"La gifle"
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"La gifle"
« LA GIFLE »
Auteur : Bermuda
Avertissements : NC-17
Disclaimer : Les personnages et la série ne m’appartiennent pas. C’est l’œuvre de Chris Carter et de toute une équipe. Et je ne fais pas d’argent avec ces fics… Je m’amuse.
Dédicace :
Pour Polly et Gat (Ginnain) qui ont inspiré l’idée de cette fic. Pirates !
Pour Lulu qui m’a opportunément suggéré un enrichissement… intéressant (LOL) : « Je veux du NC17 contre la porte avec la moche derrière ! ». Merci !
***********
A la porte, trois coups assurés retentirent. Mulder se redressa sur ses coudes et jura.
« C’est pas vrai ! Quel est l’imbécile ? ! …Pas maintenant ! ».
A nouveau, le poing s’abattit avec une impatience manifeste sur le montant de bois. Au désespoir, il se laissa retomber lourdement sur le lit. A la troisième volée de coups, il se releva promptement, enfila un caleçon et se précipita vers l’entrée pour mettre fin à l’insistance de son visiteur nocturne.
Il colla son œil près de la bille en verre… et grimaça.
- Diana…
- Ouvre, Fox ! intima-t-elle au travers du battant. C’est important !
En soupirant ostensiblement, il tourna la poignée et elle plaça immédiatement son escarpin dans l’interstice offert par la porte entrouverte.
- Je ne suis pas seul, Diana…
Elle repoussa avec autorité la mince protection, et s’engouffra dans l’appartement avec un rire qui signifiait sans équivoque que l’importance de l’affaire était toute relative, et qu’elle se félicitait de ce douteux stratagème pour forcer son entrée.
- Ça suffit, Fox. Je la connais ta compagnie. Je peux très bien cohabiter avec tes vidéos.
- Les vidéos, c’était quand j’étais avec toi, Diana, persifla Mulder. Aujourd’hui, j’ai mieux.
Elle ne se démonta pas.
- Une poupée ? !… Elle éclata de rire. A moins que ce ne soit ta rouquine frigide de partenaire…
Il serra les dents. Elle poursuivit, manifestement très satisfaite de son trait d’esprit.
- J’y suis ! Elle roula des yeux. Il la trouva vulgaire. Une professionnelle pour mon petit Fox…
Elle avança d’un pas dans l’appartement.
- … Je suis sure qu’elle pourra me faire une petite place dans ton lit. Et avec moi, tu sais qu’on ne paye pas !
- Au contraire, on paye trop cher, maugréa Fox.
Une silhouette apparut au seuil de la chambre, le haut du corps dissimulé par la pénombre de la pièce.
- Bonsoir Agent Fowley, articula-t-elle avec une douceur presque menaçante.
La voix grave, sensuelle et légèrement haletante provoqua un irrépressible frisson chez l’inspectrice du FBI. Cette voix… Elle la connaissait…
La silhouette s’approcha et Diana Fowley posa son regard sur deux jambes nues dont le rose soyeux intimait la caresse d’une main ou d’une bouche. Elle ravala sa salive en proie à un furieux trouble. Puis ses yeux remontèrent vers la chemise d’homme entrouverte sur la naissance de la poitrine de la femme, le seul vêtement qu’elle portait. Elle distinguait la blancheur de son sein gauche, la brillance des fines gouttelettes de sueur sur chaque centimètre de sa peau. Et juste au-dessus, la ligne claire de son cou tendu et la veine qui battait à la lueur des néons de l’aquarium de Mulder.
La femme fit encore un pas et son visage se retrouva soudain sous la lumière de la lune. Ses cheveux flamboyants étaient en bataille. Deux mèches humides barraient son front ainsi que sa joue que la montée de sang avait fait rosir. Elle redressa la tête et ses deux yeux bleus profonds comme l’orage foudroyèrent l’indésirable.
- Je regrette mais nous sommes déjà au complet… posa Dana Scully.
Elle !
