Défi : Scully déshabille Mulder

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Mulder se retrouve couvert de je sais pas quoi. Et devient donc une preuve vivante pour l'affaire sur laquelle il enquête.
Scully est obligée de le déshabiller pour récolter les preuves sur ses vêtements.

« 3 jours de vacances », pensa Scully. Cela aurait pu être trois jours de repos, trois jours de vie « normale » à faire des activités normales, comme faire les courses, ou lire un livre. Cela aurait pu... mais c'était sans compter sur Mulder. Il était arrivée flamboyant chez elle, un dossier dans une main, les billets d'avion dans l'autre. Finalement tout était bien rodé. Elle avait un peu contesté avant d'accepté, en avouant le caractère fantasque de l'histoire qu'il lui avait raconter.

Leur arrivée en France s'était bien passée. Cette affaire avait peut être un goût de vacances pensa Scully. Ils avaient pris le train, et c'étaient rendus dans un petit village au bord de la forêt de Brocéliande.
-Tu sais Mulder, les légendes sont des déformations d'histoires vraies, mais il n'en demeure pas moins qu'elles appartiennent au domaine de l'imaginaire.
Mulder avait légèrement rentré sa tête dans les épaules avant de répondre avec détermination :
-Je crois au Korrigans.
-Ils n'existent pas Mulder! Lança Scully. Penses tu réellement qu'il soit possible qu'un Korrigan, les nuits de pleine Lune, vienne prés du lac, et se mette à chanter en jonglant avec des os ????
-Je crois l'homme qui m'a raconté ça, repris Mulder en souriant.
Scully souffla, regarda un peu autour d'elle et s'enfonça dans le fauteuil :
-Au moins le cadre est sympa, et l'auberge est confortable.
Mulder frappa dans ses mains :
-Parfait ! Heureux que ça te plaise ! Dans tous les cas, ce soir je ferais une petite ballade en forêt.

Cela faisait une demi heure que Mulder marchait dans la forêt. Il ne pleuvait pas, la température était fraîche mais pas trop non plus. La Bretagne était une belle région pensa t-il. Sa lampe balayait les environs ainsi que le petit sentier qui menait jusqu'au lac. Peut être que demain il pourrait emmener Scully pécher. Bon, il ne savait pas pécher, mais ça ne devait pas être sorcier.
Il arriva enfin sur la berge, et repéra instantanément la clairière, éclairée par la Lune. Mulder s'approcha un peu et se posa derrière un buisson. Il n'eut qu'a attendre à peine dix minutes avant que le Korrigan ne débarque.
Il ne mesurait pas plus d'un mètre, il avait des grandes oreilles et un nez en trompette. Il sortit 4 os de ses poches, et commença a jongler en remuant ses jambes dans tous les sens.

« Scully, tu ne sais vraiment pas ce que tu loupes » pensa Mulder.
Soudain, le Korrigan cessa de bouger.
-Vous voulez un Os monsieur Mulder ? Prenez en deux ! Grinça le korrigan.
Mulder se leva, et s'approcha de la créature.
-Roooo ! Vous, les humains, vous êtes des géants! Reprit-il.
-Je vous présenterai ma partenaire, vous aurez la possibilité de relativiser tout ça...
Le korrigan s'approcha un plus prés encore; et scruta Mulder minutieusement.
-Vous n'êtes point du coin! Déduit-il.
Mulder rigola :
-Non pas vraiment. Je viens même de loin pour vous voir.
-Et vous n'avez pas tout vu ! Je jongle, je chante, je joue du bignou et je sais même fabriquer une flute avec un radius de chevreuil !
Mulder grimaça :
-Évitez de mettre tout ça dans votre CV quand même.

Tout a coup, une voix un peu lointaine hurla :
-écaaaaaaarte toi sale Korrrrrigannnnnn !!!

Mulder eut à peine le temps de lever sa main pour confirmer que tout allait bien qu'un coup de feu retenti. La balle explosa le Korrigan, recouvrant entièrement Mulder d'une confiture de restes organiques rougeâtres (pour ne pas dire sanglants).
-Monsieur Mulder ça va ?
L'homme approchait, son fusil était encore fumant. Mulder le reconnu, c'était le gérant de l'auberge. Il hocha la tête, et fouilla dans sa poche en essayant de remuer le moins possible.
-J'ai cru qu'il vous attaquait ! Repris l'homme.
-Je sais. Répondit Mulder. Retournez chez vous maintenant.
L'homme leva les bras au ciel :
-Au moins, je l'ai eu !
Mulder composa le numéro de sa partenaire et porta le téléphone à son oreille :
-Scully ?
-Alors Mulder! Tu t'amuses bien ? Laisse moi deviner! On rentre demain, c'était encore un délire de comptoir ???
-Scully?
-Oui...
-Il faut que tu m'aides a prouver que les Korrigans existent.
-Mulder, je ne bouge pas de mon lit. Je suis au chaud, et je ne vais certainement pas le quitter pour aller dans une forêt en pleine nuit !
-Le Korrigan est sur moi Scully... en charpie...
Scully se releva dans son lit :
-Mulder tu vas bien ?
-Je suis la preuve que les Korrigans existent bel et bien Scully.

