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Lorsque tout change

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Message  mic01 Lun 10 Sep 2012 - 20:47

Auteur : MIC
Classification :
Catégorie : S
Mot clé : ship + et MSR
Disclaimer : Les personnages de Mulder et Scully ne m’appartiennent pas. Ces personnages ainsi que la série sont la propriété de Chris Carter et de la Ten Thirteen Productions.
Résumé : Après un interrogatoire un peu « musclé », comment une histoire d’amitié peut être bouleversée

Lorsque tout change

Mulder était arrivé tôt dans la matinée à son bureau et attendait impatiemment Scully qui avait dû passer à la morgue. Lorsque celle-ci arriva, il ne lui laissa pas le temps de poser sa veste.

En effet, plusieurs agents dont Mulder et Scully avaient été mandatés dans une petite ville à une quarantaine de kilomètres de Washington afin de procéder à l’interrogatoire de plusieurs personnes faisant partie d’une secte. Cette secte était parvenue à instaurer la peur en profanant des tombes et en devenant violente avec les habitants du coin. Au départ, le shérif pensait inculper un petit groupe d’une dizaine de personnes mais il se rendit rapidement compte qu’il allait plutôt s’occuper de l’arrestation d’une soixantaine d’individus. Ses effectifs étant ceux d’une petite ville, il fit appel au FBI pour mener à bien les interrogatoires.

Mulder et Scully devaient interroger un homme de 25 ans faisant pratiquement deux mètres pour une centaine de kilos et atteint de dépression. Ils se dirigèrent vers la salle d’interrogatoire lorsque Mulder montra son mécontentement.

Mulder : « Tu te rends compte que le seul dépressif est pour nous»

Scully : « Peut être pensent-ils qu’étant donné que je suis docteur en médecine, nous sommes plus aptes à l’interroger, non ? »

Mulder : « As-tu vu son dossier ? Depuis son arrestation, il n’a pas dit un seul mot. Penses-tu sérieusement qu’il va nous apprendre quelque chose d’intéressant sur le gourou de cette secte, sur leur hiérarchie ou sur leur manière de vivre ? »

Scully : « C’est la première fois que je te vois aussi défaitiste »

Mulder « J’espère juste que ça va être rapide »

Nos deux agents menaient l’interrogatoire depuis un petit moment et aucune information ne sortait de la bouche de l’inculpé. Scully prenait des notes pendant que son collègue s’occupait de poser les questions. Mulder commençait à perdre patience lorsque l’homme prononça ses premières paroles.

L’homme s’adressant à Scully : « Vous allez vous taire, vous me fatiguez »

Mulder : « c’est moi qui vous parle depuis le début et non l’agent Scully »

L’homme : « Arrêtez de rire, vous êtes toutes les mêmes. Vous savez bien de quoi je suis capable, je vais vous faire taire définitivement si je vous entends encore rire» dit-il à Scully comme si Mulder n’existait pas, il n’entendait pas un mot de Fox.

Mulder « Que voulez-vous dire ? Avez-vous déjà été violent ? »

L’homme était de plus en plus irrité et son agacement s’adressait exclusivement contre Scully. Et lorsque celle-ci tenta de lui adresser la parole, elle n’eut le temps que de prononcer une seule syllabe que l’homme se montra immédiatement violent. Il renversa la table qui le séparait des deux agents et agrippa Scully par le cou. Mulder réagit immédiatement et tenta de s’interposer entre Dana et l’homme. Mais lorsque celui-ci lâcha Scully, ce fut pour s’en prendre à Mulder cette fois ci. Il le prit par le col de sa chemise puis le frappa avec une chaise. Malgré sa blessure sur l’arcade sourcilière et avec l’aide de sa collègue, Mulder réussit à le maitriser et à le menotter.

Mulder sortit de la pièce suivi de sa collègue, il était hors de lui. Il s’en prenait aux policiers de la ville pour leur manque de réactivité lorsque le shérif arriva et reprocha au FBI de ne pas avoir pris en compte l’état de santé de l’homme.