Pendant quelques secondes, elle en eut le souffle coupé.
Puis Fowley reprit ses esprits.
- Alors, vous l’avez enfin mis dans votre lit ? Très bien, très bien… Mais vous savez, un homme, si on veut le garder, il faut un peu plus qu’un diplôme de médecin. Certaines… compétences ne s’apprennent pas dans les manuels… ni dans les écoles de religieuses…
- Ça suffit maintenant ! explosa Fox. Dégage, Diana ! Tu n’es pas la bienvenue et, pour ton infor…
- Laisse Mulder ! Dana toisait maintenant Fowley qui arborait un rictus mauvais. Sortez tant que vous pouvez encore rester digne, agent Fowley.
Son interlocutrice ricana. Elle réduisit la distance qui les séparait et soudain, elle posa un doigt inquisiteur entre les deux seins de Scully, approcha sa bouche de quelques centimètres de celle de Dana qui, au prix d’un terrible effort sur elle–même ne bronchait pas, et susurra.
- Dans ma grande bonté, j’accepte de donner des cours particuliers à ta pucelle, Fox.
- Je me dispenserai des services d’une… professionnelle, défia Scully en la fusillant du regard.
- Ne parles pas de ce que tu connais pas, Diana ! Grâce à Dieu, elle n’a rien de toi !
- Ce que je ne connais pas ? ! Elle devenait hystérique. Et toi, Fox ? ! Tu as toujours eu un peu de mal avec les vraies femmes comme moi, n’est-ce pas ? En fait, je crois que c’est juste que... tu n’as rien dans le pantalon, mon pauvre garç...
La gifle la surprit au beau milieu de sa phrase. Elle se retourna vers Scully, stupéfaite, croisant un regard d’une dureté implacable. Celle-ci tremblait de rage, sa main encore tendue et prête à frapper de nouveau. Pendant une seconde interminable, on aurait cru entendre une mouche voler.
Puis, dans un sursaut de volonté presque surhumain, Dana expira longuement en fermant les yeux et elle baissa sa garde. Elle se redressa et s’arrêta sur la joue rouge et la lèvre gonflée de Fowley. Fermant son esprit à tout sentiment de culpabilité, elle lui saisit le bras, et la mena fermement jusqu’à la porte. Diana tenta un instant de se dégager et jeta une œillade déroutée puis suppliante vers Mulder. Il la toisait avec mépris, bras croisés. Bien déterminé à laisser la femme qu’il aimait le débarrasser de cette sangsue.
Scully lâcha Fowley sur le paillasson. L’ex de Mulder faisait bien une tête de plus qu’elle, mais lorsqu’elle la mesura du regard avec une pointe de pitié au fond d’elle, c’est Diana qui lui sembla minuscule.
- Vous n’avez plus rien à faire ici. Partez ! ordonna-t-elle. Et elle referma la porte avec un claquement brusque.
Elle se retourna. Fox lui souriait.
Elle fronça les sourcils et se dirigea vers son amant.
- Maintenant, à nous deux !
****************
Dernière édition par Bermuda le Lun 28 Mar 2016 - 10:54, édité 1 fois
Bermuda- Cheveux de Scully saison 1
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Re: "La gifle"
Il s’approcha d’elle avec une démarche chaloupée et passa ses bras autour de sa taille. Tout en mordillant délicatement la tendre oreille de sa partenaire, il murmura avec une voix altérée.
- J’adore quand tu sors de tes gonds, Dana !
- Fantastique ! Je crois que tu vas être servi alors, grinça Scully en le repoussant sans ménagement.
Libérée de son étreinte, elle lui tourna vivement le dos et fixa avec obstination la fenêtre. Il suivit son mouvement éberlué, et sentit le chagrin l’envahir. Il détailla la nuque tendue de la jeune femme et devina sa détresse. Doucement, il s’approcha derrière elle et posa ses mains sur ses épaules tassées. Avec d’infinies précautions, il effleura de ses lèvres épaisses la peau fine de son cou.
