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CONCOURS DEC 2009/ JANV 2010 FIC n° 1 de Ginnain

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Message  Emily Lun 18 Jan 2010 - 22:45

Cette création est une participation au concours « Mulder sans chemise ».
http://x-filesmemories.actifforum.com/fanfix-f126/defi-d-ecriture-decembre-2009-t5736.htm
La participation au vote se trouve ici :
http://x-filesmemories.actifforum.com/concours-f86/vote-pour-la-fic-du-concours-dec-2009-janv2010-t5788.htm#151249
Le nom de l’auteur sera indiqué dans ce même topic, lors de la clôture des votes.
Bonne lecture.

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FIC n°1


MULDER SANS CHEMISE

Mulder et Scully venaient de recevoir un appel urgent du directeur adjoint. Son ton était ferme. Il n'y avait pas matière à discussion.

Ils se précipitèrent dans la cage d'ascenceur priant pour arriver à l'étage du bureau du directeur au plus vite. Mulder et Scully n'avaient jamais été dans les petits papiers du FBI et depuis quelques jours, ils avaient le don d'énerver Skinner au plus haut point. S'ils ne voulaient pas écoper d'une semaine d'arrêt pour désobéissance aux ordres du directeur adjoint, ils avaient intérêt à monter là-haut au plus vite.

Skinner était particulièrement énervé. Mulder se trémoussait sur sa chaise, tandis que Scully détournait légèrement la tête vers la droite du bureau. Il pensa qu'elle était mal à l'aise et ne voulait pas affronter le regard furibond de leur directeur.

« Je veux que vous soyez là-bas dans moins d'une heure! Pas de discussion possible! Pas de « mais »! Pas de bla bla inutile! C'est un ORDRE et vous avez intérêt à le RESPECTER!!!! » hurla Skinner les poings fermement posés sur le bureau.

Penché en avant à ce point, les yeux noirs, Mulder avait l'impression de voir un boule-dog enragé. Il était pire que Kersch avec ses babines retroussées.

Il ne lança même pas un regard à Scully, se leva, se dirigea vers la porte, l'ouvrit brutalement et disparut.

Scully se leva à son tour, esquissa un timide sourire au directeur et prit le même chemin que son partenaire.

Il n'avait même pas pris la peine de l'attendre au niveau de l'ascenceur. Il devait déjà être au sous-sol en train de pester contre Skinner, contre le FBI, contre le monde entier menaçant de quitter ce boulot insupportable. Comme cela, il finirait par s'enfermer davantage dans sa « folie », pensa Scully.

Elle le rejoignit à la voiture. Le moteur était déjà en marche. Mulder ne lui adressa pas un regard, pas un mot. Elle s'assit rapidement côté passager, ne prit même pas le temps de retirer sa veste. Tanpis, le trajet ne durerait pas plus de 30 minutes s'ils parvenaient à éviter les embouteillages.

Mulder démarra la voiture en trombe et sortit du parking en faisant crisser les pneus. Scully détestait quand Mulder était énervé. Il se comportait au volant comme sur un circuit de F1.
Elle cramponna son siège et se pinça les lèvres pour ne pas lui faire de réflexion qui risquerait de l'énerver davantage. Il serait capable d'arrêter la voiture et de lui demander de sortir pour finir le trajet à pied, seule sur le bord de la route.

Quand ils arrivèrent devant le batiment indiqué presque une heure plus tôt par Skinner, Mulder stoppa la voiture brusquement.

« Je rêve, Scully! Les types dont Skinner parlaient ne sont même plus là! S'il nous a fait venir ici pour rien, je te jure... »

« Qu'est-ce que tu vas faire Mulder? Faire débarquer les petits hommes verts au FBI pour qu'ils règlent leur compte aux directeurs? »

« Gris! »

« Quoi gris? »

« Les petits hommes... Ils sont GRIS! » cria Mulder.

« Ca va, ca va, tu n'es pas obligé de me crier dans les oreilles et de t'énerver contre moi », le réprimanda-t-elle.

Mulder regarda un instant par la fenêtre et observa quelques secondes l'endroit. Puis, il se retourna de nouveau vers sa partenaire et s'excusa.

« Je ne suis pas énervé contre toi, Scully... »

Elle le regarda à son tour, de manière dubitative.

Ils se fixèrent un instant. Scully trouvait son partenaire attirant, même lorsqu'il était rouge de colère. Elle ne lui en voulait que très rarement et là, elle savait très bien tout ce qui pouvait l'agacer profondément.

Mulder se pinça la lèvre inférieur comme il avait l'habitude de le faire. Il faisait cela si bien que Scully fut prise d'une irrépressible envie de lui sauter dessus.

Elle avala sa salive difficilement. Elle savait que récemment, ils avaient eu tendance à déraper assez facilement. Mais Mulder s'était comporté comme si de rien était après coup. Elle lui en voulait légèrement pour cela, mais elle savait aussi qu'il ne voulait rien laisser paraître au FBI. De toute façon, elle ne parvenait jamais à lui résister.

Il savait, à ce moment précis, la torture que cela pouvait être pour elle de se retrouver coincée à ses côtés.

Elle vit son regard pétiller et sut à ce moment ce qui allait se passer si elle ne s'échappait pas très vite de la voiture!

Lorsqu'il se pencha vers elle pour l'embrasser, elle se recula rapidement. En moins de deux secondes, elle était sortie de la voiture. Il la suivit.

« Pas ici, Mulder, on ne sait pas qui est-ce qui nous observe... », murmura-t-elle lorsqu'il passa près d'elle.

Il haussa les yeux au ciel. C'était pourtant lui d'habitude qui mettait fin à leurs petits dérapages.