Le shérif : « Agent Mulder, je reconnais que mes hommes n’ont pas été réactifs face à la situation mais vu son état de santé ne pensez-vous pas que vous auriez dû mener l’interrogatoire différemment ?» lui dit-il sur un ton sarcastique.

Mulder était énervé et ne le cachait plus face à son interlocuteur.

Mulder : « J’espère que vous ne mettez pas en doute nos méthodes. Avec l’agent Scully nous avons travaillé sur des cas beaucoup plus difficiles et compliqués qu’une simple dépression »

Le shérif : « Cet homme n’est pas dépressif, il est schizophrène. Il entend des voix, souffre de paranoïa et a des crises de délires accompagnées de violences. C’est pour cela que j’ai décidé de vous mettre sur ce cas sachant que l’agent Scully était médecin et vous Monsieur Mulder expert en profilage»

Scully : « L’agent Mulder et moi-même avons lu son dossier et il n’est nullement mentionné que cet individu souffrait de schizophrénie » dit-elle plutôt calmement car elle ne souhaitait pas envenimer la situation

Le shérif : « J’ai demandé à un de mes hommes de vous le dire car justement l’information nous a été donnée que tardivement »

Mulder : « Malheureusement cette information n’a pas été mentionnée et je vous préviens que si j’apprends lequel de vos hommes a manqué à son devoir, je l’enferme avec ce type. Je tiens à vous préciser qu’il a tout de même tenté d’étrangler l’agent Scully. Cette situation aurait pût être évitée si nous avions tous les éléments en mains. Nous rentrons immédiatement à Washington et je vous souhaite bon courage pour l’interrogatoire » dit-il en colère puis il se dirigea vers le parking.

Il était tellement irrité par la situation qu’il ne se rendit pas compte que Scully avait eu du mal à le rattraper. Ils se trouvaient tous les deux dans la voiture lorsque Mulder rompit le silence.

Mulder : « Comment te sens-tu ? » dit-il calmement tout en regardant les traces qu’avait laissées l’homme sur le cou de sa coéquipière

Scully : « Bien, j’ai eu plus de peur que de mal. Par contre tu as besoin de points. Ton arcade sourcilière est ouverte sur au moins cinq centimètres. Veux-tu que je prenne le volant pour t’emmener aux urgences »

Mulder : « Les urgences, c’est bien le dernier endroit où je souhaite aller pour l’instant. Rentrons à Washington. »

Scully : « Penses-tu que c’est une bonne idée de les laisser se débrouiller pour l’interrogatoire alors qu’ils ont fait appel à nos services?»

Mulder : « Premièrement, le shérif n’a pas fait appel à nos services mais à ceux du FBI et deuxièmement on ne les abandonne pas puisque une dizaine agents du FBI sont encore sur place et troisièmement tu es blessée donc je te ramène chez toi »

Scully : « Et quatrièmement, je n’ai pas mon mot à dire puisque ce n’est pas moi qui est au volant » lui dit-elle en souriant afin de détendre la situation. Elle réussit à faire sourire Mulder, le premier sourire de la journée.

Le retour se fit en silence et dès qu’ils s’approchèrent de Washington, Mulder se calma. Mais Scully sentait tout de même son collègue préoccupé. Elle ne comprenait pas sa réaction, ils avaient vécu des situations beaucoup plus critiques et graves que celle-ci alors pourquoi s‘était-il mis dans cet état?
Ils venaient d’arriver en bas de l’immeuble de Scully lorsque Mulder prononça ses premiers mots.

Mulder : « Après cette journée, tu as besoin de repos, Scully »

Scully : « Et toi d’être recousu par un médecin et te connaissant je sais parfaitement que lorsque tu m’auras laissée, tu n’iras pas à l’hôpital. J’ai de quoi te faire des points de sutures chez moi » Mulder allait refuser lorsque Scully lui dit « Ne discute pas et gare toi ! »

Mulder « C’est un ordre, agent Scully ? »

Scully « Oui, agent Mulder» fit elle sur un ton autoritaire.

Ils entrèrent dans l’appartement de Scully, celle-ci pria son collègue de s’asseoir dans la cuisine pendant qu’elle allait chercher sa trousse de soin.