- Pardonne-moi. Je n’aurais même pas du lui ouvrir la porte…
Il devina sa mâchoire crispée. Le souffle court, le front fiévreux, elle ne répondit rien.
- …
- Ne la laisse pas gâcher notre nuit, je t’en prie. Nous n’avions pas terminé…
- Je ne suis plus sûre d’en avoir envie, Mulder, lâcha-t-elle avec une colère rentrée.
Ces mots lui glacèrent le sang. Elle lui semblait tout d’un coup aussi loin de lui que possible, comme un sommet inaccessible.
Il refusa d’abandonner la partie. Il avait perdu tellement de temps à l’attendre, à attendre son corps brûlant et si doué pour l’amour. Fowley pouvait aller se rhabiller, jamais personne ne l’avait emmené aussi loin que Dana. Son ex possédait peut-être une certaine technique, mais Scully, elle, vibrait d’une sensualité et d’une sexualité contenue qui ne demandait qu’à s’épanouir. Elle faisait l’amour comme elle respirait : sans calcul, juste comme un élan vital, où chaque geste, chaque mouvement prenait sa place dans la danse amoureuse des corps qui se rencontrent.
S’il l’avait blessée, c’était à lui de la reconquérir.
Ses doigts caressèrent la base de la nuque blanche et désirable et remontèrent en serpentant jusque sous ses oreilles. Elle continuait à regarder droit devant, au-delà des vitres de la fenêtre, plongée dans des pensées volcaniques. Son corps restait tendu comme un arc.
- Laisse moi raviver ton désir, Dana…
Elle faillit lui renvoyer une remarque acerbe sur le fait qu’il avait réussi à lui couper tout désir en un temps record. Mais elle se ravisa. Elle n’avait aucune satisfaction à lui faire du mal. Mais là, elle était juste incapable de retrouver l’état d’abandon qui précédait toujours chez elle la montée du plaisir. Ses muscles étaient littéralement noués.
Elle serra les lèvres alors que Fox faisait glisser ses mains lentement de son cou vers ses épaules. Il effleurait sa peau comme si l’insistance ne lui était plus permise. Devant l’absence de réaction, il osa laisser couler ses doigts vers le menton de Scully. Avec douceur, il pressa légèrement pour obliger Dana à basculer sa tête vers l’arrière, tout en se collant contre son dos. Elle le laissa faire, sans enthousiasme, mais ne put réprimer un frisson lorsqu’il passa son bras gauche autour de sa poitrine et que de sa main droite, il ramena son fin visage tendu vers sa bouche entrouverte. Il ne voulut pas voir les yeux bleus encore lourds de reproches, et préféra l’embrasser avec mille précautions, en dardant sa langue entre les lèvres voluptueuses. Elles restaient imperméables à sa demande muette, refusant de lui laisser le passage.
Il poursuivit patiemment sa danse en faisant glisser sa paume des seins de Dana jusqu’à sa colonne vertébrale. Il appuya avec douceur entre les omoplates et fit descendre sa main entre les reins en exerçant une pression de plus en plus forte. Avec un imperceptible sursaut, elle se cambra contre son ventre et ses lèvres s’écartèrent enfin dans un mouvement réflexe qu’il saisit pour s’introduire dans sa bouche.
Elle sentit sa langue jouer contre sa gencive et partir à la recherche de sa langue à elle. Lorsqu’elle la trouva, elle sut qu’il avait gagné sa première bataille. Une défense venait de tomber.
Il ne voulait pas aller trop vite et pousser son fragile avantage de façon inconsidérée au risque de perdre ce qu’il avait déjà durement conquis.
Il la connaissait bien maintenant. Dana était de ces femmes fauves qui ne laissent que deux options à leurs amants : accepter de se laisser diriger, ou leur permettre de l’apprivoiser longuement avant de s’abandonner sans résistance sous leurs caresses.