3h du matin. Scully débarqua dans la pièce en tenue médico-légale bleue. Mulder était assis sur une table métallique; complétement immobile.
-ça va Mulder ?
Il tourna la tête :
-Il est mort. Il est mort mais je l'ai vu Scully. Il aurait aimé te voir en plus... dit-il un peu triste.
Scully s'approcha de son partenaire et posa ses mains gantées sur ses joues :
-Je pensais pas que tu t'attacherais si vite...
Il lui sourit, alors qu'elle prenait un récipient d'analyse :
-Je vais tenter de récupérer un maximum de « restes » et on va envoyer tout ça au labo.

Mulder avait des bouts de chairs partout, dans les cheveux, dans les oreilles. Ses vêtements étaient maculés. Scully pris une petite pince et commença à récolter fébrilement les indices.
Soudain elle se recula :
-Je... je n'ai pas l'habitude de travailler comme ça...
-Hey ! Répondit Mulder. Moi aussi je n'ai pas l'habitude d'être à la place du mort...
Scully lui sourit et se ravança :
-Qu'est ce qu'on fait la Mulder ? Il est 3 heure du matin, tu sens mauvais, on est dans un cabinet de vétérinaire, a récupérer des petits morceaux de viande...
-Des morceaux de Viande de qui Scully ? Tu n'a pas envie de savoir de quoi il s'agit ?
Elle hocha la tête :
-Si.... allez on reprend.
Les récipients se remplissaient, Scully étiquetait consciencieusement alors que Mulder évitait de bouger pour faciliter le travail de sa collègue.
-Tu sais, tenta t-il, les singes femelles pouillent souvent leurs progénitures. C'est quelque chose qu'on a perdu, nous les humains.
Scully leva un sourcil :
-tu me compare a une guenon Mulder ?
Il secoua la tête :
-Non, non... bien sur que non...
Elle rigola :
-tant mieux, par contre il va y avoir un retour aux sources en ce qui te concerne.
Mulder l'interrogea du regard et elle reprit spontanément :
-J'ai récolté des bouts d'os, de la chair, du derme. Par contre, tes vêtements ont absorbé tout ses fluides corporelles. J'envoie tout au labo, j'espère que tu as prévu des rechanges.

Il acquiesça alors que Scully lui retira délicatement son manteau. Elle le plia avant de le glisser dans un sac plastique transparent.
-Je l'aimais bien... marmonna t-il en montrant avec son index le manteau.
-Je suis désolée! On essayera de le récupérer après les analyses.
Elle s'approcha et commença a déboutonner sa chemise.
-On a bien fait de s'éloigner du bureau pour faire ça ! Lança t-il malicieusement.
-ça quoi ?
-ça, me déshabiller sur une table d'opération...
elle sourit et passa ses mains sur les épaules de Mulder pour faire glisser la chemise. Il se retrouva donc torse nu devant Scully. Il remarqua que ses joues s'étaient d'ailleurs légèrement empourprées.

-Qu'est-ce qu'il y a ? s'inquiéta Mulder.
-Je... je vais avoir besoin de ton pantalon.
Mulder se mis debout, et tourna sa tête sur le coté. Elle pouffa de rire :
-Allez! Dans dix minutes c'est fini !
Il ferma les yeux, pendant que sa partenaire débouclait sa ceinture. Elle avait les mains chaudes, ce qui provoquait un drôle de contraste.
-Tu es gelé! Observa Scully.
-Je suis pratiquement nu !!!!! se lamenta t-il.
Elle défit la ceinture, et déboutonna le jean de son collègue. Il l'observait. Il avait d'ailleurs remarqué que sa respiration avait changer. Enfin, il n'avait rien a dire de ce coté là, lui était en apnée depuis au moins 30 secondes.
Il sentit son pantalon s'effondrer sur ses chevilles.
-Oh oh, chantonna t-il, c'est chaud la Breizh...
Scully récupéra le jean de son partenaire, qui lui, se frottait les bras pour se réchauffer.
-je vais te chercher une couverture! Lança t-elle avant de disparaître dans une pièce adjacente.
Elle revint quelques seconde plus tard avec une bassine et une couverture. Elle intima Mulder de se pencher :
-C'est pour enlevé les dernière traces et puis ça désinfecte... informa Scully.
Leur deux visages étaient tout proche...

-Ah mais tu sens bizarre Mulder !
Il souffla...
-je sais...
-Non ! Enfin tu sens bizarre, comme un bonbon...
-un bonbon ? Reprit Mulder.
-elle enleva ses gants et commença a gouter Mulder...
-c'est sucré Mulder! C'est une fraise tagada géante qui t'as explosé dessus !
il protesta alors qu'elle continuait :
-Humm ! Mulder tu es la meilleure preuve sur laquelle j'ai eu a travailler !!!

voila, fin...