Il s’installa puis commença à regarder tout autour de lui comme si il découvrait pour la première fois cet appartement alors qu’il avait déjà passé tellement de temps assis dans cette cuisine, dans ce canapé. Il connaissait toutes les pièces par cœur alors pourquoi les regardait-il différemment comme si quelque chose avait ou allait changer. Hormis son logement et son bureau, l’appartement de Scully était l’endroit où il se sentait à l’aise et surtout, où il passait le plus de son temps. Il aimait sa décoration si chaleureuse et si féminine.

Puis Scully le rejoignit dans la cuisine, elle avait juste enlevé sa veste et portait à la main sa trousse médicale qui lui avait été nécessaire tant de fois afin de soigner son collègue. Alors qu’elle procurait les premiers soins à Mulder dans le plus grand silence, celui-ci paraissait être ailleurs.

Scully : « Mulder, quelque chose te tracasse ? »

Mulder : « Non, je me demandais depuis combien de temps on se connaissait ? »

Scully « 7 ans »

Mulder : « Et amis ? »

Scully : « 7 ans »

Mulder : « Et depuis quand je suis ton confident ? »

Scully : « 7 ans aussi mais où veux-tu en venir ? »

Mulder : « J’ai l’impression qu’on est tellement proches que parfois tu oublies que je suis un homme.»

Scully « Quoi ? »

Mulder « Ton chemisier est ouvert et j’ai une magnifique vue sur ta poitrine »

Scully « Et pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt ? » Dit-elle tout en essayant de boutonner son chemisier

Mulder « Parce que je suis un homme avant tout et que j’aime les belles choses » lui dit-il en souriant.

Scully « J’ai perdu les boutons probablement lorsqu’on tentait de maitriser le détenu » dit-elle gênée « Je vais me changer »

Elle avait déboutonné le reste de son chemisier et cherchait dans sa commode un pull pour remplacer son haut lorsqu’elle sentie une présence derrière elle. Elle se retourna et le vit à la porte de sa chambre. Si cela n’avait pas été Mulder, elle aurait très mal pris cette intrusion dans cette pièce, son intimité mais elle ne dit rien et il en profita pour rentrer et s’approcher d’elle. Il posa ses mains sur son cou, ce cou qui avait encore l’empreinte des mains de l’homme qui avait tenté de l’étrangler plus tôt dans la journée.

Mulder : « As-tu mal ? » dit-il en caressant le cou de sa coéquipière.

Scully : « Non »

Puis il s’approcha encore plus près d’elle, seulement quelques millimètres séparaient leurs deux corps et il constata que le rythme cardiaque de Scully s’accélérait mais elle fit le choix de ne pas bouger. Elle aimait ce contact même si elle était loin d’imaginer la suite. Il posa ensuite ses lèvres sur le cou de Dana et y déposa plusieurs baisers tandis que ses mains descendaient jusqu’aux bretelles de son soutien-gorge. Il caressa ses seins à travers ce bout de tissu. Alors qu’il avait pris l’initiative de ce rapprochement, Scully prit le relais. Elle prit sa main droite dans la sienne et le fit s’asseoir sur son lit tandis qu’elle restait debout devant lui. Alors qu’ils s’embrassaient depuis un moment, Mulder quitta les lèvres de Scully afin d’entrer en contact avec son regard bleu, il ne savait plus comment ils en étaient arrivé là.

Mulder : « Scully, si tu as un doute, il n’est pas encore trop tard pour faire machine arrière »
Sa seule réponse fut d’enlever la cravate de son partenaire et de lui déboutonner sa chemise. Elle fit tout cela en lui souriant afin de le rassurer. Pendant longtemps, il s’était demandé ce qu’il aimait en elle et aujourd’hui, il le savait c’était tout. Elle avait réussi où toutes les autres avaient échoué. Il avait confiance en elle, plus qu’en lui-même. Lors de ses doutes, elle le rassurait. Lors de ses blessures, elle le soignait. Lors de ses peines, elle le réconfortait. Elle l’aimait et lui l’aimait même s’il était incapable de savoir à quel moment tout avait changé. On ne se réveille pas un matin en se disant que la personne qui quotidiennement est auprès de vous dans le rôle de collègue et d’amie est aussi votre âme sœur.