Il se détacha de ses lèvres, tira doucement le col de sa chemise vers l’arrière et baisa avec tendresse le fin duvet de sa nuque si tentante et si fraîche. De ses mains, il parcourut le tissu clair qui recouvrait ses bras, tout en pesant ostensiblement de son torse sur le dos délicat.
Elle avait remonté et enroulé les manches au dessus du coude. Et les doigts de Mulder en profitèrent pour lui jouer une petite musique obsédante, un effleurement aussi troublant qu’exaspérant du pli du coude jusqu’au creux du poignet. Il voulut se glisser au creux de sa main. Tant de fois, le simple contact des doigts de Scully sur sa peau l’avait ému, troublé même.
Mais avec un pincement au cœur, il réalisa que son poing était serré, fermé de toutes ses forces.
On n’apaise pas la colère d’une lionne par la caresse de la plume d’un oiseau.
Quoique…
Il la saisit par la taille et la fit pivoter vers lui. Il la contempla un long moment : son regard avait perdu de sa flamme et affichait maintenant l’expression d’une douloureuse neutralité. Il surprit des éclairs de tristesse au fond de ses yeux sombres, mais prise d’une pudeur qui n’augurait rien de bon, elle ne lui laissa pas le temps d’approfondir son inquisition et détourna son visage.
Sans la quitter des yeux, il empoigna le poing serré avec détermination et douceur, et l’approcha jusqu’à sa bouche. Ses doigts caressèrent les muscles crispés, ses lèvres explorèrent les cinq monts et les cinq vallées de la main meurtrie. Il entendait le souffle de Dana s’accélérer même si elle continuait à se détourner de lui.
C’était le moment de tenter sa chance.
Elle le sonda avec des yeux de braise pendant quelques secondes, et monta son visage vers le sien. Elle lui ronronna en effleurant ses lèvres…
- Alors reprenons où nous en étions !
- J’adore quand tu sors de tes gonds, Dana !
- Fantastique ! Je crois que tu vas être servi alors, grinça Scully en le repoussant sans ménagement.
Libérée de son étreinte, elle lui tourna vivement le dos et fixa avec obstination la fenêtre. Il suivit son mouvement éberlué, et sentit le chagrin l’envahir. Il détailla la nuque tendue de la jeune femme et devina sa détresse. Doucement, il s’approcha derrière elle et posa ses mains sur ses épaules tassées. Avec d’infinies précautions, il effleura de ses lèvres épaisses la peau fine de son cou.
- Pardonne-moi. Je n’aurais même pas du lui ouvrir la porte…
Il devina sa mâchoire crispée. Le souffle court, le front fiévreux, elle ne répondit rien.
- …
- Ne la laisse pas gâcher notre nuit, je t’en prie. Nous n’avions pas terminé…
- Je ne suis plus sûre d’en avoir envie, Mulder, lâcha-t-elle avec une colère rentrée.
Ces mots lui glacèrent le sang. Elle lui semblait tout d’un coup aussi loin de lui que possible, comme un sommet inaccessible.
Il refusa d’abandonner la partie. Il avait perdu tellement de temps à l’attendre, à attendre son corps brûlant et si doué pour l’amour. Fowley pouvait aller se rhabiller, jamais personne ne l’avait emmené aussi loin que Dana. Son ex possédait peut-être une certaine technique, mais Scully, elle, vibrait d’une sensualité et d’une sexualité contenue qui ne demandait qu’à s’épanouir. Elle faisait l’amour comme elle respirait : sans calcul, juste comme un élan vital, où chaque geste, chaque mouvement prenait sa place dans la danse amoureuse des corps qui se rencontrent.
S’il l’avait blessée, c’était à lui de la reconquérir.
Ses doigts caressèrent la base de la nuque blanche et désirable et remontèrent en serpentant jusque sous ses oreilles. Elle continuait à regarder droit devant, au-delà des vitres de la fenêtre, plongée dans des pensées volcaniques. Son corps restait tendu comme un arc.
