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CONCOURS MEILLEUR SEQUEL "ALL THINGS" - FIC N°5

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CONCOURS MEILLEUR SEQUEL "ALL THINGS" - FIC N°5 Empty CONCOURS MEILLEUR SEQUEL "ALL THINGS" - FIC N°5

Message  noisette Lun 3 Mai 2010 - 16:26

FIC N°5 de DanaBreeMulder




Après s'être assoupie sur le canapé prés de Mulder, Scully se réveilla incommodée par sa position.
La nuit était tombée.
Seule la faible lumière de l'aquarium éclairait la pièce.
Les tasses à thé étaient encore sur la table. L'appartement silencieux.
Son cou lui faisait légèrement mal. Elle retira ses pieds de la table basse et se redressa.
D'un mouvement rapide de la tête, elle fit craquer ses cervicales. Cela lui fit du bien.
Elle repoussa la couverture dont Mulder l'avait gentillement recouverte et mit ses chaussures.
A la lueur de l'aquarium, elle regarda sa montre. Il était tard, elle devait partir.
En passant devant la chambre de Mulder, elle jeta un coup d'oeil par la porte restée ouverte.
La télé fonctionnait mais il n'y avait pas d'image. Seulement la neige indiquant la fin des programmes.
Elle avança dans la chambre.
Mulder dormait couché sur le dos. A moitié recouvert par un drap.
Rêveusement, tout en le regardant dormir, elle repensa à tous les bons moments qu'ils avaient passés ensemble.
Comme la fois où ils avaient dansé sur un air de Cher, ou quand ils avaient échangé leurs cadeaux de Noël.
Un sourire se dessina sur ses lèvres.
Elle repensa aussi aux mauvais moments.
Son enlèvement, son cancer, la mort de sa soeur... Et encore tant d'autres.
Il n'y en avait pas un où il n'ait été prés d'elle pour la soutenir.
Secrètement, elle espérait qu'il le serait toujours.
Que rien ne viendrait gâcher leur belle amitié. Leur tendre complicité.
Cette confiance aveugle qu'ils avaient l'un dans l'autre.
Elle le regarda encore pendant quelques secondes attendrie par son visage paisible.
Si elle s'était écoutée, elle lui aurait caressé. Il avait l'air tellement serein.
Son regard s'attarda un instant sur son torse.
Autre partie de son corps qu'elle aurait aussi caressé avec plaisir.
Elle aurait pu rester là toute la nuit à le regarder dormir.
A regret, elle s'arracha à la contemplation de ce visage qu'elle connaissait par coeur.
Silencieusement, elle alla éteindre la télévision.
A peine le téléviseur éteint, Mulder se réveilla.
Comme si l'arrêt du bourdonnement du poste avait troublé son sommeil.
Il se redressa et alluma la lampe de chevet.
_ Scully ? dit il d'une voix ensommeillée en la voyant.
_ Désolée Mulder. Je ne voulait pas te réveiller.
_ Tu pars ?
_ Oui, il se fait tard et je suis fatiguée.

Mulder regarda l'heure à son réveil.
Effectivement, il était tard mais il n'avait pas envie qu'elle s'en aille.
Il sortit de son lit et s'approcha d'elle.
_ Reste. Tu rentreras chez toi demain. Je te laisse le lit.
Elle secoua la tête pour décliner son offre.
_ C'est gentil Mulder mais je préfères rentrer.
_ Tu es sûre ?
Elle hocha la tête.
_ Je m'habille et je t'accompagne.
Il se dirigea vers son placard en s'étirant.
_ Non... dit Scully.
Il en retira un t.shirt et une paire de jeans qu'il lança sur son lit.
_ C'est inutile... protesta t-elle.
_ Cela ne me dérange pas le moins du monde.
Il allait enfiler son t.shirt mais elle l'en empêcha en posant sa main sur la sienne.
_ Tu as patiemment écouté mes confidences. Tu m'as laissé dormir sur ton canapé...
Elle lui prit le t.shirt des mains pour le déposer sur son lit.
_ Tu en as déjà assez fait pour moi aujourd'hui. Recouche toi, Mulder.
_ Tu ne m'a pas ennuyé une seule seconde.
Il reprit son t.shirt.
_ De toute façon je ne suis pas certain de me rendormir.
Il l'enfila rapidement.
_ Et pour être franc, c'est une de ces nuits où je n'ai pas envie de me retrouver seul.
Elle comprenait parfaitement ce qu'il voulait dire.
Elle même n'avait pas une envie folle de se retrouver seule dans son grand appartement vide.
Si pour une nuit elle pouvait y échapper.
_ Si ton offre tient toujours... J'accepte.
Le visage de Mulder s'illumina d'un sourire.
_ Génial ! Je te prête une de mes chemises. Ma nuisette en satin est au pressing.
Mulder dans une nuisette.
Scully esquissa un sourire en imaginant la scène.