Mulder et Scully pénétrèrent dans la grande batisse. Ce genre de maison était extrêmement rare dans la banlieue de Washington. On l'aurait dite tout droit sortie de la Côte Ouest.

L'intérieur était plutôt sombre. Des bruits de plancher qui craque résonnèrent dans le hall. Mulder jeta un regard furtif à Scully pour voir si elle le suivait et emprunta les escaliers.

Prudemment, il fit un pas dans le couloir sinistre qui virait à gauche au haut des escaliers grinçants. Soudain, deux hommes cagoulés firent voler l'arme de Mulder. Ils l'empoignèrent avant qu'il eut pu riposter. Un des deux hommes le maîtrisa tandis que l'autre se dirigea vers sa partenaire. Scully tira un premier coup de feu qui rata sa cible, essaya de se débattre lorsque l'homme l'empoigna à son tour, mais son arme glissa sur le sol et dévala les escaliers. Elle ne put résister à l'assaut de son agresseur et se laissa guider lorsqu'il l'emmena dans une pièce au fond du couloir. Cela ne lui servirait à rien de l'énerver. Il était de toute façon bien plus fort qu'elle. Elle devrait ruser une fois laissée seule. Elle trouverait bien un moyen de s'échapper ou de détourner son attention.

Mulder fut emmené dans un pièce à l'autre bout du couloir. L'homme portait toujours sa cagoule. Impossible pour Mulder de distinguer quoi que ce soit dans cette obscurité. La lumière lui aurait au moins permis de distinguer ses vêtements ou quelque autre signe distinctif.

Lorsqu'il sortit un mouchoir de sa poche, Mulder sut qu'il ne pourrait résister. Il pouvait tenter de retenir sa respiration, cela ne serait pas suffisant.

Il sentit l'odeur violente pénétrer en lui et sa vue se troubla en moins de cinq secondes.

Plus tard, quand il émergea, ses poignets étaient menottés au dessus de sa tête. Il était debout. Il ressent une douleur aigüe dans sa nuque, ses épaules et ses bras lorsqu'il reprit pleinement conscience de son corps. Ses agresseurs semblaient ne lui avoir fait aucun mal, mais ils avaient pris soin de lui retirer sa chemise et de barbouiller son torse de peinture.

Dans un coin de la pièce, Mulder crut voir bouger quelque chose. Il n'était peut-être pas seul après tout. Il pensa alors à Scully et se demanda où elle pouvait être et combien de temps ils avaient été séparés. Il s'en voulut de l'avoir trainé là une fois de plus, même si cette fois, ce n'était pas une de ses lubies mais plutôt un ordre direct de leur chef. A ce propos, il irait toucher quelques mots bien réfléchis à son directeur.

Plus ses yeux s'accomodèrent à l'obscurité une nouvelle fois, plus il était certain de distinguer une forme vivante dans le coin de la pièce. Une, peut-être même deux ou trois.

« Eh! Je sais que vous êtes là! Montrez-vous! Ne soignez pas plus mauviettes que vous ne l'êtes déjà! » cria Mulder, priant pour que son audace ne lui coûte rien de plus que de la peinture sur le torse.

Il vit alors un homme se lever et se diriger vers lui.

« Eh ba voilà! En voilà un au moins qui est courageux! » insista-t-il.

L'homme s'approcha de plus en plus. Il n'était pas très grand et Mulder se demanda comment il avait pu être aussi négligent et se laisser avoir de la sorte.

Il posa sa main sur le mur juste sous son épaule gauche et se baissa jusqu'à ce que son nez frôle son torse.

Lorsque l'homme commença à lécher sensuellement ce qu'il avait d'abord pris pour de la peinture, Mulder resta médusé. Il comprit instantanément en sentant la vague de froid lui parcourir le corps qu'il s'agissait en réalité d'une femme.

Elle s'arrêta puis s'éloigna lentement vers la porte à reculons.

« Si vous cherchez à réaliser vos fantasmes, je vous conseille d'aller jouer ailleurs! » vociféra Mulder en se débattant. Il allait bien réussir à faire céder ces foutues menottes!

Soudain, la pièce fut envahie par une lumière blanche et violente. Mulder détourna la tête une fraction de seconde et cligna des yeux plusieurs fois avant de se focaliser de nouveau sur la femme qui avait pris plaisir à le torturer.

Le visage de Scully apparut alors au milieu de la pièce, aux côtés de celui de Skinner, Frohike, Byers, Langly et une vingtaine de ses amis ou collègues.

Mulder se rappela tout à coup de la date.

Son anniversaire! ... Comment avait-il pu être aussi stupide!

Scully s'approcha de lui une nouvelle fois, posa sa main sur le mur à l'endroit exact où elle l'avait posée deux minutes plus tôt, lui lança un bref regard avant de redescendre.

Lorsqu'elle appliqua sa langue délicate sur son torse, la petite troupe se mit à siffler et crier. Mulder sentit ses joues rosir. Cela ne lui était pas arrivé depuis des années.

Scully se redressa, bien qu'il aurait aimé qu'elle continue ce qu'elle avait entrepris.

De l'amusement pouvait se lire sur son visage. Mulder semblait mortifié.

Seuls Mulder et Scully étaient conscients de la tension qui reignaient entre leurs deux corps.

La troupe derrière continuait à rire de bon coeur.

Pour achever son partenaire, Scully, avec tout le sérieux dont elle était capable, passa sa langue sur ses lèvres en le fixant droit dans les yeux.

« Tu ne paies rien pour attendre, Scully... »


FIN

Emily
Cheveux de Scully saison 1

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