- Laisse moi raviver ton désir, Dana…
Elle faillit lui renvoyer une remarque acerbe sur le fait qu’il avait réussi à lui couper tout désir en un temps record. Mais elle se ravisa. Elle n’avait aucune satisfaction à lui faire du mal. Mais là, elle était juste incapable de retrouver l’état d’abandon qui précédait toujours chez elle la montée du plaisir. Ses muscles étaient littéralement noués.
Elle serra les lèvres alors que Fox faisait glisser ses mains lentement de son cou vers ses épaules. Il effleurait sa peau comme si l’insistance ne lui était plus permise. Devant l’absence de réaction, il osa laisser couler ses doigts vers le menton de Scully. Avec douceur, il pressa légèrement pour obliger Dana à basculer sa tête vers l’arrière, tout en se collant contre son dos. Elle le laissa faire, sans enthousiasme, mais ne put réprimer un frisson lorsqu’il passa son bras gauche autour de sa poitrine et que de sa main droite, il ramena son fin visage tendu vers sa bouche entrouverte. Il ne voulut pas voir les yeux bleus encore lourds de reproches, et préféra l’embrasser avec mille précautions, en dardant sa langue entre les lèvres voluptueuses. Elles restaient imperméables à sa demande muette, refusant de lui laisser le passage.
Il poursuivit patiemment sa danse en faisant glisser sa paume des seins de Dana jusqu’à sa colonne vertébrale. Il appuya avec douceur entre les omoplates et fit descendre sa main entre les reins en exerçant une pression de plus en plus forte. Avec un imperceptible sursaut, elle se cambra contre son ventre et ses lèvres s’écartèrent enfin dans un mouvement réflexe qu’il saisit pour s’introduire dans sa bouche.
Elle sentit sa langue jouer contre sa gencive et partir à la recherche de sa langue à elle. Lorsqu’elle la trouva, elle sut qu’il avait gagné sa première bataille. Une défense venait de tomber.
Il ne voulait pas aller trop vite et pousser son fragile avantage de façon inconsidérée au risque de perdre ce qu’il avait déjà durement conquis.
Il la connaissait bien maintenant. Dana était de ces femmes fauves qui ne laissent que deux options à leurs amants : accepter de se laisser diriger, ou leur permettre de l’apprivoiser longuement avant de s’abandonner sans résistance sous leurs caresses.
Il se détacha de ses lèvres, tira doucement le col de sa chemise vers l’arrière et baisa avec tendresse le fin duvet de sa nuque si tentante et si fraîche. De ses mains, il parcourut le tissu clair qui recouvrait ses bras, tout en pesant ostensiblement de son torse sur le dos délicat.
Elle avait remonté et enroulé les manches au dessus du coude. Et les doigts de Mulder en profitèrent pour lui jouer une petite musique obsédante, un effleurement aussi troublant qu’exaspérant du pli du coude jusqu’au creux du poignet. Il voulut se glisser au creux de sa main. Tant de fois, le simple contact des doigts de Scully sur sa peau l’avait ému, troublé même.
Mais avec un pincement au cœur, il réalisa que son poing était serré, fermé de toutes ses forces.
On n’apaise pas la colère d’une lionne par la caresse de la plume d’un oiseau.
Quoique…
Il la saisit par la taille et la fit pivoter vers lui. Il la contempla un long moment : son regard avait perdu de sa flamme et affichait maintenant l’expression d’une douloureuse neutralité. Il surprit des éclairs de tristesse au fond de ses yeux sombres, mais prise d’une pudeur qui n’augurait rien de bon, elle ne lui laissa pas le temps d’approfondir son inquisition et détourna son visage.
Sans la quitter des yeux, il empoigna le poing serré avec détermination et douceur, et l’approcha jusqu’à sa bouche. Ses doigts caressèrent les muscles crispés, ses lèvres explorèrent les cinq monts et les cinq vallées de la main meurtrie. Il entendait le souffle de Dana s’accélérer même si elle continuait à se détourner de lui.
C’était le moment de tenter sa chance.
