux, il faut que tu en profites
Qui sait ce que tu mangeras, là-bas ?
Oh, ce sera sûrement très bon, je dis pas…
Mais enfin à ce qu’on m’a dit, ça vaut pas ce qu’on trouve ici.
Tu veux partir, déjà ? Tu me dis que le temps file
Laisse-moi un peu vérifier ça ; voyons voir, quelle heure est-il ?
Tu as déjà manqué ton train ? Ma foi, ce n’est pas un bien grand drame
Tu prendras celui du matin, je crois qu’il est plus confortable
En attendant, mets-toi à l’aise, car bien sûr, tu dors ici
Allons, ne raconte pas de fadaises, il est trop tard pour un taxi
Et leurs tarifs sont excessifs, des vrais voleurs que ces gens-là !
Tu n’es tout de même pas assez riche pour voyager à ce prix-là !
Oui, je sais bien, tu dois partir, j’ai bien compris, ne t’en fais pas
Je n’essaie pas de te retenir, je t’assure, ce n’est pas du tout ça !
…
C’est juste que quand tu seras parti, je serai bien seul, ici
C’est peut-être con à dire, mais tu me manqueras, mon ami
Oh, je sais bien, tu n’es pas mort et tu ne pars pas si loin
Nos chemins se croiseront encore, inch’allah, si Dieu veut bien
Mais tu ne seras plus là au quotidien
Mes pas dans la rue ne buteront plus dans les tiens
Je n’espérerai plus la joie de te croiser
Douce rencontre imprévue devant le boulanger
Je ne guetterai plus l’écho si chaud de ta voix
Lors d’une visite impromptue au café d’en bas
Pourtant, ta voix, mon frère, ta voix résonne dans ma tête
Pas moyen de la faire taire, elle reste là, elle s’entête
Elle finit, je te l’avoue, par m’arracher un sourire
Quand je pense à ces mots fous que tu t’amuses parfois à dire
Ces mots que tu manies si bien, joyeux jongleur de syllabes
Toi, l’habile magicien qui fait valser les vocables
Alors, je sais, l’ami, que tu t’en vas et que c’est bien
L’ailleurs t’appelle loin d’ici, déjà les sirènes du chemin
Ont susurré à ton oreille et tu t’es laissé séduire
Répondant à cet appel, tu as hâte de partir
Je sais pourtant le déchirement qui t’étreint
Oui, c’est un déracinement, ton cœur un peu te retient
Mais tu as fait ton choix et il se fait déjà tard
Va, tu auras trop froid si tu attends qu’il fasse noir
Il reste un train, je crois, qui doit partir ce soir…
Marita42- Garde-robe de Scully saison 1
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