Ils prirent toute la nuit pour se découvrir intimement.

Le lendemain matin, Mulder se réveilla seul dans le lit de Scully mais il entendit du bruit venant de la cuisine et là il fut agréablement surpris. Il vit Dana préparant le petit déjeuner. Pendant un court instant, à la vision de cette scène, il oublia sa quête de la vérité, il oublia tous les obstacles qu’ils avaient rencontrés et affrontés ensemble et pensa que eux aussi avaient droit à des moments heureux.
Bien qu’ils aient passé la nuit ensemble, cela n’était pas suffisant. Il avait encore besoin de la sentir, il s’approcha d’elle afin de lui susurrer un bonjour à l’oreille.

Mulder : « J’ai déjà pris plusieurs fois le petit déjeuner chez toi mais c’est la première fois que tu me prépares des pancakes »

Scully « Je me suis réveillée affamée ce matin et je prépare le petit déjeuner seulement lorsque je me réveille accompagnée»

Mulder « Et c’est quand la dernière fois que tu as cuisiné des pancakes?» lui dit il la taquinant

Scully : « Je ne répondrais pas à cette question » lui dit-elle en souriant.

Mulder : « Il y a six mois, un an, cinq ? »

Scully : « Tu es sur une pente glissante, Mulder » dit-elle en rigolant

Mulder « J’ai le moyen de te faire parler »

Scully « Je sais et je n’en doute pas non plus. Quelque chose ne va pas ?» Elle avait remarqué qu’il regardait avec insistance son cou.

Mulder « Tu as encore les traces de ces mains sur ton cou »dit-il tout en la caressant. Il imaginait peut être qu’il arriverait à les faire disparaître.

Scully « Et je vais, probablement, les garder encore quelques jours »

Mulder « Ton frère, Bill, va encore m’en vouloir lorsqu’il les verra. C’est bien ce weekend end que vous mangez tous ensemble»

Scully : « Oui, dimanche. Mais il n’en saura rien, je mettrai un foulard et personne ne les verra »

Mulder « Tu leur caches souvent tes blessures »

Scully « Chaque fois que je le peux. Il n’avait pas compris il y a dix ans mon choix de carrière de laisser la médecine pour le FBI, alors aujourd’hui encore moins. Il ne comprend pas ce que nous faisons»

Mulder : « Il résume notre travail à une chasse derrière des extraterrestres »

Scully : « Je crois que oui. Il aurait aimé une autre vie pour moi »

Mulder « Moi aussi, j’aurai aimé que tu aies une autre vie, une vie qui t’aurait permis d’avoir des enfants, d’être en bonne santé, de ne pas courir derrière les aliénations de ton collègue »

Elle posa son bol et lui prit la main : « Je ne regrette rien dans mes choix de carrière et personnelle. Tu restes ma plus belle rencontre, je ne dis pas cela à cause de cette nuit. Et maintenant que fait-on ?»

Mulder « Pour nous ? ». Elle lui fit un oui de la tête. « Je vais rentrer chez moi, prendre une douche, me changer et tu feras de même de ton côté. Puis on se rejoindra au bureau pour redevenir Mulder et Scully, les agents du FBI les plus loufoques». Le visage de Scully se crispa : regrettait-il déjà la nuit qu’ils avaient passée ensemble ? Il sentit le malaise de Dana, il se rapprocha d’elle et déposa un baiser rempli de tendresse sur ses lèvres. « Puis ce soir, on rentrera chacun chez soi : toi pour te changer et moi pour commander une pizza. Et ensuite, je t’attendrai sagement pour passer une petite soirée tous les deux et à ce moment-là, on deviendra Fox et Dana ». Elle laissa réapparaitre un sourire. « Est ce que cela te convient ? »

Scully : « Oui » fit elle timidement et soulagée. « On tente alors ? » parlant de leur histoire.

Comme seul réponse, il l’embrassa.

FIN.

mic01
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Date d'inscription : 28/08/2012

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