- Spoiler:
- Il repassa derrière son dos sans cesser d’embrasser le poing. Il posa sa main libre sur son ventre et l’étreignit avec fougue. A sa respiration hachée, à ses reins qui se cambraient, il la devina prête à céder à ses assauts malgré sa colère. Tout en exerçant une pression vers le bas de son ventre, juste au dessus du triangle d’or, il glissa le bout pointu de sa langue au creux de sa paume, juste sous les doigts refermés. Elle sursauta et rejeta sa tête en arrière tout contre sa clavicule. Il maintint sa double intrusion, attrapant les doigts qui se relâchaient sous la caresse de sa langue, et descendant vers l’entrejambe de Scully en la massant avec de plus en plus d’insistance.
Elle craqua la première.
Elle attrapa sa main qui lui brûlait le sexe, la tira à elle et fit volte-face en lui présentant son visage bouleversé.
- Ne me refais plus jamais ça !
- Ça ? ne put-il s’empêcher de tenter en posant à nouveau une paume insistante entre ses cuisses.
Elle inspira vivement en pliant le cou. Les paupières mi-closes, dans un murmure qui ressemblait furieusement à un grognement de désir, elle lâcha.
- Tu sais de quoi je parle !
Du bout des doigts, il releva son menton, sérieusement cette fois.
- Plus jamais, je te le promets !
Elle le sonda avec des yeux de braise pendant quelques secondes, et monta son visage vers le sien. Elle lui ronronna en effleurant ses lèvres…
- Alors reprenons où nous en étions !
Dernière édition par Bermuda le Lun 28 Mar 2016 - 10:58, édité 1 fois
Bermuda- Cheveux de Scully saison 1
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Re: "La gifle"
« Fooox ! Ouvre-moi ! Je suis blessée. »
Mulder se redressa et son sang ne fit qu’un tour.
- Encore là, celle-là ? !
- Ne t’occupe pas d’elle.
Scully l’enlaçait maintenant avec une ardeur renouvelée, insensible aux coups de semonce qui malmenaient le mur.
- Dana ?
Elle ferma sa bouche d’un baiser.
- Mmmmm…
Il l’écarta gentiment. Elle ne réprima pas un soupir exaspéré.
- Dana… Je ne suis pas sûr que ce soit ta tasse de thé, mais m’autorises-tu une petite fantaisie ?
- Ne lui ouvre pas la porte ! menaça Scully.
- A tes ordres ! Mais, je voudrais juste m’assurer qu’elle restera bien fermée… la porte…
Elle le dévisagea, interdite. Il ne put s’empêcher de rire à son expression vaguement inquiète, et dans un élan spontané, saisit son visage entre ses mains et l’embrassa avec passion.
Elle succomba sous l’assaut. Elle était de nouveau inondée de cette vague brûlante partant de son bas ventre et répondit fougueusement à son baiser.
Fowley tambourinait toujours rageusement.
- Mmm... Mais qu’elle se taise, pour l’amour de Dieu !
Fox gloussa et posa fermement ses mains sur ses fesses.
- Accroche-toi, ma belle ! On va la faire taire…
- … ?
Il insista légèrement sous ses cuisses. Elle comprit le message : elle s’accrocha à son cou et s’enroula sur ses hanches pendant qu’il la soulevait comme une plume légère. Ils se regardèrent. Les yeux de Mulder brillaient d’un éclat nouveau. Il posa ses lèvres dans le cou de Dana, et s’avança lentement vers la porte.
Elle fut prise d’un doute.
- Fox ? ! Tu n’y penses pas sérieusement ?…
Elle sentit son dos heurter le battant avec un bruit sourd. Dehors, Diana se tut.
- Je t’aime Scully, murmura-t-il. JE T’AIME, SCULLY, répéta-t-il plus fort s’adressant de toute évidence à une toute autre personne que ses poissons qui tournaient impassiblement dans leur aquarium.
Dana resta un instant pétrifiée sous le regard amoureux mais malicieux de Mulder.
- Nooon ? !
- Oh si !
- Tu es fou !
- … de toi !