******


Mulder alla s'installer sur le canapé pendant que Scully était dans la salle de bain.
Il écouta la douche couler.
Sa présence lui faisait extrêmement plaisir.
Ce qui le mettait le plus en joie, était ce moment qu'ils avaient partagé juste avant qu'elle ne s'endorme.
Elle avait partagé avec lui une partie de son passé.
Une partie d'elle. Quelque chose qui lui avait, et qui lui tenait toujours, à coeur.
Egoïstement, il était heureux que son histoire avec Daniel Waterston n'ait pas marché.
Ils ne se seraient peut-être jamais rencontrés. Et il se sentait si bien avec elle.
Scully sortit de la chambre.
Cela lui faisait bizarre de se retrouver dans l'appartement de son collègue, simplement habillée d'une de ses chemises.
De plus, elle s'apprêtait à dormir dans son lit.
Une petite voix intérieure lui chuchota que cela n'était pas sérieux.
Le regard que posa Mulder sur elle ne fit rien pour la rassurer.
Il la mit mal à l'aise. Horriblement mal à l'aise.
Contrairement à elle, Mulder ne ressentait aucun embarras.
La situation lui semblait naturelle.
De longues secondes s'écoulèrent sans que l'un ou l'autre n'échangent un mot.
Scully supportant le regard de Mulder de plus en plus difficilement.
Mulder comprit tout à coup d'où venait sa gène grandissante.
Il réalisait qu'il ne la regardait pas comme il aurait du regarder une amie.
C'était du désir pur qu'elle pouvait lire dans ses yeux.
Pas un désir charnel d'assouvir un besoin physique.
Même si cela faisait un moment qu'il n'avait touché le corps d'une femme.
Mais le désir de partager quelque chose de plus avec elle.
Il s'en rendait compte à présent. En cet instant précis.
Elle était "LA" femme.
Celle qu'il avait toujours voulue, espérée, souhaitée.
La seule qui parvenait à le soulager de ses peines.
La seule qui parvenait à apaiser ses craintes.
La seule à calmer ses crises.
Elle seule parvenait à le canaliser.
De plus en plus troublé par le regard brulant de désir de Mulder, Scully se dandina d'un pied sur l'autre.
_ Euh... Bonne nuit Mulder, articula t-elle difficilement.
_ Bonne nuit Scully, lui répondit il d'une voix étonnamment basse et grave.
Elle fit demi tour sentant toujours son regard.

Il avait envie de la retenir.
De lui dire qu'il avait envie qu'elle lui donne son coeur, son âme, son corps.
Juste pour une nuit.
Rien que pour cette nuit.
Mais il avait peur de l'offusquer.
Peur qu'elle ne le rejette.
Pourtant, il avait l'impression qu'elle ressentait la même chose que lui.
Le sentiment de se sentir vivant uniquement quand l'autre est prés de soi.
Scully laissa la porte de la chambre ouverte et se glissa dans les draps.
Les yeux tournés vers la fenêtre, elle regardait le vent agiter les branches nues d'un arbre.
Mulder ne pouvait plus la voir mais elle ressentait encore le poids de son regard.
Tant de sensualité s'en était dégagé.
Elle arrivait avec peine à croire qu'elle se trouvait dans sa chambre, dans son lit.
Et qu'il ne tentait rien.
Peu d'hommes auraient été aussi gentleman.
Elle se retourna en soupirant, et ferma les yeux.
L'odeur du corps de Mulder l'envahissait. Les draps, l'oreiller en étaient imprégnés.
Des images défilèrent dans son esprit. Des images qui la firent rougir dans l'obscurité.
Elle se redressa pour chasser ces images troublantes.
Un long soupir de frustration lui échappa.
Elle avait furieusement envie qu'il fasse le premier pas.
Qu'il lui dise ce qu'il voulait d'elle.
Après réflexion, elle se dit que c'était exactement ce qu'il avait fait en la regardant si ardemment.
Si passionnément.
C'est elle qui n'avait pas su répondre à son invitation.
Toutes femmes normalement constituées se serraient jetées sur lui.
Et depuis longtemps.
De quoi avait elle si peur ?
Pourquoi ne voulait elle pas reconnaitre qu'elle avait autant envie de lui que lui d'elle ?
Décidée, elle se leva pour aller le trouver.
Mais à mi chemin, elle s'arrêta et fit demi tour.
Elle s'assit sur le bord du lit véritablement pertubée.
La petite voix avait refait surface lui murmurant qu'elle devait se contrôler.
Elle ferma les yeux et respira lentement pour calmer ses nerfs à vif.
Son coeur et sa raison s'affrontaient avec frénésie.
_ Bon sang Mulder ! Qu'est ce que tu es en train de me faire ? murmura t-elle.
Mulder ne dormait pas non plus.
Il entendait Scully s'agiter dans la pièce à côté.
Il espérait que ce n'était pas les événements des derniers jours qui la troublaient encore.
Soucieux, il se leva.
Elle était assise, immobile, en train de regarder le sol.
_ Scully ?
Au son de sa voix, elle sursauta et releva la tête.
Il put lire de la détresse dans ses yeux.
_ Tout va bien ?
Elle le regarda comme si c'était la première fois qu'elle le voyait.
Debout dans l'encadrement de la porte, il l'observait attendant une réponse.
Elle ne savait pas quoi répondre.
Ou plutôt, elle ne pouvait pas lui dire.
Lui dire qu'elle avait envie de le toucher, de le sentir, de le goûter.
Il fit quelques pas vers elle, et elle paniqua.
Effrayéé par tout ce qu'elle ressentait.