Et à vint centimètres d’eux à peine, une autre femme trembla de rage et s’effondra contre le bois d’une porte qui vibrait comme la corde d’un violoncelle.
Seule… comme seuls peuvent l’être ceux qui n’aiment qu’eux-mêmes.
Mulder se redressa et son sang ne fit qu’un tour.
- Encore là, celle-là ? !
- Ne t’occupe pas d’elle.
Scully l’enlaçait maintenant avec une ardeur renouvelée, insensible aux coups de semonce qui malmenaient le mur.
- Dana ?
Elle ferma sa bouche d’un baiser.
- Mmmmm…
Il l’écarta gentiment. Elle ne réprima pas un soupir exaspéré.
- Dana… Je ne suis pas sûr que ce soit ta tasse de thé, mais m’autorises-tu une petite fantaisie ?
- Ne lui ouvre pas la porte ! menaça Scully.
- A tes ordres ! Mais, je voudrais juste m’assurer qu’elle restera bien fermée… la porte…
Elle le dévisagea, interdite. Il ne put s’empêcher de rire à son expression vaguement inquiète, et dans un élan spontané, saisit son visage entre ses mains et l’embrassa avec passion.
Elle succomba sous l’assaut. Elle était de nouveau inondée de cette vague brûlante partant de son bas ventre et répondit fougueusement à son baiser.
Fowley tambourinait toujours rageusement.
- Mmm... Mais qu’elle se taise, pour l’amour de Dieu !
Fox gloussa et posa fermement ses mains sur ses fesses.
- Accroche-toi, ma belle ! On va la faire taire…
- … ?
Il insista légèrement sous ses cuisses. Elle comprit le message : elle s’accrocha à son cou et s’enroula sur ses hanches pendant qu’il la soulevait comme une plume légère. Ils se regardèrent. Les yeux de Mulder brillaient d’un éclat nouveau. Il posa ses lèvres dans le cou de Dana, et s’avança lentement vers la porte.
Elle fut prise d’un doute.
- Fox ? ! Tu n’y penses pas sérieusement ?…
Elle sentit son dos heurter le battant avec un bruit sourd. Dehors, Diana se tut.
- Je t’aime Scully, murmura-t-il. JE T’AIME, SCULLY, répéta-t-il plus fort s’adressant de toute évidence à une toute autre personne que ses poissons qui tournaient impassiblement dans leur aquarium.
Dana resta un instant pétrifiée sous le regard amoureux mais malicieux de Mulder.
- Nooon ? !
- Oh si !
- Tu es fou !
- … de toi !
- Spoiler:
- Dans un grand bruit, il la plaqua contre la cloison de bois, la maintenant surélevée avec son bassin et saisit ses poignets avec autorité. Il les rassembla au dessus de sa tête et les maintint contre le chambranle de sa main droite. De l’autre, il pinça délicatement le pli central de sa chemise. Il leva les yeux vers elle… et reconnut au fond de sa pupille noire et dilatée l’excitation qu’il avait voulu créer. Le souffle court, les lèvres entrouvertes, elle le transperçait de son regard de lionne. Lorsqu’elle affichait cet air, Fox savait d’expérience que le nirvana était au bout de la route… Il sentit l’afflux de sang gonfler son sexe et le tendre contre le pubis palpitant de Scully. Il soupira d’aise, et d’un geste vif, déchira le tissu de sa chemise envoyant balader de tous côtés les petits boutons blancs. Elle inspira dans un gémissement et il saisit avec ardeur son sein. « Foox … ! » expira–t-elle dans un étranglement rauque, la gorge rejetée en arrière tandis que ses somptueuses mèches auburn retombaient sur son visage extatique.
Un coup rageur fit trembler la porte derrière eux.
« Ça suffit, maintenant ! Pervers ! ».
- Continue, Fox !
Il posa sa bouche sur le téton saillant et tout en pétrissant la chair chaude, il lécha avec gourmandise les boutons d’un rose de plus en plus sombre. Il jouait de sa langue en les titillant, instillant d’infimes secousses qui partaient irrésistiblement du bas du ventre de Dana. Il perçut l’humidité affolante qui suintait de son sexe et glissait contre son pénis. La sensation était presque insoutenable. Il tâcha de se concentrer sur d’autres stimulations et huma les odeurs marines que le corps de sa compagne lui offrait en cadeau. Elle haletait maintenant, sentant les muscles de ses cuisses prêts à craquer tant elle étreignait de toutes ses forces la taille de son homme.
Il dut le sentir. Il passa ses larges mains sous ses cuisses et de ses bras puissants, il la souleva en faisant courir sa bouche sur son ventre jusqu’à atteindre le discret triangle cuivré entre ses jambes.
- Aie ! lâcha Scully dont la tête venait de rencontrer le plafond.
- Oups pardon ! s’excusa Fox qui se mit instantanément à genoux tout en riant dans la toison de Dana.
Appuyée contre la porte, elle s’abandonna aux paumes de Mulder qui lui soutenaient les reins et laissa reposer le haut de ses cuisses sur ses épaules confortables. Il leva des yeux brillants vers elle qui le dominait de toute sa splendeur. Les paupières mi-fermées, elle relâchait les muscles de son corps. C’était pour mieux accueillir ses caresses : il le savait. Il sourit, et avec une certaine solennité, il posa doucement sa langue au centre de son sexe. Et lentement il lécha le sirop délicieux en pressant doucement le petit organe pourpre qui tressaillait.
Elle s’arqua brusquement dans un soupir. Et de son front glissèrent de petites gouttes de sueur. Elles perlèrent entre ses seins blancs et tombèrent comme une fine pluie sur les tempes de Mulder.
Sous ses caresses, elle se contracta à nouveau et essaya d’agripper les côtés de la porte en écartant ses bras. Cela n’eut pour effet que de décupler le plaisir, au point où plaisir et douleur se confondaient dans un brouillard salé. Elle ne put retenir un cri de jouissance. Et parvint à articuler, entre deux souffles :
- Mon Dieu !… Fox !… Tu vas me faire mourir !
« Arrêtez ça ! Vous n’avez pas le droit … ». La voix lâcha sur le dernier mot, comme un sanglot. Mais ce n’était pas de la peine que ressentait Fowley, c’était de l’humiliation !
Une intolérable humiliation…
Ils ne l’écoutaient même plus. Ils étaient seuls au monde. Et le centre de l’univers se situait très exactement au point de jonction de leurs deux êtres.
- Prends-moi, Fox ! … Maintenant ! Je t’en supplie !
Il n’aurait pas eu la force de lui refuser une telle demande, mais elle n’était pas disposée à attendre une seule seconde de plus. Bandant ses muscles, elle réussit à écarter ses cuisses de la bouche de son amant et laissa ses jambes glisser sur son torse trempé jusqu’à sentir le sexe dressé de son partenaire lui barrer le passage. Elle se souleva une dernière fois, se positionna juste au dessus de son pénis, en le guidant vers l’entrée de son intimité et de sa plénitude.
Elle baissa ses yeux vers lui et prit sa bouche avec une douceur qui le bouleversa. Il interrompit le baiser, et admira ses yeux bleus enflammés et son visage essoufflé et inondé d’eau, sueur et larmes.
Les protestations de Fowley n’existaient plus, couvertes par le bourdonnement à l’unisson de leurs deux corps amoureux.
Elle avait perdu. Depuis toujours. Depuis ce jour où Scully était apparu à la porte de son bureau. Et lui avait souri…
Il ferma les yeux, et la pénétra doucement.
Le cri partit de plus profond de son ventre et jaillit vers le ciel.
Elle trembla. La porte trembla. La terre trembla…
Et à vint centimètres d’eux à peine, une autre femme trembla de rage et s’effondra contre le bois d’une porte qui vibrait comme la corde d’un violoncelle.
Seule… comme seuls peuvent l’être ceux qui n’aiment qu’eux-mêmes.
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