Irrationnellement, elle pensait que s'il l'approchait de trop près, il ressentirait tous les sentiments qui se bousculaient en elle.
Ses yeux, sa bouche, ses mains, son corps entier le réclamait.
Il fallait qu'il sorte avant qu'elle ne craque.
_ Oui ! Tout va bien ! s'empressa t-elle de dire pour l'empêcher d'avancer davantage.
Mulder s'arrêta.
_ Tu es sûre ?
Elle hocha la tête.
_ Très bien. Alors je te laisse.

Il fit demi tour.
En le voyant s'éloigner, elle n'était plus si certaine de vouloir qu'il sorte de cette chambre.
Elle n'était plus si certaine de vouloir résister.
Elle était restée pour ne pas se sentir seule et pourtant elle ressentait encore plus le poids de la solitude.
A bien réfléchir, elle se sentait souvent seule.
Vide et sans âme.
Sauf quand il était près d'elle.
Elle avait besoin de lui.
Elle devait le retenir avant qu'il ne passe cette porte.
_ Mulder !
Il s'arrêta et se tourna vers elle.
_ Reste.

Mulder resta planté là à la regarder, n'en croyant pas ses oreilles.
Scully venait de l'inviter à partager son lit.
Dana Scully qui avait la réputation d'être froide et distante.

Il en avait le souffle coupé.

Après quelques secondes il reprit ses esprits.
Il s'approcha lentement d'elle.
Son coeur battant à une vitesse folle.
Arrivé à sa hauteur, il la regarda droit dans les yeux.
Avant de faire quoi que ce soit, il devait être certain qu'elle était vraiment, réellement prête.
Scully ne cilla pas. Ne se déroba pas à son regard.
Toutes ses peurs, ses interrogations étaient balayées.
La petite voix s'était tue.
Lisant dans ses yeux bleus la même envie que lui, Mulder tendit une main vers son visage.
Avec délicatesse, il lui caressa la joue.
Elle prit sa main et la porta à ses lèvres.
Elle embrassa sa paume.
Le coeur de Mulder se mit à battre la chamade.
Son souffle se fit court et saccadé.
Scully se leva.
Se dressant sur la pointe des pieds, le visage levé vers lui, elle lui offrit ses lèvres.
Il s'en empara avec douceur.
L'attira plus près de lui en la prenant par la taille.
Elle passa ses mains dans ses cheveux.
Laissant des mèches soyeuses glisser entre ses doigts.
Leurs coeurs battaient au même rythme éffrèné.
Scully fut la première à mettre fin à leur baiser.
Avant d'aller encore plus loin elle devait dissiper une dernière petite interrogation.

_ Ca ne changera rien entre nous, n'est ce pas ?

Mulder ne savait pas quoi répondre à cette question.
Passer du statut d'amis à celui d'amants n'était pas chose simple.
_ Je ne sais pas, Scully. Peut-être que oui, peut-être que non.
Il lui prit la main.
_ Mais je suis persuadé que si cela change quelque chose, ça ne peut être qu'en bien.
Il la serra dans ses bras.
Elle se laissa aller contre sa poitrine.


******
[...]
******

Scully se réveilla la première.
Elle était encore dans les bras de Mulder.
Il faisait toujours nuit dehors, mais l'aube n'allait pas tarder.
Elle se libéra de l'étreinte de son partenaire pour sortir du lit.
Elle prit ses affaires sur la chaise et alla s'habiller dans la salle de bain.
Une fois la fermeture éclair de sa jupe remontée, elle se regarda longuement dans le miroir.
Quelles conséquences aurait cette nuit sur leur amitié ?
Aucune, espérait-elle.
Elle sortit de la salle de bain et enfila sa veste.
Mulder dormait profondément enrubanné dans le drap.
Elle avait envie de rester mais elle ne pouvait pas.
Dehors le vent agitait les branches d'un arbre.
Elle s'en voulait un peu de partir comme une voleuse.
Mais...
De toute façon, il comprendrait.
Elle sortit de la chambre.


FIN.

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